Le limogeage du coordonnateur de la lutte contre le Covid-19 à la Une des quotidiens burkinabè

La presse burkinabè de ce jeudi commente essentiellement l’actualité liée à la pandémie de coronavirus (Covid-19), notamment le limogeage du Pr Martial Ouédraogo, coordonnateur national de la gestion de la maladie.Le quotidien national Sidwaya met en exergue: «Lutte contre le Covid-19: Le coordonnateur Martial Ouédraogo limogé», informant que la décision de limogeage du Pr Ouédraogo a été rendue publique, hier mercredi, à l’issue de l’hebdomadaire conseil des ministres.

«Gestion du Covid-19 au Burkina: Pr Martial Ouédraogo démis de ses fonctions de coordonnateur du comité national», affiche, pour sa part, le journal privé Le Quotidien.

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, arbore: «Affaire décès députée Marie Rose Compaoré: Martial Ouédraogo congédié, Brice Bicaba à l’intérim».

A en croire le journal, «c’est la première victime de la gestion chaotique de la crise sanitaire que vit le Burkina Faso depuis l’apparition du premier cas, le 9 mars dernier».

Aujourd’hui au Faso croit savoir que le Pr Martial Ouédraogo, coordonnateur de la riposte à la pandémie de coronavirus a été démis de ses fonctions suite aux dernières révélations parues dans la presse cette semaine.

Et de rapporter la déclaration du ministre de la communication, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou qui dit que «La situation sur le décès de la députée Marie-Rose Compaoré est suffisamment grave. Au regard de ce que la ministre de la Santé nous a présenté, le gouvernement a jugé nécessaire de prendre cette décision  de démettre le Pr Martial Ouédraogo de ses fonctions, en attendant le rapport des investigations.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, s’interroge : «limogeage Pr Martial Ouédraogo: un bouc émissaire pour expier les péchés de tous ?».

Selon le confrère, «au-delà du limogeage du Pr Ouédraogo, il faut que les autorités politiques et sanitaires, à commencer par le président du Faso et la ministre de la Santé, fassent un diagnostic sans complaisance des deux premiers mois de lutte, en vue de prescrire la thérapie qui sied pour la suite du traitement». Sinon, poursuit-il, «on aura évincé Martial Ouédraogo pour rien».

Politique et Covid-19 alimentent les quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce mercredi continuent de commenter l’actualité marquée par la pandémie de coronavirus (Covid-19), sans oublier la politique nationale et internationale.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, à travers sa rubrique ‘’regard sur l’actualité », s’intéresse au procès contre l’ex-président du parlement ivoirien, s’exclamant :«Ca ne pouvait qu’être politique !».

Après avoir mentionné que «finalement, l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) n’aura servi à rien », le journal souligne que l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a en effet été jugé hier mardi 28 avril 2020 pour «recel de détournement de deniers publics» et «blanchiment de capitaux». 

Le confrère rappelle qu’il s’agit de «deux des trois chefs d’inculpation qui lui ont justement valu le mandat d’arrêt international lancé le 23 décembre 2019 alors qu’il tentait de regagner le bercail après un long séjour à l’étranger». 

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso (privé) s’interroge : «Soro condamné à 20 ans par la justice ivoirienne: Fin d’une résistible ascension ou énième épisode d’une saga politico-judiciaire ?».

Quant à Le Pays, autre quotidien privé, il reprend les propos de Guillaume Soro après sa condamnation : «Je reste candidat à la présidentielle et je gagnerai».

Le même journal évoque la conférence de presse des partis proches du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), tenue hier mardi à Ouagadougou, titrant: «Crise sécuritaire sur fond de Covid-19 au Burkina: +Même si un million de Burkinabè doivent voter, il faut qu’on aille au vote+, selon le CFOP». 

De son côté, le quotidien national Sidwaya mentionne: «Elections couplées de 2020: l’opposition tient à la date du 22 novembre».

Sous le titre: «Riposte au Covid-19: Le G5 Sahel attend les financements européens», Sidwaya rapporte que les chefs d’Etats des pays membres du G5 Sahel ont tenu une réunion avec les premiers responsables de l’Union européenne (UE), de l’Union Africaine (UA) et des Nations-Unies par visioconférence, le mardi 28 avril 2020. 

Parlant de Coronavirus, L’Observateur Paalga arbore, en première page, cette interrogation: «Décès députée Rose Marie Compaoré: S’achemine-t-on vers un Covidgate ?».

Le journal donne également «les chiffres clés» du Covid 19 au Burkina Faso.

Lesdits chiffres renseignent qu’à la date du 27 avril 2020, la situation de la maladie au niveau national, fait ressortir, entre autres, un total de 638 cas confirmés, 476 guérisons, 42 décès et 120 cas actifs.

La résistance aux mesures anti-Covid-19 à la Une au Burkina

Les journaux burkinabè lus par APA ce mardi matin commentent l’actualité relative à la pandémie de coronavirus (Covid-19), notamment les protestations consécutives à certaines mesures édictées pour contrer la propagation de la maladie.«Ouagadougou: des commerçants réclament la réouverture des marchés», titre le quotidien national Sidwaya, informant que des commerçants de la capitale burkinabè ont déposé, hier lundi, des barricades sur la voie.

Selon le journal, les commerçants ont ainsi «manifester leur désapprobation face à la fermeture de leur lieu de commerce, fermé depuis le 26 mars dernier par décision de l’autorité municipale pour lutter contre la propagation de la maladie à COVID-19».

A ce sujet, le Pays, quotidien privé affiche: «Mesures contre le Covid-19 : remontés, des commerçants exigent la réouverture des marchés et yaars (marchés de taille moyenne en langue nationale mooré, Ndlr)».

De son côté, Aujourd’hui au Faso (privé) fait remarquer qu’il y a eu du rififi hier 27 avril 2020 dans les différents marchés de la capitale burkinabè. 

«Les commerçants ont tenté de passer outre l’interdiction gouvernementale pour aller ouvrir lesdits marchés », écrit le quotidien, avant de préciser que «les raisons de cette levée de boucliers est qu’il n’est pas juste de rouvrir le grand marché Rood-Woko, et laisser claquemurés les autres».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso arbore pour sa part: «Manifestation pour la réouverture des marchés: +Notre Covid-19, c’est la faim+», rapportant ainsi, les propos d’une manifestante.

Le même journal, dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité », titre: «La tension monte dans la Cocotte-minute», soulignant que «ce que beaucoup de gens craignaient commence à se préciser».

L’Observateur Paalga affiche également: «Port obligatoire du masque: certains résistent en attendant la contrainte», rapportant que depuis hier lundi 27 avril 2020, l’obligation faite aux citoyens burkinabè de porter le masque est entrée en vigueur. 

Le confrère rappelle que la décision a été prise par le gouvernement le 16 avril dernier au cours de l’hebdomadaire Conseil des ministres et entre dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19. 

A ce propos, Sidwaya met en exergue : «Port obligatoire du masque : des citoyens réticents», là où Le Pays mentionne: «Une mesure pas rigoureusement respectée à Ouaga».

La riposte contre le Covid-19 intéresse les quotidiens burkinabè

Les journaux du Burkina Faso de ce lundi reviennent largement sur les moyens entrepris pour freiner la propagation de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) dans le pays.Dans sa rubrique ‘’Commentons l’évènement », L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè évoque la mesure relative au port obligatoire de cache-nez à partir de ce lundi, en titrant: «Aux masques, citoyens !».

Le journal fait observer que la course à la riposte au Covid-19 prend une nouvelle allure, ce lundi 27 avril au Burkina, avec le port obligatoire du masque. 

«Après la fermeture des frontières, des écoles, des lieux de culte, des bars et restaurants, de certains marchés, la mise en quarantaine des villes infectées, l’interdiction du transport interurbain, le couvre-feu, le port obligatoire d’un masque par chaque Burkinabè vient assurément compléter la gamme des mesures barrières pour faire échec à la propagation du coronavirus dans le pays», commente L’Observateur Paalga. 

Le confrère rappelle qu’«avec à la date du 25 avril, 632 personnes infectées, dont 453 guérisons et 42 décès, sur plus de 20 millions d’habitants, la situation de la pandémie n’est pas des plus alarmantes au Pays des hommes intègres».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, publie une déclaration du Mouvement patriotique pour le salut (MPS) à propos de la reprise annoncée des activités scolaires au Burkina Faso, sous le titre: «le risque est trop élevé».

Pendant ce temps, Sidwaya, le quotidien national, informe à sa Une que pour la réouverture des écoles, «le plan de continuité éducative (a été) présenté aux gouverneurs».

Dans son éditorial, le même journal parle «des éclairs dans la grisaille», rappelant qu’à travers quasiment toute la planète, le décompte macabre se poursuit. 

L’éditorialiste souligne que la pandémie du COVID-19 endeuille des familles ici comme ailleurs et porte des coups sévères à une économie mondiale ébranlée dans ses fondements. 

«Comme des éclairs dans la grisaille ambiante, le Burkina Faso, malgré le terrorisme, la lancinante crise humanitaire et la fronde sociale, avance sur la voie du développement et se bat pour rétablir l’ordre partout où les flibustiers du 21e siècle tentent d’imposer leur diktat», écrit Sidwaya.

Le coronavirus continue d’alimenter la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè visités ce samedi par APA continuent de commenter l’actualité nationale relative au coronavirus (Covid-19).Ainsi Burkina24.com informe que le ministère de l’Education  nationale a rencontré, hier vendredi à Ouagadougou,  les gouverneurs des 13 régions du Burkina Faso pour échanger sur le plan de riposte pour la continuité éducative dans le contexte du Covid-19.

Selon le site d’information le ministère  a procédé aussi au lancement de la plateforme web éducative du Ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation  et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) qui a été adoptée  par le conseil des ministres en sa séance du 16 avril 2020.

A ce sujet, Wakaséra.com renseigne qu’avant la reprise des cours, le gouvernement burkinabè opte pour l’enseignement à distance

Le même site d’information met en exergue: «Coronavirus au Burkina: 629 cas, 425 guérisons et 41 décès», évoquant ainsi l’évolution de la pandémie au niveau national.

Pour sa part, LeFaso.net affiche: «Fermeture des établissements scolaires: La traversée du désert des enseignants du privé», rapportant que la Coordination nationale des enseignants du privé du Burkina (CNEP-B) a rencontré la presse ce 24 avril 2020 à Ouagadougou.

Le confrère rapporte que les animateurs de la rencontre avec les médias ont exposé le calvaire que vivent les enseignants du privé, à la suite de la fermeture des établissements d’enseignement pour cause de Coronavirus.

Et d’ajouter qu’ils (les animateurs de la conférence de presse) ont aussi demandé des mesures accompagnement au ministère en charge de l’éducation nationale et aux responsables d’établissement.

Pendant ce temps, Fasozine.com revient sur la rencontre, tenue la veille à Ouagadougou, entre le Premier ministre (PM) Christophe Joseph-Marie Dabiré et la classe politique relative à la  gestion de la pandémie du Covid-19.

Le confrère fait observer que c’est sur instruction du président du Faso que le PM a rencontré jeudi au palais présidentiel, en présence d’une dizaine de ministres, les partis politiques de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) et du Chef de file de l’opposition politique (CFOP).

La presse burkinabè commente le sommet de la CEDEAO sur le Covid-19

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent largement le sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), tenu la veille et qui a permis d’aborder la pandémie de coronavirus (Covid-19).«Lutte contre le COVID-19: la CEDEAO se mobilise», titre le quotidien national Sidwaya.

Le journal relate que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a participé par visioconférence, hier jeudi, à une session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO sur la lutte contre le COVID-19.

 A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore: «CEDEAO et le COVID-19: Sommet virtuel pour un virus bien réel».

Selon le journal, chacun des dirigeants de la sous-région, lors du sommet par vidéoconférence, a pris la parole «confortablement installé dans son palais». 

A en croire le confrère, c’est la première fois dans l’histoire de l’organisation, qu’une rencontre de chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO se tient par écrans interposés.

«Il faut espérer qu’il ne s’agisse pas d’une simple action de com. pour se donner bonne conscience et donner l’illusion qu’on veut lutter résolument contre la maladie (de Coronavirus)», commente L’Observateur Paalga. 

Et de conclure : «Souhaitons seulement que le Covid-19 ne passe pas avant que les achats groupés ne se fassent, et que les mesures fortes ne restent pas des vœux pieux. Ce serait bien dommage, parce que l’urgence  commande d’agir rapidement et ensemble».

Revenant sur la demande d’annulation de la dette par les chefs d’Etat de la CEDEAO évoquée lors du sommet, Aujourd’hui au Faso, pour sa part, estime qu’«il faut s’assurer d’abord du service après-vente».

Ce quotidien privé souligne d’entrée que «coronavirus en fait faire des choses au monde !», avant d’ajouter que «la CEDEAO a essayé un sommet sui generis !».

«Devant leurs écrans, de Ouagadougou à Niamey, en passant par Cotonou et Abidjan, les chefs d’Etat de l’organisation ouest-africaine ont parlementé sur les questions importantes de l’heure. Et pour être importantes, elles l’étaient », écrit Aujourd’hui au Faso.

Pendant ce temps, Le Pays (privé), parle des conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO, mentionnant qu’il y aura «risque de récession si le Covid-19 va au-delà du mois de juin».

Médias et coronavirus en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi se focalisent sur le coronavirus (Covid-19) et le dernier rapport de Reporter sans frontière (RSF) sur la liberté de presse.«Liberté de presse 2020 dans le monde: Le Burkina Faso a reculé», titre Le Pays, quotidien privé qui renseigne que l’édition 2020 du classement mondial  établi par RSF est disponible depuis hier mardi.

Pour le journal, même s’il fait partie des pays les mieux placés en matière de liberté de presse en Afrique et dans le monde, le Burkina Faso a perdu deux places.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso (privé) fait observer que dans ce classement  de Reporter sans frontière et comparativement au rapport précèdent, le Burkina Faso perd deux places et régresse à la 38eplace au plan mondial sur 180 pays avec 23,47 points.

«A l’analyse, on constate que  l’Afrique dans ses parties Ouest et Australe affiche un tableau assez reluisant en matière de liberté de presse», commente le journal, ajoutant qu’«à ce titre, le Ghana, le Burkina et le Sénégal font office de bon élève en dépit de quelques cas de privation de liberté d’expression enregistrés çà et là». 

De l’avis de Aujourd’hui au Faso, «le point noir dans cette partie du continent, se trouve au Bénin où le journaliste Ignace Sossou a été interpellé et condamné à 18 mois de prison ferme pour une série de tweets sur le procureur de la république».

«A cette violation, vient se greffer la suspension et la fermeture de médias, mais surtout le non renouvellement de la convention de Soleil FM», précise le confrère.

Evoquant la pandémie de coronavirus, Le Pays affiche «les conseils pratiques de l’OMS» à propos de Ramadan et Covid-19.

Quant à Sidwaya, le quotidien national, il arbore: «Croisade contre le COVID-19: Le Premier ministre galvanise les chercheurs et l’armée», avant de mentionner que le Premier ministre (PM), Christophe Joseph Marie Dabiré a visité, hier mardi, l’Unité de Production de la chloroquine (U-PHARMA) et le laboratoire de test du COVID-19 de l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS).

Selon le journal, cette visite du PM l’a également conduit à l’atelier-tailleur des Forces armées nationales chargé de produire des masques pour les élèves et enseignants, à la reprise «prochaine» des classes.

A ce sujet, Le Pays rapporte à sa Une, les propos de Christophe Dabiré qui déclare que concernant la reprise annoncée des cours dans les écoles, «la production de masques par l’armée, servira à équiper les élèves».

De son côté, Aujourd’hui au Faso fait savoir que «Christophe Dabiré salue les travailleurs de l’ombre».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, barre à sa Une: «On s’achemine vers le dépistage en masse», mettant ainsi en exergue la déclaration de la ministre de la Santé, Claudine Lougué, face aux députés, hier mardi.

Dans sa rubrique ‘’Les Humeurs de Barry », L’Observateur titre: «Lutte contre Coronavirus: Trop de générosité tue la générosité».

Les quotidiens burkinabè commentent la réouverture du marché de Ouagadougou

Les quotidiens burkinabè de ce mardi insistent la réouverture, la veille, du grand marché de Ouagadougou dénommé Rood-woko.«Mesures barrières contre le Covid-19 dans les marchés: la réouverture de Rood-woko comme phase pilote», arbore en première page le quotidien privé Aujourd’hui au Faso.

A ce propos, le quotidien national Sidwaya relate que c’est après 23 jours de fermeture à cause du coronavirus que le marché central de Ouagadougou a rouvert ses portes, hier lundi 20 avril 2020. 

Le journal fait remarquer que «pour les commerçants, c’est un soulagement, pourtant, la vigilance reste de mise pour les autorités, tant que la fin de la pandémie (de coronavirus) n’a pas été déclarée».

C’est à juste titre que Le Pays (privé), affiche: «Réouverture du marché de Ouaga: les autorités appellent à la discipline individuelle et collective», précisant que «les commerçants (sont) attendus au tournant».

De l’avis du confrère, les commerçants du marché central de la capitale burkinabè ont l’occasion ici de «prouver que marché ne rime pas forcément avec capharnaüm».

«Rood-woko: a-t-on ouvert la boîte de pandore ?», se demande, pour sa part, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso.

Le journal indique que l’on verra donc d’ici quelques jours si cette réouverture pilote sera concluante, avant de mentionner que «mais on a bien peur, au vu des scènes observées quelques heures à peine après la cérémonie d’ouverture, que ce ballon  d’essai n’éclate avec les conséquences sanitaires dramatiques qu’on peut imaginer».

A en croire L’Observateur Paalga, le plus grave, c’est l’effet d’entraînement que cette décision pourrait avoir. «Car si les marchés peuvent rouvrir, il n’y a aucune raison  que les maquis, les restaurants n’en fassent pas autant. Il n’y a aucune raison que les cars de transport de passagers ne reprennent pas la route», commente le doyen des quotidiens privés. 

Et d’ajouter: «Quid des lieux de culte catholiques, protestants et musulmans alors que les disciples de Mahomet sont en train d’entrer dans la période sainte du Ramadan ?».

En guise de conclusion, le commentateur de L’Observateur Paalga mentionne qu’«il faut donc espérer pour les populations que les décideurs ont mesuré toute la portée et les implications de leurs actes  et qu’en rouvrant Rood-Woko,  on n’a pas ouvert la boîte de Pandore, libérant ainsi tous les malheurs liés au Covid-19».

Législatives maliennes et coronavirus au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent la pandémie de coronavirus (Covid-19) et le second tour des élections législatives tenues la veille au Mali.«Législatives au Mali: Un second tour en mode corona-sécuritaire», titre Aujourd’hui au Faso, soulignant que tout comme le 1er tour, ce second des scrutins législatifs au Mali a été marqué de la double empreinte noire de l’insécurité et du coronavirus.

Selon ce journal, «tel quelqu’un qui a entamé une tache et qui veut la terminer proprement, les autorités maliennes ont tenu, hier 19 avril le second round des législatives après le 1er tour du 20 mars».

Et d’ajouter que «si le pouvoir malien pouvait faire preuve de la même opiniâtreté, de la même détermination face au terrorisme comme c’est le cas de ces législatives on aurait applaudi à tout rompre».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso aborde le sujet dans sa rubrique ‘’Commentons l’évènement », sous le titre: «Législatives au Mali: Quand l’urgence démocratique se moque de l’urgence sanitaire !».

Le confrère fait observer que «contre vents et marrées, ou plutôt contre menaces terroristes et risques du Covid-19, le gouvernement d’Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK) a organisé le second tour des élections législatives ce 19 avril».

Pour le commentateur, il s’agit d’élections au goût d’inachevé car, poursuit-il, le cœur des Maliens n’y était pas. A l’en croire, le taux de participation déjà faible au premier tour, moins de 36%, pourrait encore baisser.

L’Observateur Paalga affiche à sa Une: «Mise en quarantaine des villes: chemin de croix pour un sauf-conduit», rappelant que l’une des mesures prises par les autorités pour endiguer la propagation du covid-19 est la mise en quarantaine des villes touchées, mesure en vigueur depuis le 27 mars.

«Toutefois, l’exception est faite aux déplacements pour des raisons sociales ou professionnelles, avec ce sésame nécessaire qu’est le sauf-conduit, dont l’obtention relève du parcours du combattant pour ce qui concerne Ouagadougou en tout cas», écrit le journal.

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya, sous le titre «le chef de l’Etat encourage le personnel soignant», met en exergue la visite du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré au Centre hospitalier universitaire de Tengandogo qui accueille les malades du coronavirus.

Le même journal consacre son éditorial à la rencontre entre le président Kaboré et la classe politique, s’exclamant: «Que le consensus prévale».

Selon Sidwaya, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a échangé, le vendredi 17 avril 2020, avec les représentants du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) et de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP).

«Outre la situation sécuritaire et humanitaire toujours aussi prégnante, la gestion de la lutte contre le coronavirus, les échéances électorales ont été au menu de ces concertations ou pré-concertations entre le chef de l’Etat et les principales sensibilités de la scène politique nationale », relate le journal.

La presse en ligne burkinabè à fond sur le coronavirus

Les médias en ligne burkinabè visités samedi par APA continuent de commenter l’actualité relative à la pandémie de coronavirus (Covid-19).«Crise sanitaire, élections, et autres enjeux nationaux : le président du Faso consulte la classe politique », affiche Wakatséra.com, informant que le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a échangé hier vendredi au palais présidentiel, avec les représentants du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) et de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP).

A ce sujet, Burkina24.com relate qu’à l’ordre du jour de la rencontre, il y avait le calendrier électoral qui pourrait être impacté par le coronavirus.

«L’enrôlement biométrique et l’établissement des cartes nationales d’identité ont été suspendus afin de rompre la chaîne de transmission de la maladie », précise le journal en ligne.

Le site d’information renseigne également qu’une rencontre est prévue le mardi 21 avril 2020 toujours au palais présidentiel sur les mesures multisectorielles engagées dans la lutte contre le Coronavirus.

De son côté, Lefaso.net présente le point de l’évolution de la pandémie au niveau national en titrant: «Coronavirus au Burkina: 37 guérisons, 11 nouveaux cas confirmés et 3 décès, le 16 avril 2020»

Selon le confrère, à la date du 16 avril 2020, le Burkina Faso a enregistré 11 nouveaux cas, 37 guérisons et 3 décès, soulignant qu’il s’agit de neuf cas à Ouagadougou, un à Bobo-Dioulasso et un à Boromo.

«Au total, ce sont 557 cas confirmés, 294 guéris et 35 décès », fait remarquer le  journal en ligne.

Pour sa part, Fasozine.com publie le point de vue de l’enseignant chercheur, Jérémie Yisso Bationo qui estime qu’au Burkina Faso «un front uni contre le covid-19 s’impose».

Le même média en ligne mentionne que pour lutter contre le coronavirus au Burkina Faso, le gouvernement impose le port du masque à partir du 27 avril prochain.

Faits de société et coronavirus à la Une au Burkina

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent l’actualité relative au coronavirus (Covid-19), sans oublier des faits de société.«Utilisation des réseaux sociaux: le clic du cachot», barre à sa Une le quotidien national Sidwaya qui est allé à la rencontre de nombreux utilisateurs des réseaux sociaux croupissant derrière les barreaux à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).

Le même journal revient sur l’inhumation, hier jeudi, de Moustapha Laabli Thiombiano, président-directeur général du Groupe Horizon FM et de la chaîne de télévision, TVZ Africa, décédé le lundi 6 avril dernier.

A ce propos, Le Pays précise que Moustapha Thiombiano a été inhumé hier jeudi à Ouagadougou dans l’intimité familiale, «en attendant un dernier hommage qui lui sera rendu après la crise sanitaire que traverse le Burkina Faso».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, informe que «des magistrats attaquent l’Etat en justice» pour des coupures de salaires.

Le même confrère met en exergue les propos du ministre de l’Economie et des Finances, Lassané Kaboré qui déclare au sujets des mesures sociales et économiques liées au Covid-19 que : «Au besoin, il est prévu des transferts d’argent aux plus vulnérables».

Revenant sur le conseil des ministres de la veille, L’Observateur Paalga titre dans sa rubrique ‘’Une Lettre pour Laye » «Roch (Marc Christian Kaboré, président du Faso) donne 6 mois de son salaire».

A ce sujet, Le Pays affiche: «Roch cède six mois de salaire, le PM 4mois, etc.», avant d’ajouter «le port de masque obligatoire à partir du 27 avril prochain».

Sous le titre : «Salaire présidentiel contre Covid-19: Le Président burkinabè fait fort !», Aujourd’hui au Faso (privé) rapporte que depuis quelques temps, certains partis politiques et Organisations de la société civile (OSC) demandaient que le pouvoir cède le salaire de ses membres pour participer à l’effort sanitaire.

«Cas du MPS (Mouvement patriotique pour le salut) de l’ex-premier ministre Yacouba Isaac Zida qui suggérait par voie de pétition 1 mois de salaire comme écot», écrit le journal, avant d’ajouter que «Roch Kaboré et son gouvernement ont fait plus».

Pendant ce temps, Sidwaya informe que pour la guerre contre la pandémie du coronavirus, «12 médecins chinois (sont venus) en renfort».

Covid-19 et météorologie en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce jeudi évoquent la suspension poussiéreuse observée depuis la veille à Ouagadougou, sans oublier l’actualité marquée par la pandémie du coronavirus ou Covid-19.«Salons de coiffure en temps de Covid-19: les Burkinabè n’ont pas la tête aux cheveux», affiche à sa Une, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè. 

Selon le journal, «habituellement, les salons de coiffure sont bondés de monde les week-ends et les veilles de fêtes», ajoutant que ce 11 avril, veille de la fête Pascale, le constat était tout autre, car, justifie-t-il, «la pandémie du Covid-19 qui tue par millier dans le monde entier et qui depuis le 9 mars 2020 sévit au Burkina».

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien national, à travers sa rubrique ‘’L’autre regard », parle de «l’autre mesure barrière à prendre», évoquant la question de  la gestion de la chose publique au Burkina Faso. 

Le commentateur pose la question de savoir si «la lutte contre la pandémie du coronavirus serait-elle en train de révéler une crise de confiance entre gouvernants et gouvernés sur la gestion de la chose publique au Burkina ?».  

Pour lui, les commentaires des activistes sur les réseaux sociaux ou des citoyens dans les émissions interactives, induisent une réponse par l’affirmative à cette interrogation.

Toujours à propos de Covid-19, Sidwaya titre : «Covid-19 au Burkina Faso: 14 nouveaux cas confirmés, 49 guérisons et 2 décès à la date du 14 avril».

Le même journal arbore: «Météorologie: Ouagadougou dans un nuage de poussière», informant que le Burkina Faso est sous une couche de poussière venue du Sahara depuis, hier mercredi 15 avril 2020. 

Et de souligner qu’il était difficile de circuler sur les grandes voies de Ouagadougou, au point qu’il fallait redoubler de vigilance pour éviter d’éventuels accidents.

A ce sujet, Le Pays (privé) fait observer que concernant cette suspension poussiéreuse, «une amélioration (est) attendue aujourd’hui et demain».

Le confrère explique que selon l’Agence nationale de la météorologie (ANAM), cette nappe de poussière qui provient du Mali, persistera pendant 48 heures et affectera la visibilité par endroits.

La dette de l’Afrique au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce mercredi continuent d’aborder l’actualité nationale et internationale marquée par la pandémie à coronavirus (Covid-19), notamment l’appel à l’annulation de la dette des pays africains.«Moratoire de 20 milliards pour les 76 pays pauvres: Tout compte fait, ça incite l’Afrique à bosser dur», affiche Aujourd’hui au Faso (privé), rappelant que dans son grand oral télévisuel du lundi 13 avril dernier, le président français, Emmanuel Macron a vivement prôné une annulation de la dette africaine.

Selon l’éditorialiste du journal, c’est dans ces moments sombres que le continent a plus besoin d’un coup de pouce avec l’annulation de sa dette.

«Poétiquement enrobé et avec un réalisme imparable sur le caractère intangible de la mort due au coronavirus en Europe, aux USA comme en Afrique, Macron s’est dit convaincu qu’une annulation de la dette était vitale pour les Africains», écrit Aujourd’hui au Faso.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité‘’, sous le titre : «Dette africaine: Si le virus de la solidarité pouvait être aussi contagieux…».

Il souligne que c’est à la faveur de sa quatrième adresse solennelle à ses compatriotes depuis l’apparition du coronavirus que le président Emmanuel Macron a eu «ces mots de compassion et de solidarité à l’endroit du continent noir, dont il s’est fait, une fois de plus, l’avocat et le porte-parole».

Et de préciser que «cette demande d’annulation de la dette avait été déjà faite par de nombreux Etats africains de même que par le souverain pontife, le pape François, lors de sa bénédiction urbi et orbi à l’occasion de la célébration de Pâques».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya reprend à sa Une, les propos du ministre burkinabè de l’Economie et des Finances, Lassané Kaboré qui considère que l’allègement de la dette du Burkina constitue «un signal important».

Quant au quotidien privé Le Pays, il publie la réaction des hommes politiques burkinabè à propos de l’appel à l’annulation de la dette des pays africains.

Le même journal, dans son commentaire intitulé ‘’Sur la braise », évoque les secteurs d’activités impactés par le Covid-19 au Burkina Faso, s’interrogeant: «Et si l’on réajustait les mesures présidentielles ?».

Pâques et coronavirus à la Une des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi traitent essentiellement de la maladie à coronavirus (Covid-19), notamment les mesures et actions entreprises pour éviter la propagation de la pandémie qui a affecté la célébration de la fête chrétienne de Pâques.«Paques 2020: Quand le Covid-19 le dispute à la galère», titre le quotidien privé Le Pays qui publie également l’appel à la solidarité du cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou.

Dans sa rubrique ‘’Révélations », le même journal renseigne que le Mouvement patriotique pour le salut (MPS) de l’ancien Premier ministre Yacouba Isaac Zida, demande au président du Faso et aux ministres de céder un mois de salaire, en vue de lutter contre le coronavirus.

Sidwaya, le quotidien national, arbore, de son côté: «Fête de Pâques à Ouagadougou: Le Coronavirus au menu», soulignant qu’«en raison de la pandémie du coronavirus, quelques familles, dans la capitale burkinabè, ont célébré (dimanche dernier) la résurrection du Christ dans la sobriété et en respectant les gestes barrières».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, il évoque le sujet dans son ‘’Regard sur l’actualité », sous le titre: «Résurrection du Christ: la drôle de Paques».

A en croire le confrère, «jamais fête de Pâques aura été aussi morose». «Déjà en temps normal chez nous, elle a beau être, du point de vue spirituel, l’une des plus importantes, sinon la plus importante  du christianisme, elle ne donnait pas lieu à une débauche de beuveries et de ripailles, comparée à Noël», fait remarquer L’Observateur Paalga.

«Mobilisation financière contre les effets pervers  post-Covid-19 en Afrique: Mission impossible pour les +4 fantastiques+ de l’UA ?», s’interroge Aujourd’hui au Faso, quotidien privé.

Selon le journal, Cyril Ramaphosa le n°1 sud-africain et patron en exercice de l’Union africaine (UA) a désigné quatre personnalités, «trois hommes dont les barbes ont blanchi sous le harnais des arcanes financiers et une femme qui a su aussi bien nouer son pagne dans les salons cosy des institutions financières internationales pour défendre l’Afrique, et qui a été grande argentière de son pays le Nigeria, +4 fantastiques+ donc pour ce boulot».

Evoquant les chiffres relatifs à la pandémie au niveau national, Aujourd’hui au Faso affiche: «515 cas confirmés, 170 guérisons et 28 décès».

Le Covid-19 domine le menu de la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè visités par APA ce samedi privilégient l’information relative à la pandémie de coronavirus (Covid-19), notamment les mesures pour y faire face.Lefaso.net rapporte qu’il y a un mois, soit le 9 mars 2020, le Burkina Faso enregistrait ses premiers cas de Coronavirus, soulignant que «depuis, c’est une course contre la montre avec un virus invisible qui a bouleversé la vie des Burkinabè comme il continue à le faire dans le reste du monde».

Ce journal en ligne fait remarquer qu’aujourd’hui, le Burkina Faso est le pays le plus touché de la sous-région (443 cas à la date du 8 avril), mais aussi celui qui compte le plus grand nombre de cas de guérisons (146 guéris).

«Covid-19 au Burkina: 5 nouveaux cas, 3 guérisons, 2 décès», affiche, de son côté, Fasozine.com qui précise que ces chiffres constituent la situation de la maladie à Coronavirus au Burkina Faso à la date du 9 avril 2020.

Wakatséra.com, quant à lui, fait observer que le Professeur Martial Ouédraogo, coordonnateur national de la réponse à l’épidémie de Coronavirus, a soutenu vendredi à Ouagadougou, face à la presse, que «le dépistage n’est pas la seule solution» pour circonscrire la pandémie qui a atteint à ce jour, 448 personnes au Burkina. 

Selon le confrère, pour Pr Ouédraogo, il faut «plutôt mettre l’accent sur le civisme» pour le respect des consignes sanitaires.

Pendant ce temps, Burkina24.com revient sur le communiqué de la Banque mondiale publié jeudi dernier dans laquelle l’institution évoque les conséquences fâcheuses du Covid-19 en Afrique. 

A en croire Burkina24.com qui se fie au document de la Banque mondiale, «cette pandémie a un impact considérable sur la croissance en Afrique subsaharienne qui, selon les prévisions, devrait chuter brutalement de +2,4% en 2019 à une fourchette comprise entre -2,1 et -5,1% en 2020».

Et de mentionner qu’il s’agit de la première récession dans la région depuis plus de 25 ans.

Burkina24.com aborde aussi«les recettes présidentielles contre le Covid-19 (qui) font le buzz», parlant de l’Ouganda et de la Guinée.

Le média en ligne relate que les présidents ougandais et guinéen, Yoweri Museveni et Alpha Condé font le buzz sur la toile. «L’un pour s’être spontanément converti en coach sportif et l’autre pour sa recette pas moins  insolite, tous deux dans la veine des solutions anti-coronavirus».

Religion et coronavirus au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi traitent de la pandémie du coronavirus (Covid-19), en lien avec la religion, notamment la fête de Pâques prévue pour ce weekend.Ainsi, le quotidien national Sidwaya publie une interview dans laquelle l’Abbé Paul Dah, chargé de communication de la Conférence épiscopale Burkina-Niger,  revient sur l’origine de la fête de Pâques ainsi que les mesures prises par l’église catholique pour permettre aux chrétiens de passer ce moment exceptionnel, dans le contexte de coronavirus.

Le confrère reprend à sa Une les propos du prêtre qui dit que pour la célébration de la fête sous coronavirus, «il est demandé aux chrétiens de vivre la Pâques en intériorité».

Dans son ‘’Dialogue intérieur », Le Pays (privé) met en exergue: «Pâques 2020: la religion à l’épreuve du Covid-19», soulignant que cette année, la fête «s’annonce des plus moroses, d’autant plus que les célébrations se feront sans les fidèles».

L’éditorialiste se demande: «Pour nous Africains, habitués à passer nos fêtes dans la convivialité, qu’est-ce que Pâques si on ne peut pas aller à l’église, rendre visite à ses proches, recevoir des invités et partager un repas dans la gaité ?».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, pour sa part, publie le message de Pâques de la Fédération des églises et mission évangéliques (FEME), avec pour titre: «L’amour de Dieu pour l’humanité n’a pas changé».

Le journal relate que dans son message, la FEME rappelle l’amour de Dieu pour l’humanité et exhorte les citoyens à garder l’espoir.

L’Observateur Paalga indique qu’«à quelques jours de la célébration de la fête de Pâques, summum de l’année liturgique catholique, le curé de la paroisse de l’Immaculée conception de Ouagadougou, l’abbé Vincent Ilboudo, a invité les fidèles à prier en famille et à suivre le triduum pascal via la radio Avé Maria et la télé Maria».

Le confrère fait remarquer que la commémoration de la résurrection du Christ sera célébrée cette année sans le grand rendez-vous dans les temples à cause du Covid-19.

Société et coronavirus au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce jeudi matin abordent des sujets liés essentiellement à la société et à la pandémie de la maladie du coronavirus (Covid-19).«Gratuité fontaines publiques: quand les Bobolais versent dans la démesure», titre L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè.

Selon ce journal, depuis le début de cette semaine, les gérants des bornes fontaines à Bobo-Dioulasso (capitale économique du Burkina) sont presque noyés par le nombre sans cesse croissant des consommateurs qui inondent quotidiennement les bornes fontaines pour leur approvisionnement.

«Une affluence occasionnée par les récentes mesures sociales prises par  le gouvernement burkinabè dans le cadre de la lutte contre le COVID-19 », rapporte L’observateur Paalga.

Et d’ajouter que «depuis, on assiste à une hausse vertigineuse de la consommation et les compteurs d’eau dans les fontaines publiques tournent sans discontinuer, du lever au coucher du soleil».

Pour sa part, Le Quotidien (privé) présente à sa Une, une image montrant l’affluence au niveau des bornes fontaines à Ouagadougou, avec ce titre: «Gratuité de l’eau au niveau des bornes fontaines à Ouaga: Mesure effective, l’eau difficile à trouver».

De son côté, le quotidien national Sidwaya parle de «ces donneurs de sang qui bravent le coronavirus», publiant un reportage réalisé au Centre national de transfusion sanguine (CNTS) où, relate-t-il, «depuis deux jours, quelques donneurs bravent leur peur afin de sauver des vies».

Le même journal renseigne que le bilan de l’évolution de la pandémie  fait ressortir sept nouvelles guérisons et quatre nouveaux décès.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso (privé) présente les chiffres globaux donnés la veille à Ouagadougou, par le Service d’information du gouvernement (SIG), sous le titre: «Covid-19 au Burkina: 414 cas, 114 guérisons et 23 décès».

Quant au journal privé Le Pays, il arbore à sa Une, les propos de l’enseignant-chercheur en histoire, Dr Yacouba Banhoro qui dit: «Les mesures administratives prises contre le Covid-19 rappellent ces périodes tristes de notre histoire».

Le coronavirus revient à la charge dans les quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè parvenus mercredi à APA traitent en priorité de l’actualité relative à la pandémie du coronavirus (Covid-19).Ainsi, Sidwaya, le quotidien national, affiche: «Mesures sociales contre Covid-19: les détails dans le secteur de l’eau», informant que le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo, était face à la presse, hier mardi à Ouagadougou.

«Il s’est agi pour lui (ministre) de donner les détails sur les mesures sociales du chef de l’Etat dans son secteur», rapporte le journal.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso met en exergue : «Mesures sociales sur l’eau et l’assainissement: Ambroise Ouédraogo dévoile une cagnotte de 6,7 milliards pour amortir l’impact».

Pendant ce temps, Le Pays publie «la clé de répartition du budget du plan de riposte sanitaire» contre le Covid-19, d’un montant total de 77 milliards 900 millions 426 mille 21 francs CFA.

Le même journal rapporte qu’à travers une déclaration, le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) appelle à la transparence dans la gestion des fonds alloués à la lutte contre la propagation de la pandémie du coronavirus au Burkina Faso.

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il fait un zoom sur les déplacés internes de la région du Centre-nord, mentionnant: «Ils ont fui le terrorisme, ils redoutent maintenant le Covid-19».

Dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité », L’Observateur Paalga revient sur l’éventuelle réouverture des marchés, titrant : «Attention, danger de mort !».

Selon le journal, les autorités communales de Ouagadougou, ville la plus touchée du pays, qui compte le plus grand nombre de cas de contamination au Covid-19 en Afrique de l’ouest, envisagent de reconsidérer l’une des mesures phares dans la prévention du coronavirus.

«Alors qu’on attendait d’elles (autorités communales) une application rigoureuse des consignes de riposte à la pandémie», commente L’Observateur Paalga, déplorant que «les autorités communales de la capitale ont choisi tout simplement de faire dans le relâchement suicidaire».

Politique, coronavirus et nécrologie au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement le décès, la veille, de l’homme de presse et de culture, Moustapha Thiombiano, sans oublier l’actualité relative à la pandémie de Coronavirus (Covid-19) et à la politique.Dans sa rubrique ‘’Mardi politique », le quotidien privé Le Pays donne la parole au Pr Mamoudou Hama Dicko, président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA, opposition) qui déclare, au sujet du scrutin couplé du 22 novembre 2020, que «la date des élections est intouchable».

Pour sa part, Le Quotidien (privé) met en exergue les propos du président de l’Alternative patriotique panafricaine/Burkindi, Dr Adama Coulibaly.

Celui-ci affirme que «l’une des solutions au problème du Burkina, c’est d’envoyer à la retraite cette classe politique obsolète et largement corrompue». 

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, cite le ministre de la Justice, Garde des sceaux, René Bagoro qui revient sur la libération de 1207 prisonniers, soutenant: «Ne confondons pas remise de peine et grâce présidentielle». 

Le journal rappelle que le conseil des ministres du 2 avril 2020 a décidé d’une remise totale de peine privative de liberté au profit de 1207 condamnés en raison de la crise sanitaire née de la pandémie du Covid-19.

Evoquant la lutte contre le coronavirus, Le Pays Publie «le cri de cœur du Cardinal Philippe Ouédraogo».

Quant au quotidien national Sidwaya, il arbore: «Covid-19: plus d’un milliard F CFA pour soutenir la culture», informant que le point de l’évolution de la pandémie fait ressortir «18 nouvelles guérisons». 

Le même journal, à travers son ‘’Trait de plume », parle de «la réplique de Idriss Déby», soulignant que «lorsque l’Armée nationale tchadienne (ANT) a perdu plus de 90 hommes lors d’une attaque de la secte terroriste Boko Haram, dans la province du Lac, le 23 mars dernier, le chef de l’Etat, Idriss Deby Itno, avait promis une réplique foudroyante». 

Et de relever qu’«aujourd’hui, l’on est tenté de lui donner raison au regard des nouvelles qui viennent du front».

Sidwaya renseigne également que la presse burkinabè est en deuil, précisant que «Moustapha Thiombiano a tiré sa révérence».

A ce propos, Aujourd’hui au Faso (privé) fait observer que c’est un monument de la presse notamment audiovisuelle qui vient de ranger définitivement le micro. 

Selon le confrère, Moustapha Thiombiano était présenté comme l’un des pionniers de la radio en Afrique noire, si bien que le qualificatif de première radio libre d’Afrique collait bien à la sienne Horizon FM. 

«A travers cette radio, il a permis à de grandes figures du journalisme burkinabè de mettre le pied à l’étrier et faire leurs armes dans ce métier», écrit Aujourd’hui au Faso.

Parlant de ce décès, L’Observateur Paalga affiche: «Moustapha Thiombiano: la boite à idée s’est refermée définitivement».

Les journaux burkinabè publient des analyses sur le coronavirus

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce lundi évoquent la situation nationale relative à la maladie de Coronavirus (Covid-19), notamment des analyses et commentaires sur la pandémie.Le quotidien privé Le Pays revient sur le message prononcé, le jeudi 2 avril dernier par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, en affichant: «Mesures d’accompagnement annoncés par le chef de l’Etat: Satisfaisantes pour les uns, insuffisantes pour les autres». 

Même journal présente à sa Une, l’image du président de la Société des éditeurs de presse privée (SEP), Boureima Ouédraogo qui, réagissant au discours du président Kaboré, déclare: «La SEP veut des +propositions concrètes+».

De son côté, le quotidien national Sidwaya publie l’analyse de l’économiste-fiscaliste, expert en développement international, Dr Janvier Kini qui estime qu’«il y a des mesures de favoritisme et d’équité» dans les mesures d’accompagnement proposés par le président du Faso. 

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso publie une interview de l’économiste et enseignant-chercheur Dr Eric Relwendé Sawadogo.

Selon le journal, l’interviewé estime que «les annonces faites jeudi par le président du Faso devraient être accompagnées de mesures à long terme pour faire face à cette crise dont les effets, d’après lui, s’étaleront sur au moins trois ans».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso (privé) renseigne que dans la lutte contre le Covid-19, les dépistages ont débuté dans trois laboratoires de Ouagadougou, la capitale.

Revenant sur les derniers  chiffres livrés par le Service d’information du gouvernement (SIG), Sidwaya mentionne:  «Covid-19: 24 nouvelles guérisons, 27 (nouveaux) cas confirmés». 

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso est davantage exhaustif quand il parle de «345 cas confirmés, 90 guérisons et 17 décès». 

Dans son éditorial intitulé: «Riposte coronavirus en Afrique : D’Abidjan à Pretoria, anxiété et attente des pics épidémiques», Aujourd’hui au Faso fait remarquer qu’à la date d’hier 5 avril, le continent comptait 8 536 cas avérés, avec 360 décès, et 710 guéris.

«L’Afrique cahin cahan s’accroche, se barricade, sensibilise, sévit et essaie d’avoir la suprématie sur son rapport mortel avec le coronavirus, qui hélas poursuit sa propagation contagieuse et létale selon les chiffres officiels, qu’on sait en-deçà de la réalité, au regard de la faiblesse des tests, et de la vétusté ou de l’inexistence des instruments d’estimation», commente l’éditorialiste.

La presse en ligne burkinabè à fond sur le Covid-19

Les médias en ligne burkinabè continuent de commenter l’actualité nationale et internationale dominée par la pandémie de coronavirus (Covid-19).«Covid-19: le salut viendra-t-il du Burkina?», s’interroge Fasozine.com, avant de relater qu’après le Béninois Valentin Agon avec son produit « Apivirine », testé sur des malades du Covid-19 au Burkina Faso avec un résultat « satisfaisant », c’est au tour du formateur, chercheur burkinabè en phytothérapie et médecine, Hermann Sawadogo, de proposer un autre remède au Covid-19 aux autorités burkinabè.

Selon ce journal en ligne, les produits que propose le pasteur Hermann Sawadogo sont faits à base de plantes et le premier traite à titre préventif alors que le second le fait à titre curatif.

Pour sa part, Lefaso.net fait un «retour sur l’essentiel des mesures annoncées par le Chef de l’Etat», dans son message à la nation, prononcé jeudi.

«Des entreprises aux médias en passant par les couches vulnérables des marchés et yaars (marché de taille moyenne, en langue nationale mooré, Ndlr), une batterie de mesures ont été annoncées par le président du Faso, Roch Kaboré, afin de soulager le peuple burkinabè dans ce contexte de crise sanitaire marquée par le Covid-19. Retour dans cette infographie sur l’essentiel de ces mesures», écrit le confrère.

Quant à Burkina24.com, il met en exergue: «Covid-19: Le Burkina passe le cap des 300 contaminés», renseignant que le Burkina Faso totalise à la date du 2 avril 2020, 302 personnes contaminées (199 hommes et 103 femmes).

Pendant ce temps, Wakatséra.com présente ce titre exclamatif: «Covid-19: les Africains encore pris pour cobayes!».

«Révoltant! Scandaleux! Incroyable! Choquant! Honteux! Aucun qualificatif n’a été de trop pour condamner ces propos de deux scientifiques qui discutaient de la possibilité de tests de vaccin contre la maladie à coronavirus», commente le journal en ligne.

Et d’ajouter que «les réactions spontanées se sont enchaînées pour exprimer la colère de ces millions d’Africains comparés à des inconscients, +des prostituées hautement exposées et qui ne se protègent pas et sur lesquelles on essaie des choses+».

Les quotidiens burkinabè à fond sur les mesures contre le Covid-19

Les mesures socio-économiques annoncées, la veille par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, pour faire face aux effets engendrés par la pandémie de Coronavirus (Covid-19), constituent le principal sujet à la Une des quotidiens burkinabè ce vendredi.«Message du président du Faso à la Nations: Plusieurs mesures d’accompagnement prises», arbore le journal privé Le Quotidien, publiant également la «liste des 1 207 prisonniers graciés».

Pour sa part, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso affiche: «Mesures socioéconomiques anti-Covid-19 au Burkina: Roch dégaine la grosse artillerie pour soulager ses compatriotes». 

Selon le journal, «hier donc, pour sa seconde prestation télévisuelle dans le cadre de la gestion du coronavirus, le président du Faso a égrené un interminable chapelet de mesures, pour adoucir la détresse de ses compatriotes, empêtrés habituellement dans une survie routinière qu’est venu corser le terrorisme et les différentes frondes sociales et le coronavirus».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya mentionne en première page: «Covid-19: Le président du Faso annonce 394 milliards pour accompagner les populations vulnérables et relancer l’économie».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, ne dit pas autre chose lorsqu’il titre: «Lutte contre le coronavirus : Roch sort l’artillerie socio-économique». 

Le confrère fait observer qu’«au Burkina, la pandémie du coronavirus qui secoue la planète entière depuis trois bons mois avait en effet frappé le saint des saints, puisque pas moins de six ministres avaient été testés positifs. Tant et si bien qu’on avait droit à des e-Conseils des ministres pour ne pas au moins donner l’impression qu’il n’y avait plus personne à la barre du navire battant pavillon burkinabè». 

L’Observateur Paalga rapporte aussi «les confidences d’une personne guérie» de coronavirus.

Il s’agit du ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, le Pr Stanislas Ouaro qui, relate le journal, avait rendu public son statut de personne contaminée au COVID-19 sur les réseaux sociaux, le 19 mars dernier. 

«Deux semaines après, c’est à travers ce même canal qu’il a informé de sa rémission», écrit L’Observateur Paalga qui dit avoir eu un entretien téléphonique avec le ministre Ouaro, dans la soirée du 1er avril.

Coronavirus et nécrologie au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè continuent de commenter, ce jeudi, l’actualité nationale dominée par la pandémie de coronavirus (Covid-19), sans oublier d’évoquer le décès de Pape Diouf.Le journal privé Le Pays revient sur la mort de l’ancien président de l’Olympique de Marseille (OM), Pape Diouf, «emporté par le coronavirus».

Selon le quotidien, âgé de 68 ans, Pape Diouf, «personnalité influente du football français et africain», est décédé le mardi 31 mars dernier, alors qu’il devrait être transféré en France.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, aborde cette nouvelle dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité » où il affiche: «Le tacle mortel du +dossard 19+».

Le confrère précise qu’il s’agit de la première victime du Covid-19 sur le sol sénégalais, après avoir relevé qu’«il (Pape Diouf) avait été testé positif et placé en détresse respiratoire à l’hôpital de Fann à Dakar et un avion médicalisé devrait l’évacué, ce mardi fatidique sur la France».

L’Observateur Paalga, fait observer qu’une véritable compétition de titres (de journaux) a accueilli la mort de Pape Diouf.

Le Pays, dans une ‘’note triste » informe que l’ex-patron de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE), Henri Bruno Bessin est décédé, hier mercredi 1er avril 2020, des suites de maladie.

Evoquant la pandémie de coronavirus, le même journal renseigne que suite la mesure de confinement des cités universitaires à Ouagadougou, «des étudiants (sont) en colère après une altercation avec des forces de l’ordre».

Et de préciser que les étudiants mécontents sont ceux de la cité universitaire de Kossodo, située à la sortie nord de la capitale burkinabè.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso arbore: «Confinement des cités universitaires à Ouaga: Mesure respectée à la Patte d’Oie, échauffourées à Kossodo».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya, publie une interview du juriste et homme politique, Me Ambroise Farama, président de l’Organisation des peuples africains-Burkina Faso (OPA-BF) qui déclare à propos du coronavirus que «cette pandémie nous donne l’occasion de repenser le monde».

Le journal publie aussi un communiqué du Service d’information du gouvernement (SIG) relatif au point de la maladie, à la date du 31 mars 2020, faisant ressortir, entre autres, «14 nouvelles guérisons et 2 décès». 

Aujourd’hui au Faso, de son côté, met en exergue un bilan global, sous le titre: «Covid-19 au Burkina: 282 cas positifs, 46 guérisons et 16 décès».

Faits de société et Covid-19 à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi traitent largement de la pandémie de coronavirus (Covid-19) et des faits de société.Dans sa rubrique ‘’Révélations », le quotidien privé Le Pays titre : «Exploitation de l’or au Burkina : un expatrié activement recherché pour fraude».

Selon le journal, un avis de recherche a été lancé par le ministère des Mines et des Carrières, le 30 mars 2020 à l’encontre d’un expatrié du nom de Bernard Girard.

«D’origine française, le sieur Girard est activement recherché par la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BINAF) +pour fait de fraude à la commercialisation de l’or, de blanchiment de capitaux et d’émission de chèques sans provision+», rapporte Le Pays.

Le même confrère renseigne qu’une dame a été interpellée après avoir appelé, dans un commentaire sur les réseaux sociaux, à l’assassinat du leader syndical, Bassolma Bazié, par ailleurs, secrétaire général de la Confédération générale de travail du Burkina (CGT-B). 

Quant à Sidwaya, le quotidien national, il parle du «Village de Sankouy: l’+ancêtre+ oublié de Ouagadougou».

Le confrère rappelle que le village de Sankouy (province du Kadiogo), dont l’un des clans descend de Naaba Oubri, a joué un rôle central dans l’ancien empire des Mossés. 

«Les gardiens des fétiches du Moogho y habitaient. A l’origine de l’actuel Ouagadougou, cette localité située entre les quartiers Wemtenga et Dagnoën, est aujourd’hui méconnue ou reléguée aux oubliettes», relate Sidwaya.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè revient sur la maladie de coronavirus, notamment, «la vie des Ouagalais sous couvre-feu».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso affiche: «Lutte contre Coronavirus au Burkina Faso: les tradipraticiens veulent apporter leur grain de savoir».

Sidwaya, met en exergue le dernier bilan de la maladie, faisant état de «246 cas confirmés, 8 nouvelles guérisons», avant de souligner que «la LONAB (Loterie nationale du Burkina, Ndlr) débloque 250 millions de FCFA».

A travers sa rubrique ‘’Mardi politique », Le Pays, de son côté, donne la parole au député Alexandre Sankara qui déclare: «Il y aura un après-coronavirus avec à la clé une crise économique et sociale».

Le coronavirus s’impose aux quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent largement l’actualité nationale marquée par la pandémie de coronavirus (Covid-19).Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso rapporte que le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF) était face à la presse, le vendredi 27 mars 2020 à Ouagadougou, pour informer l’opinion publique de l’entame de démarches auprès des autorités pour un accompagnement des commerçants des 36 marchés fermés à cause du Covid-19.

Quant à Le Quotidien (privé), il affiche: «Lutte contre le Covid-19 au Burkina: un important lot de matériels médicaux venu de Chine».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, mentionne: «Don de matériel médical chinois au Burkina: La caverne d’Alibaba».

«Coronavirus au Burkina: 207 cas et 11 décès à la date du 28 mars», arbore en première page, pour sa part, le quotidien national Sidwaya qui précise également que le nombre de guérison est passé de 9 à 21 à la même date.

Dans son éditorial, Sidwaya exhorte à «garder le moral», car développe-t-il, «les nouvelles qui nous parviennent du front médical sont plutôt bonnes. Si tant est que des remèdes sont en phase de test avancé».

De son côté, Le Pays (privé) met en exergue: «Lutte contre le coronavirus au Burkina : La LCB (Ligue des consommateurs du Burkina) met en garde des pharmaciens».

Le même journal informe que l’Unité d’action syndicale (UAS) plaide pour la suspension de certains impôts et taxes, ajoutant que le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) condamne «une politique inadaptée».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga revient sur la mesure relative à la mise en quarantaine de Ouagadougou, soulignant le «mélange d’application stricte et de sensibilisation».

Evoquant la même décision gouvernementale, Sidwaya fait observer que «des usagers défient la mesure sur la RN1 (Route nationale N°1 reliant les deux capitales Ouagadougou et Bobo-Dioulasso)».

Soumaïla Cissé et Coronavirus se partagent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi continuent de commenter l’actualité nationale relative aux mesures prises pour endiguer la propagation de la maladie de coronavirus, sans oublier le rapt de l’opposant malien Soumaïla Cissé.«Rapt du chef de file de l’opposition au Mali: Qui en veut à ‘’Soumi » ?», s’interroge Aujourd’hui au Faso (privé) qui relate que Soumaïla Cissé, potentiel président de la République malienne, Chef de file de l’opposition du Mali, a été enlevé dans son propre pays.

Le journal précise que c’est lors de la tournée de campagne pour les législatives dont le 1ertour est prévu pour le 29 mars prochain que le président de l’Union pour la république et la démocratie (URD) Soumaïla Cissé, accompagné d’une délégation forte d’une dizaine de personnes a été enlevé dans la localité de Koumaira, dans la région de Tombouctou.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè parle d’ «obsession électorale dans un climat tendu».

Le confrère se fait le relais de «quelques-unes des questions qui agitent l’opinion publique malienne, encore sous le choc, après la nouvelle de la disparition du principal challenger d’Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) à la dernière présidentielle.

Il se demande précisément : «Où est SoumaïlaCissé, le chef de file de l’opposition malienne ? Qui l’a enlevé en début d’après-midi le mercredi 25 mars ? Que va faire le gouvernement malien pour le retrouver, lui qui déclare que « toutes les dispositions pratiques sont prises » à cet effet ? 

Selon L’Observateur, il s’agit d’un enlèvement qui a volé la vedette aux premiers cas de contamination au Covid-19 et au discours présidentiel sur les mesures qui s’imposent pour en limiter la propagation.

Evoquant l’actualité nationale marquée par le Coronavirus, le m^me journal renseigne que «le gouvernement décrète l’état d’alerte sanitaire», avant de faire remarquer que «le monde s’effondre pour les commerçants».

De son côté, le quotidien national Sidwaya arbore : «Coronavirus : la bière ne coule plus à flot dans les maquis», soulignant que «les activités culturelles (sont) +grippées+».

Pendant ce temps, le journal privé Le Pays affiche: «Coronavirus au Burkina : Huit ville mises en quarantaine», là où Aujourd’hui au Faso cite les villes concernées que sont : Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Boromo, Houndé, Dédougou, Banfora, Manga et Zorgho. 

Nécrologie et Coronavirus, en vedettes dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent l’actualité relative à la pandémie de coronavirus (Covid-19), mettant en exergue le décès, la veille, de l’artiste musicien camerounais, Manu Dibango.«Musique: Manu Dibango a rangé sa trompette», titre le quotidien national Sidwayaqui précise qu’«hospitalisé depuis plusieurs jours, après avoir été contrôlé positif au coronavirus, le saxophoniste camerounais et légende de l’afro-jazz, manu Dibando est décédé le mardi 24 mars 2020, à l’âge de 86 ans».

Aujourd’hui au Faso (privé) affiche, à ce sujet: «Mort de Manu Dibango du coronavirus: Il laisse le Soul Makossa éternel».

Selon le journal, «après Aurlus Membele, emporté par le virus à couronne, ce mal du siècle, voici que le Covid-19 emporte sur ses ailes mortelles l’immense et virtuose Manu Dibango et son souffle qui convertissait l’air divin en symphonie céleste».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, s’exclame: «Décès Manu Dibango : ça y est, le Covid-19 a cassé le moteur !».

Le même journal reprend à sa Une, les propos du pasteur Henri Yé, président de Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) qui déclare: «Il faut que les pasteurs aient plus de retenue et de discernement». 

L’homme de Dieu interrogé par L’Observateur Paalga, se prononce ainsi au sujet des mesures prises pour éviter la propagation du Coronavirus au Burkina.

Pendant ce temps, le journal Le Quotidien renseigne qu’à propos de la lutte contre le Coronavirus dans la région du Centre, «36 marchés et yaars (marchés de taille moyenne, en langue nationale mooré) seront fermés du 26 mars au 20 avril 2020».

A en croire Sidwaya, «les acteurs saluent la décision (de fermer les marchés et yaars) même si…».

A ce sujet, Le Pays (privé) reprend, en première page, les propos d’un commerçant qui avoue qu’avec la mesure concernant la fermeture des marchés «c’est une autre maladie qui va se déclencher».

Evoquant l’évolution de la maladie au Burkina Faso, Le Pays fait observer que le bilan établi, la veille, fait état de 114 cas confirmés et de sept guérisons.

 

Les effets du Covid-19 barrent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens du Burkina Faso continuent de commenter, ce mardi, l’actualité nationale relative à la maladie de Coronavirus (COVID-19), notamment, les effets dus aux mesures prises en vue d’endiguer la propagation de la pandémie dans le pays.«Suspension des transports en commun au Burkina: Toutes les gares fermées», arbore le journal privé Le Quotidien qui informe que depuis hier lundi, la mesure de fermeture des gares routières du pays est en vigueur et entre dans la lutte contre la propagation du COVID-19.

A ce propos, le quotidien national Sidwaya affiche : «Transports en commun : Coronavirus arrête les passagers».

Selon le journal qui a fait le constat à Ouagadougou, la mesure de suspension de voyage de personnes d’une localité à une autre au Burkina Faso, a été respectée par l’ensemble des sociétés de transport de la capitale.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, fait observer que les «cars (sont) en arrêt», mais les «passagers (sont) en détresse».

Le même journal parle de la «fermeture des grands marchés et yaars (marchés de taille moyenne, en langue nationale mooré, Ndlr) de la capitale », avant de se demander: «Vers un confinement total à Ouaga et à Bobo ?».

A en croire L’Observateur Paalga, l’information a été donnée hier 23 mars par le Service d’information du gouvernement, à Ouagadougou, à l’occasion du point de presse quotidien animé par le Pr Martial Ouédraogo, coordonnateur national de la riposte à l’épidémie. 

«Aussi, pour contenir la propagation du Covid-19, le Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) a recommandé le confinement total de Ouaga et Bobo», peut-on lire.

Evoquant le bilan au Burkina Faso de la pandémie, à la date d’hier, Sidwaya renseigne que «le compteur passe de 75 à 99 cas confirmés», là où Le Pays (privé) mentionne: «99 cas confirmés dont 1 à Banfora».

Sous le titre: «Pandémie de coronavirus : les matières premières en souffrance», Aujourd’hui au Faso informe que «face à la pandémie du coronavirus qui dicte sa loi dans plusieurs pays du monde, l’économie fait grise mine». 

Selon plusieurs analystes, écrit le journal, ces dévissements boursiers constituent une mauvaise nouvelle pour l’Afrique. 

Démentant une rumeur ayant circulé, la veille à Ouagadougou, Aujourd’hui au Faso titre: «Pandémie de coronavirus : +Roch Kaboré est sain et sauf+, selon la présidence du Faso».

Elections en Guinée et Coronavirus au menu quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent de l’actualité nationale marquée par la pandémie de coronavirus (Covid-19), sans oublier l’international, avec les élections qui se sont déroulées, la veille, en République de Guinée.Dans sa rubrique ‘’Commentons l’évènement », L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, affiche: «Guinée: Elections au forceps pour un désir d’éternité».

Selon le journal, «envers et contre tout et tous, le président guinéen, Alpha Condé, a organisé hier dimanche le double scrutin législatif et référendaire auquel il tenait tant comme si sa vie en dépendait».

Et de faire remarquer qu’il s’est agi d’«une consultation boycottée par la frange la plus représentative de l’opposition pour qui la nouvelle loi fondamentale que les Guinéens vont adopter va permettre au locataire du palais de Sékhoutouréya d’y renouveler, à 82 ans, son bail après y avoir déjà passé une décennie».

L’Observateur Paalga relate que «comme il fallait s’y attendre, cette élection au forceps se sera déroulée dans des conditions chaotiques: un joyeux désordre dû aux multiples reports et au couplage improvisé ainsi que des échauffourées et des actes de violence à travers tout le pays : jets de pierres, dressage de barricades, pneus brûlés, attaques de bureaux de vote, incendies de commerces et de matériel électoral, etc.».

De son côté, Aujourd’hui au Faso (privé) se pose cette question : «Alpha Condé a son double scrutin: Et maintenant, qu’en fera-t-il ? ».

A en croire le confrère, c’est un corps électoral expurgé des 2,5 millions de doublons diversdénoncés par les experts de la CEDEAO qui s’est donc rendu dans les isoloirs hier 22 mars pour élire des députés et dire oui ou non au référendum constitutionnel.

Pendant ce temps, Le Pays (privé), à travers sa ‘’Contre-analyse », mentionne que «l’on peut prendre le risque de dire que les législatives et le référendum du dimanche 22 mars en Guinée, se sont tenus sur fond de deux virus : le COVID-19 et le Pr Alpha Condé».

Parlant de Coronavirus au niveau national, le même journal renseigne qu’à la date du 22 mars 2020, le Burkina Faso dénombrait 75 cas confirmés et quatre décès.

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien national ajoute que les chiffres de la coordination nationale de la réponse à l’épidémie de Covod-19 font ressortir qu’il y avait, à la date d’hier dimanche: «604 personnes confinées».

Le même journal indique que le couvre-feu instauré par le président du Faso pour éviter la propagation de la pandémie, est «respecté à contrecœur».

L’Observateur Paalga, quant à lui, met en exergue «une économie qui commence à toussoter», avant de parler de l’«épidémie gouvernementale». 

Ce journal fait observer que parmi les personnes touchées par le Coronavirus au Burkina Faso, figurent quatre membres du gouvernement. 

«Quand ils (les 4 ministres) ont été testés positifs, ils ont tous pris l’initiative d’informer le public, leurs proches et collaborateurs à travers des communiqués sur les réseaux sociaux», écrit L’Observateur Paalga. 

Politique et santé se paient la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi continuent de parler du coronavirus, sans oublier la politique marquée par la démission du ministre ivoirien des Affaires étrangères, Marcel Amon-Tanoh.Dans sa rubrique ‘’Focus », le quotidien privé Le Pays titre: «Démission de Marcel Amon-Tanoh: la conséquence du choc des ambitions», relatant que le ministre des Affaires étrangères de la Côte d’Ivoire, Marcel Amon-Tanoh, a annoncé, hier jeudi, sa démission du gouvernement. 

«Pour l’heure, il est difficile de donner les raisons exactes de cette démission», fait remarquer le journal.

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya rappelle que M. Amon-Tanoh a été l’un des plus proches collaborateurs du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, précisant qu’il a été successivement directeur de cabinet du président ivoirien, puis ministre des Affaires étrangères depuis novembre 2016.

Sous le titre : «Promulgation de la Constitution, démission de Tanoh en Côte d’Ivoire: La météo politique ivoirienne s’éclaircit», Aujourd’hui au Faso (privé) écrit que depuis hier jeudi 19 mars 2020, Marcel Amon-Tanoh, ne fait plus partie de l’exécutif ivoirien chapeauté par Amadou Gon Coulibaly. 

Il précise que c’est par une lettre de démission adressée au chef de l’État que le désormais ancien ministre des Affaires étrangères et fidèle d’Alassane Ouattara a décidé de rompre les amarres avec son «père spirituel».

Aujourd’hui au Faso croit savoir que «dans le fond, le divorce qui vient d’être acté, ne constitue pas véritablement une surprise, tant on voyait l’ancien directeur de cabinet du palais de Cocody poser les jalons de son départ du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP)». 

Evoquant l’actualité relative à la pandémie de Coronavirus, Aujourd’hui au Faso affiche: «33 cas confirmés au 19 mars», avant d’ajouter que «le comité de gestion (est) sur le pied de guerre».

A ce propos, Sidwaya met en exergue: «Coronavirus: le comité national de gestion fait le point», soulignant que «six nouveaux cas ont été enregistrés».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés annonce que 6 nouveaux cas dont un foyer à Houndé et celui des diplomates viennent ainsi allonger la liste des infectés à la date du 19 mars 2020. 

Le journal rapporte que ces informations ont été rapportées par le professeur Martial Ouédraogo lors du point de presse du gouvernement tenu hier jeudi à Ouagadougou. 

L’Observateur Paalga indique que «pour le coordonnateur national de la riposte à cette épidémie, la prudence est de rigueur».