InternationalAPA




Une marche annoncée le 19 décembre contre les «injustices» en Côte d’Ivoire

La plateforme de la société civile Actions pour la Restauration de la Dignité Humaine (ARDH) a annoncé, mardi, une marche…

La plateforme de la société civile Actions pour la Restauration de la Dignité Humaine (ARDH) a annoncé, mardi, une marche le mercredi 19 décembre, contre « les injustices en Côte d’Ivoire».L’information a été donnée par la présidente de l’ARDH Pulchérie Gbalet à la faveur de la présentation du premier rapport trimestriel de son organisation intitulé «SOS des victimes d’injustice et d’abus politiques en Côte d’Ivoire».

«Depuis des mois, l’ARDH a interpellé les autorités de ce pays, depuis un an les mouvements de défense des droits de l’homme membres de la plateforme ont saisi le gouvernement sur les nombreux cas d’injustices dont ils sont victimes, personne ne réagit. Alors, nous avons décidé de marcher pacifiquement, avec des gilets rouges, contre  toutes les formes d’injustice», a déclaré Mme Gbalet.

Selon elle, toutes les dispositions sécuritaires, notamment, ont été prises pour «encadrer» la manifestation qui partira « du rond-point de l’Indénié à Adjamé au Palais de justice du Plateau».

«Outre les membres de l’ARDH, cette marche pacifique concerne  tous les défenseurs des droits de l’homme, tous les Ivoiriens en général pour revendiquer les droits que leur confère la Constitution de notre pays», a insisté la présidente de l’ARDH.

Concernant le rapport d’une cinquantaine de pages, il expose la situation de chaque groupe de victimes allant des déflatés des ministères taux déguerpis  de certaines communes d’Abidjan en passant par des victimes de la crise poste électorales ainsi celles des conflits communautaires dans l’ouest ivoirien.

«Ce rapport vise à rendre compte des situations d’injustices et d’abus observées dans le pays, à créer une solidarité autour de ces victimes, proposer des solutions pour la restauration de leur dignité humaine et trouver des appuis pour la prise en charge des cas existants», a expliqué Pulchérie Gbalet selon qui le rapport documenté est aux mains « des diplomates accrédités dans notre pays, de certains membres du gouvernement et présidents d’institution…depuis une semaine».

Suivez l'information en direct sur notre chaîne