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Vers « une grande stratégie» de développement des forêts marocaines (officiel)

Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts…

Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts du Maroc, Hammou Ouhelli, a confié à APA que son gouvernement était en train de travailler sur «une grande stratégie » pour booster davantage le développement des forêts du royaume afin qu’elles ne soient pas « simplement un milieu de cueillette ».Cette mesure va permettre en effet à ces forêts d’être « un milieu productif sur le plan économique, sur le plan des produits dérivés qui sont utilisés par les riverains et les coopératives », a indiqué M. Ouhelli, interrogé en marge du Salon international de l’agriculture au Maroc (Siam), qui se déroule du 16 au 21 avril à Meknès (nord).

Au Maroc, pays où les eaux et forêts « sont gestionnaires de neuf millions d’hectares », « la forêt a un rôle économique bien sûr, mais un rôle aussi social comme partout en Afrique », a ajouté Hammou Ouhelli.

Sur les 13 millions de ruraux marocains, 7 millions vivent soit autour de la forêt soit dans la forêt, a-t-il souligné. Il a également signalé que ces ressources naturelles subissent « les mêmes pressions que dans les autres pays africains : parce que nous sommes des sociétés pastorales principalement ».

Mais « la nouveauté est que nous associons les habitants à la préservation des forêts », a-t-il indiqué, ajoutant ainsi qu’il « y a tout un tas de mécanismes qui nous permettent de travailler ensemble, sinon l’Etat tout seul ne peut pas préserver une forêt sur laquelle il y a des pressions importantes ».

Par ailleurs, les forêts marocaines « ont une très grande biodiversité » que le gouvernement « fait tout pour préserver », a fait savoir M. Ouhelli.

« On a des aires protégées qui sont spécialisées dans certaines diversités faunistiques ou floristiques. Et on a des parcs nationaux aussi qui préservent certaines espèces, surtout celles en voie de disparition. Et dans toutes les lois de finance, il y a des rubriques qui sont dédiées à la préservation de cette biodiversité », a expliqué le secrétaire d’Etat marocain, rappelant en même temps qu’il y a « plusieurs collaborations et conventions », sur son domaine, signées par le Maroc avec les autres pays africains.

« Le Maroc, a-t-il souligné, est très orienté vers l’économie de son continent et c’est une opportunité unique qui nous permet de renforcer ces relations ».

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