Le Conseil constitutionnel rejette la candidature de Karim Meissa Wade à la présidentielle de 2024

Le Parti démocratique sénégalais (PDS) semble être en proie à des moments difficiles, plongeant davantage dans l'incertitude. Après l'élection présidentielle…

Le Parti démocratique sénégalais (PDS) semble être en proie à des moments difficiles, plongeant davantage dans l’incertitude. Après l’élection présidentielle de 2019, le parti libéral autrefois au pouvoir de 2000 à 2012 est confronté pour la deuxième fois consécutive à l’absence de son ancien leader, Karim Meissa Wade, à l’élection présidentielle prévue le 25 février prochain.

La décision cinglante du Conseil constitutionnel, rendue publique le 20 janvier dernier sous le numéro 2/E/2024, a rejeté la candidature de Karim Meissa Wade. La raison invoquée est la requête déposée par le candidat Thierno Alassane Sall, affirmant que le nom de Wade apparaissait toujours sur la liste électorale de Versailles, en France, au 16 janvier 2024, prouvant ainsi qu’il n’était pas exclusivement de nationalité sénégalaise.

Le Conseil constitutionnel a examiné attentivement cette requête et, dans son 89e considérant, a souligné que le décret présenté par Karim Meissa Wade prouvait la perte de sa nationalité française à partir du 16 janvier 2024. Cependant, le Conseil a précisé que ce décret n’avait pas d’effet rétroactif sur la déclaration de candidature déposée le 22 décembre 2023. De plus, la déclaration sur l’honneur signée de sa main le 21 décembre 2023, affirmant qu’il était exclusivement de nationalité sénégalaise, a été considérée comme inexacte.

Le Conseil constitutionnel a tranché en faveur de la requête de Thierno Alassane Sall, concluant que la candidature de Karim Meissa Wade était irrecevable. Ainsi, le PDS se retrouve confronté à une nouvelle épreuve, laissant planer des questions sur l’avenir politique du parti dans le pays.

Suivez l'information en direct sur notre chaîne