Le Sénégal est en deuil. Ibou Faye, figure mythique de l’athlétisme, est décédé. Il laisse derrière lui un palmarès exceptionnel et un vide immense dans le monde du sport.
La ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a salué sa mémoire avec émotion :
« Champion d’Afrique du 400 m haies et du relais 4 × 400 m, il détient toujours le record national établi aux JO de 1996. Il a marqué l’histoire du sport sénégalais. »
Une carrière bâtie sur la gloire et le dépassement
Durant plus de dix ans, Ibou Faye a brillé sur les pistes du monde entier. Parmi ses exploits :
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Jeux africains : Or en 1995 (Harare) et 1999 (Johannesburg), Bronze en 2003 (Abuja)
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Championnats d’Afrique : Double or en 1996 (Yaoundé), Bronze en 1998 (Dakar)
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Jeux de la Francophonie : Bronze en 1994 (Paris)
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Jeux afro-asiatiques : Argent en 2003 (Hyderabad)
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Jeux olympiques 1996 (Atlanta) : Demi-finaliste au 400 m haies, 4e au relais 4 × 400 m avec un record national toujours en vigueur
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Championnats du monde : 7e au relais 4 × 400 m à Séville en 1999
Ses records personnels restent impressionnants :
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400 m haies : 48’’30
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400 m : 46’’45
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Relais 4 × 400 m : 3’00’’64 (record national)
Un héros national au parcours gravé dans l’histoire
Cinq fois champion du Sénégal, Ibou Faye était plus qu’un athlète. Il symbolisait la persévérance, l’engagement et l’excellence. Son nom est inscrit à jamais dans les annales du sport sénégalais.
Une perte immense pour la nation
Dans son hommage, la ministre a exprimé toute sa tristesse :
« Sa disparition est une perte immense pour l’athlétisme et pour tout le Sénégal. Qu’Allah l’accueille dans Son paradis. »
Un héritage immortel
Ibou Faye s’en va, mais son héritage reste vivant. Chaque médaille, chaque record, chaque course remportée raconte l’histoire d’un homme qui a tout donné pour élever le drapeau sénégalais. Le sport national perd une icône, mais le peuple gagne un héros éternel.