L’onde de choc est grande dans le monde culturel sénégalais. Ce mercredi, Waly Ibrahima Seck, figure adulée de la musique et fils du défunt chanteur Thione Seck, a été officiellement inculpé pour association de malfaiteurs et blanchiment de capitaux.
L’affaire, qui implique également Amadou Sall, fils de l’ancien président Macky Sall, tourne autour de la vente d’un véhicule. Selon la défense, une consignation de 210 millions de FCFA a été déposée dans le cadre de la procédure. Ce versement a permis au juge d’instruction d’accorder la liberté provisoire à l’artiste.
Mais son avocat a tenu à clarifier : « Cette consignation ne saurait être interprétée comme un aveu de culpabilité. Il s’agit simplement d’une disposition légale prévue par le code de procédure pénale », a-t-il martelé devant la presse.
À l’étranger lors de l’éclatement de l’affaire, le chanteur de 39 ans avait exprimé son souhait de se présenter devant la justice afin de lever toute zone d’ombre. Son audition, suivie de près par ses fans et largement commentée sur les réseaux sociaux, marque une étape importante dans une enquête qui se poursuit encore.
Icône de la jeunesse sénégalaise, héritier d’une dynastie musicale prestigieuse, Waly Seck voit son nom désormais associé à un dossier judiciaire brûlant. Une situation qui interpelle l’opinion publique, dans un pays où les questions de justice et de gouvernance restent au cœur des débats.