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Un projet de développement de l’agrobusiness lancé en RCA

Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Honoré Feïzoure et son collègue de l'Économie, du Plan et de la…

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Honoré Feïzoure et son collègue de l’Économie, du Plan et de la Coopération Internationale, Félix Moloua ont signé, vendredi à Bangui, avec Jean Christophe Carré, le représentant régional de la Banque mondiale, un protocole d’accord pour lancer officiellement le Projet d’Appui à la Relance Agricole et au Développement de l’Agrobusiness en Centrafrique (PRADAC).C’est un projet financé par la Banque mondiale pour un montant de 25 millions de dollars Us, soit environ 13 milliards f cfa sur 5 ans. Il sera exécuté dans cinq Préfectures de la RCA, à savoir, l’Ouaka, la Vakaga, l’Ouham Pendé et l’Ouham et l’Ombella Mpoko.

Selon le ministre de l’Agriculture, Honoré Feïzoure, le PRADAC travaille sur quatre composantes : le développement d’infrastructures productives et de compétences pour l’entreprenariat agricole et rural, l’amélioration des infrastructures publiques, l’amélioration de la qualité des services publics et les réponses aux urgences.

Pour lui, le Projet d’Appui à la Relance Agricole et au Développement de l’Agrobusiness en Centrafrique « PRADAC » pour lequel, le ministère de l’Agriculture s’est impliqué dès la phase d’évaluation marque le grand retour de la Banque mondiale dans le secteur agricole centrafricain.

Le dernier projet de développement agricole financé par la Banque mondiale remonte à 1993 dans le cadre du Projet d’Appui aux Institutions Agricole (PAIA) marqué par la création de l’Agence Centrafricaine de Développement Agricole (ACDA) et de l’Institut Centrafricain de Recherche Agricole (ICRA). Cinq années après, en 1998, ce projet a été clôturé et le secteur agricole a démarré sa descente aux enfers, a souligné le ministre Feïzoure.

Une tentative de retour en 2008 avec le projet de Relance Agro-Pastorale (PRAP) s’est transformée très rapidement en Projet d’Urgence en Réponse à la Crise Alimentaire et à la Relance de l’Agriculture (PURCARA), pour lequel, il est difficile d’observer les traces sur le terrain après sa mise en œuvre.

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