Le Sénégal Scelle son Partenariat avec la BERD

LUANDA – En marge des grands discours et des sessions plénières du 7ᵉ Sommet Union africaine – Union européenne, le Président Bassirou Diomaye Faye menait, ce lundi, une rencontre tout aussi stratégique. Face à Mme Odile Renaud-Basso, présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), le chef de l’État sénégalais a affûté les armes de la coopération économique.

Selon une note du gouvernement, les deux personnalités ont passé en revue les principaux axes de leur partenariat et fait le point sur l’état d’avancement des projets en cours. Au cœur des discussions : le processus d’installation de la BERD au Sénégal. Cette étape clé, soigneusement négociée, vise à renforcer l’ancrage institutionnel de la banque à Dakar, promettant un soutien financier accru et plus réactif pour les projets de développement du pays.

Une implantation stratégique pour des financements décisifs

La BERD, qui étend progressivement son influence en Afrique, est déjà un partenaire de poids pour le Sénégal. La banque accompagne plusieurs programmes dans des secteurs vitaux : les infrastructures, l’énergie, le développement du secteur privé et la transition verte. Son bureau à Dakar ne sera pas qu’une simple représentation ; il sera le levier opérationnel pour accélérer la mise en œuvre de projets structurants, essentiels à la vision économique du président Faye.

Cette rencontre bilatérale, tenue dans les coulisses du sommet de Luanda, illustre la stratégie diplomatique du Sénégal : profiter des grandes tribunes internationales pour consolider des partenariats concrets. Alors que le thème officiel du sommet est « Promouvoir la paix et la prospérité grâce à un multilatéralisme efficace », le Président Faye a montré que cette prospérité se construisait aussi par des poignées de main ciblées et des feuilles de route financières précises.

Au-delà du symbole, l’acte

L’implantation de la BERD à Dakar est bien plus qu’un symbole. C’est la promesse d’un accès facilité à des lignes de financement cruciales pour les ambitions de transformation économique du Sénégal. En attirant une institution de cette envergure, le pays confirme son attractivité et son sérieux, envoyant un signal fort aux autres investisseurs internationaux. À Luanda, le président Faye n’a pas seulement parlé de multilatéralisme ; il en a activé les leviers financiers.

Le Sénégal vise la CAN 2031-2035

DAKAR – Plus de trois décennies après avoir ouvert ses stades pour la CAN 1992, le Sénégal caresse un rêve : renouer avec les fièvres continentales. Le pays des Lions de la Teranga a officiellement déposé sa candidature pour accueillir l’une des éditions de la Coupe d’Afrique des Nations entre 2031 et 2035. Une ambition qui sonne comme une promesse de grand retour sur la scène footballistique africaine.

Échaudé mais pas découragé par l’échec de sa candidature pour la CAN 2027, le Sénégal joue désormais la carte de la patience et de la préparation. En visant un créneau au-delà de 2030, le pays s’offre le temps nécessaire pour parfaire son projet. L’objectif est clair : construire un dossier irréprochable pour la Confédération Africaine de Football (CAF), mûri par les leçons du passé et porté par une dynamique nouvelle.

Un héritage en construction : des JOJ 2026 à la CAN

Cette candidature ne sort pas de nulle part. Elle s’inscrit dans une stratégie sportive nationale ambitieuse, dont le point d’orgue sera l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) à Dakar en 2026. Cet événement majeur agit comme un catalyseur, accélérant la modernisation des infrastructures, comme le nouveau stade Me Abdoulaye Wade à Diamniadio, et la montée en compétence logistique.

Le Sénégal ne mise pas seulement sur la nostalgie. Il brandit un argumentaire solide : une expertise en construction, des infrastructures en cours de mise à niveau et un football national au zénith, après la victoire en CAN 2021. Le pays se présente en partenaire fiable et dynamique, capable d’offrir un écrin de choix à l’élite du football continental.

Une course ouverte, une décision dans les mois à venir

La bataille s’annonce néanmoins serrée. La CAF, qui a prolongé la période d’évaluation, a confirmé avoir reçu cinq dossiers officiels. Le Sénégal se mesurera à l’Angola, au Rwanda, à l’Éthiopie, ainsi qu’à une candidature conjointe du Mali et de la Guinée. Chaque pays apportera sa propre vision et ses atouts, faisant de cette compétition diplomatique un match à part entière.

La décision finale, attendue dans les prochains mois, scellera l’avenir footballistique du continent pour la prochaine décennie. Pour le Sénégal, c’est plus qu’une candidature ; c’est l’occasion d’écrire un nouveau chapitre de son histoire sportive et d’offrir à son peuple la fête du football qu’il appelle de ses vœux.

Luanda, Tremplin d’une Nouvelle Afrique

LUANDA – Ce lundi, la capitale angolaise bruisse d’une énergie particulière. Sous les ors des palais et dans les salles de conférence climatisées, près de 80 dirigeants africains et européens se croisent, sourires de circonstance et poignées de mains stratégiques. Mais dans ce ballet diplomatique bien rodé, un nouveau venu fait son entrée avec l’assurance tranquille de celui qui vient bousculer l’ordre établi : le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye.

Arrivé dimanche soir, le plus jeune chef d’État africain n’est pas venu à Luanda pour une simple tournée de politesses. Il y mène une offensive. Le thème du sommet, « Promouvoir la paix et la prospérité grâce à un multilatéralisme efficace », résonne comme une partition qu’il compte bien réorchestrer. Pour Dakar, ce 7e Sommet Union africaine–Union européenne, qui marque les 25 ans d’un partenariat parfois tiède, n’est pas une célébration. C’est une opportunité historique de redéfinir les règles du jeu international.

Le Sénégal, porte-voix d’un continent en quête de justice

Depuis son accession au pouvoir, la diplomatie de Bassirou Diomaye Faye se veut le fer de lance d’un rééquilibrage. À Luanda, sa feuille de route est claire : plaider pour un multilatéralisme où l’Afrique n’est plus un invité, mais un acteur à part entière dans les arènes du G20 et de l’ONU. Son discours est un mélange de fermeté et de pragmatisme. Il exige une réforme de l’architecture financière mondiale, un allègement du fardeau de la dette et un accès facilité aux financements. La sécurité, souvent définie par d’autres, doit, selon lui, être repensée pour coller aux réalités du terrain.

Face à lui, une Union européenne en repositionnement. Bruxelles brandit ses chiffres : premier partenaire commercial, accès sans droit de douane pour 90% des exportations africaines. Mais le Sénégal, et avec lui une bonne partie du continent, regarde au-delà de ces statistiques. L’enjeu n’est plus l’aide, mais le partenariat : investissements productifs, transfert de technologies, coopération stratégique sur un pied d’égalité. Dans l’ombre de Luanda, se profile la concurrence d’autres puissances – Chine, Turquie, Russie – qui obligent l’Europe à repenser son approche.

Au-delà des discours, l’espoir d’une feuille de route historique

Les discussions, qui s’articuleront autour de la paix, des migrations et du développement durable, seront scrutées à la loupe. Le Sénégal y défend une approche résolument « co-construite », loin des schémas hérités du passé.

L’objectif final de ce sommet est l’adoption d’une déclaration conjointe qui tracera la voie du partenariat pour la prochaine décennie. Dakar travaille à y inscrire durablement sa vision : un partenariat UA-UE enfin remodelé, plus équitable, capable de soutenir concrètement l’industrialisation de l’Afrique et d’entériner son nouveau rôle sur l’échiquier mondial. À Luanda, Bassirou Diomaye Faye ne représente pas seulement le Sénégal ; il incarne les ambitions d’une génération qui veut écrire elle-même son histoire.

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FC Barcelone – Athletic Bilbao, 22 novembre

 

Cet été, les relations entre les deux clubs se sont tendues suite à l’échec du transfert de Nico Williams. L’international espagnol était tout près de rejoindre le FC Barcelone, mais il a finalement décidé de rester et a prolongé son contrat avec l’Athletic Bilbao. À l’instar de toute l’équipe, Niko évolue toujours en deçà de son niveau habituel : en 8 matchs de Liga, il n’a inscrit que 2 buts.

 

Mais cela ne signifie pas pour autant que le FC Barcelone aura la tâche facile lors de la rencontre à venir. Après le départ d’Iñigo Martínez, la troupe de Hansi Flick peine à retrouver sa solidité défensive. Les matchs du FC Barcelone offrent régulièrement une régalade à ses supporters, mais les Catalans, qui ont déjà concédé deux défaites en championnat et accusent trois points de retard sur le Real Madrid, se montrent très poreux en arrière.

 

Cotes : V1 – 1,486, X – 5,05, V2 – 6,67.

 

Arsenal – Tottenham, 23 novembre

 

Les fans d’Arsenal retiennent leur souffle : l’équipe a entamé la saison à toute allure et compte quatre unités d’avance sur son dauphin. Lors du match avec la sélection brésilienne, le pilier de la défense londonienne, Gabriel Magalhães, a dû quitter le terrain sur blessure, mais même son absence ne devrait pas ébranler la détermination des Gunners face à Tottenham. Le derby du nord de Londres est un match dans lequel les Gunners visent la victoire.

 

Tottenham est déterminé à empêcher son principal rival de remporter le premier titre de champion depuis 2004. Les Spurs occupent la cinquième place du classement et ne sont qu’à une longueur de Sunderland, quatrième. Une place en zone de Ligue des champions est à leur portée, mais jusqu’à présent, l’équipe de Thomas Frank ne réussit pas à suivre le train imposé par ses concurrents. En début de saison, Tottenham avait ravi ses kops en s’imposant face à Manchester City, mais a ensuite subi des dominations face à Aston Villa et Chelsea, et a également raté la victoire à domicile face à Manchester United. Il est temps de reprendre du poil de la bête.

 

Cotes : V1 – 1,384, X – 4,74, V2 – 8,3.

 

Inter – AC Milan, 23 novembre

 

L’Inter partage la première place avec la Roma, mais devance les Romains grâce à une meilleure différence de buts. L’AC Milan est toujours troisième et n’est qu’à deux unités de son voisin. Les Rossoneri sont donc en bonne voie de s’emparer de la tête du classement après le derby de dimanche. La prochaine rencontre des géants milanais revêtira une signification symbolique particulière : ils joueront à San Siro pour la première fois depuis l’annonce de la décision des clubs de racheter et de démolir le stade mythique pour y construire une nouvelle enceinte.

 

Le déménagement n’est pas prévu avant 2032, mais le dernier derby dans l’ancien stade a déjà commencé : Rafael Leão, Lautaro Martínez et les autres stars fouleront la pelouse avec une émotion particulière. L’équipe de Chivu semble plus confiante ces dernières journées, mais le vétéran Massimiliano Allegri donnera sans aucun doute du fil à retordre au jeune manager adverse.

 

Cotes : V1 – 1,864, X – 3,56, V2 – 4,24

 

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L’Afrique aux commandes de son ciel

Dakar, – Ce vendredi, dans une salle où se dessine l’avenir aéronautique du continent, le Premier ministre Ousmane Sonko ouvrait la 76ᵉ réunion extraordinaire du Comité des ministres de l’ASECNA. Face aux représentants des États membres, il a tracé une voie exigeante : celle de la souveraineté technologique africaine.

« L’ASECNA a largement prouvé que la coopération interafricaine n’est pas un slogan, mais une réalité opérationnelle, mesurable et performante », a-t-il affirmé. Derrière ces mots, une conviction : la mutualisation des systèmes de communication, de surveillance et de navigation aérienne – y compris satellitaires – démontre que l’autonomie technologique du continent est à portée de main. Pourvu qu’elle s’appuie sur « la coopération, la formation et la discipline collective ».

Mais le défi est de taille. Face aux évolutions rapides des technologies aéronautiques, des services satellitaires et de l’intelligence artificielle, l’Afrique ne peut plus se contenter d’être une simple utilisatrice. Elle doit devenir « productrice d’innovation ». Un impératif qui place l’ASECNA en première ligne pour « garantir une navigation aérienne moderne, sûre et souveraine ».

Dans ce combat pour l’indépendance stratégique, le Sénégal a réaffirmé son rôle de partenaire « engagé, loyal et déterminé ». La tenue régulière de ces réunions stratégiques à Dakar n’est pas un hasard. Elle incarne l’engagement du pays, « sous le leadership du Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, à œuvrer pour une Afrique maîtresse de ses infrastructures critiques ».

Alors que les travaux se poursuivent, un cap est fixé : faire du ciel africain un espace de souveraineté, de sécurité et d’innovation. La route est encore longue, mais les commandes sont désormais entre les mains du continent.

L’industrie de défense prend son envol

Dakar a vibré jeudi sous le signe de l’ambition stratégique. Militaires, investisseurs, chercheurs et chefs d’entreprise se sont rassemblés pour dessiner l’avenir de l’industrie de défense Sénégal. Leur objectif ? Réduire la dépendance aux importations d’équipements militaires et poser les fondations d’une autonomie stratégique durable.

Le général Mbaye Cissé, chef d’état-major général des armées, a appelé le pays à s’engager pleinement dans cette transformation. “Nous avons posé les premières pierres d’un édifice industriel qui appelle la contribution du secteur privé, des banques, des industries et des chercheurs”, a-t-il déclaré. Selon lui, la souveraineté d’un pays se mesure autant dans ses laboratoires et ses usines que sur le terrain militaire.

Un cadre institutionnel pour encadrer le secteur

Pour structurer cette ambition, le général Cissé a annoncé un projet de loi sur l’industrie de défense nationale. Il prévoit la création d’une Agence nationale de l’industrie de défense, chargée de coordonner les initiatives et d’assurer l’alignement entre capacités industrielles et besoins opérationnels. Un cadre juridique censé sécuriser les investissements et encourager la mobilisation patriotique du capital national.

“La sécurité nationale se joue désormais dans les ateliers et les laboratoires”, a rappelé le CEMGA, exhortant jeunes ingénieurs et chercheurs à transformer leurs prototypes en solutions industrialisables.

Briser la dépendance extérieure

Présidant la cérémonie, le ministre des Forces armées, Birame Diop, a souligné l’urgence de réduire la dépendance du Sénégal aux importations militaires, qu’il qualifie de “vulnérabilité critique”. L’État ambitionne de maîtriser une partie de la chaîne de valeur, de développer des capacités locales de conception, fabrication et maintenance, et de structurer des filières compétitives via le secteur privé.

Pour accompagner cette dynamique, le gouvernement compte sur le futur cadre juridique, le FONSIS, la Banque des innovations et des partenariats public-privé. La stratégie nationale 2025-2029 place l’entreprise au cœur du modèle de transformation économique.

Le patronat et les jeunes acteurs mobilisés

À la fin de la rencontre, Baïdy Agne, président du Conseil national du patronat, a affirmé que le secteur privé est prêt à soutenir l’industrie nationale de défense. Il a insisté sur l’importance d’inclure PME, jeunes entrepreneurs et femmes cheffes d’entreprise dans la production de véhicules militaires, de munitions et d’autres projets innovants.

La journée a également été marquée par la présentation de projets développés par de jeunes chercheurs, certains déjà primés. Des visites de stands et des ateliers ont sensibilisé les élèves des filières techniques de Dakar et Thiès à cette future industrie nationale.

Un secteur pour la souveraineté et le développement

Pour les autorités, l’objectif est clair : poser dès 2025 les bases d’un secteur robuste, durable et compétitif, générateur d’emplois qualifiés. “En unissant nos forces, nous pouvons faire de ce secteur un pilier de notre souveraineté et un moteur de notre développement”, a conclu le ministre Birame Diop.

L’industrie de défense Sénégal s’annonce ainsi comme une vitrine d’innovation locale, prête à transformer la sécurité nationale en levier de croissance économique.

Hajj 2026 : comment “Tariiq Makkah” va transformer le voyage des pèlerins sénégalais

Ce jour-là, à Djeddah, la délégation sénégalaise s’avance parmi les stands du ministère saoudien du Hajj et de la Oumra. Le Général Dr Saleh bin Saad Al Morbei les accueille avec un sourire qui en dit long : quelque chose d’important s’apprête à être scellé. En quelques phrases, l’annonce tombe — et elle marque un tournant historique pour le Sénégal.

Dès le Hajj 2026, le pays rejoindra « Tariiq Makkah », ou « Route de la Mecque », un programme saoudien qui change la vie de millions de pèlerins. Et soudain, le Sénégal devient le deuxième pays africain, le neuvième au monde, à accéder à cette plateforme de modernisation sans précédent.

Lancé il y a cinq ans, le programme Tariiq Makkah n’est pas seulement une initiative administrative. C’est une manière nouvelle d’aller vers les Lieux saints : plus fluide, plus rapide, plus humaine.

Avant même de voyager, le pèlerin respirera déjà plus sereinement

C’est peut-être l’innovation la plus spectaculaire du dispositif :
les pèlerins sénégalais effectueront désormais toutes leurs formalités d’immigration directement à l’Aéroport international Blaise Diagne. Avant même de monter dans l’avion, tout sera réglé.

Alors, à leur arrivée en Arabie Saoudite, il ne restera plus que quelques vérifications rapides. Quelques minutes seulement, là où autrefois des files interminables attendaient les fidèles, fatigués, parfois anxieux.

Des bagages qui voyagent seuls, et une arrivée enfin apaisée

Une autre prouesse du programme Tariiq Makkah Sénégal réside dans un système automatisé de gestion des bagages.
Plus besoin de patienter, de chercher, d’attendre encore : les valises partiront immédiatement vers les hôtels de Médine ou de La Mecque.

Les pèlerins, eux, seront directement conduits en bus vers leurs lieux d’hébergement. Un accueil digne de l’importance spirituelle du voyage.

Une coopération étroite pour une organisation exemplaire

Derrière cette révolution, une véritable coalition d’expertises : Affaires étrangères, Hajj et Oumra, Santé, Intérieur, Douanes, Aviation civile… Toutes les institutions saoudiennes mobilisées travailleront main dans la main avec les services sénégalais.

Une mission de reconnaissance viendra d’ailleurs au Sénégal dans les prochains jours pour affiner chaque détail du déploiement.

Un changement humain avant d’être logistique

Car au-delà des procédures modernisées, c’est la qualité de l’expérience spirituelle qui est en jeu. En intégrant Tariiq Makkah, le Sénégal offre à ses pèlerins un Hajj plus fluide, plus digne, plus serein.

Un véritable soulagement pour des milliers de fidèles qui, chaque année, affrontaient la fatigue des déplacements et la complexité administrative.

Le Sénégal se positionne désormais parmi les pays les plus innovants dans l’organisation du pèlerinage.
Et lorsque les premiers pèlerins traverseront cette nouvelle « Route de la Mecque » en 2026, ce sera bien plus qu’un changement de procédure : ce sera un nouveau chapitre du Hajj sénégalais.

TikTok déclare la guerre aux fakes en Afrique de l’Ouest

DAKAR – Les chiffres, tombés lors du premier sommet sur la sécurité de TikTok en Afrique de l’Ouest, donnent le vertige. 34 millions de vidéos supprimées dans la région depuis janvier 2024. 8,3 millions rien qu’au deuxième trimestre 2025. Derrière ces statistiques se cache une bataille silencieuse que la plateforme chinoise livre contre les contenus dangereux et les manipulations politiques.

Réunis hier à Dakar, responsables de TikTok, activistes numériques et représentants gouvernementaux ont dressé un constat sans appel : l’Afrique de l’Ouest est devenue un champ de bataille numérique où désinformation et campagnes d’influence clandestines prospèrent. Preuve en est l’opération démantelée en mars 2025 au Togo : 129 comptes manipulant les discours politiques dans toute la sous-région, jusqu’en France.

Une modération qui s’africanise

« Bien qu’ayant une étendue globale, chacune de nos actions reste profondément ancrée dans le contexte local », assure Duduzile Mkhize, responsable du programme Outreach & Partnerships pour l’Afrique subsaharienne. Un aveu : les algorithmes conçus en Californie peinent parfois à comprendre les subtilités culturelles ouest-africaines.

D’où la présence d’Aisha Dabo, activiste sénégalaise et membre du Conseil consultatif de la sécurité de TikTok. « Ce sommet met en lumière des solutions africaines aux défis numériques », souligne-t-elle, défendant l’intégration d’expertise locale dans les politiques de modération.

Le Sénégal, laboratoire de la modération

Les chiffres spécifiques au Sénégal sont éloquents : 2,5 millions de vidéos supprimées en un an, plus de 16 000 sessions LIVE interrompues. Des données qui reflètent l’intense activité numérique dans un pays où TikTok est devenu une arène politique à part entière.

Habibou Dia, représentant du gouvernement sénégalais, salue l’initiative : « Ce forum collaboratif nous dote d’outils essentiels pour concilier innovation numérique et protection de nos citoyens. » Un enjeu crucial alors que les élections approchent dans plusieurs pays de la région.

L’arme de l’intelligence artificielle

La modération repose largement sur l’automatisation : 87 % des suppressions en Afrique de l’Ouest sont effectuées de manière proactive, avant même tout signalement. À l’échelle mondiale, les chiffres du deuxième trimestre 2025 montrent l’ampleur du dispositif : 189 millions de vidéos supprimées, 76,9 millions de comptes fake éradiqués.

Pour la première fois, TikTok dévoile également des données sur les LIVE : plus de 2,3 millions de sessions ont fait l’objet de mesures, touchant plus d’un million de créateurs. Une manière de encadrer la monétisation et d’éviter les dérives en direct.

Alors que l’Afrique devient un terrain crucial pour les géants du numérique, TikTok tente de prendre les devants. Reste à savoir si cette offensive sécuritaire suffira à contenir la vague de désinformation qui menace les démocraties ouest-africaines. La bataille ne fait que commencer.

Les événements sportifs les plus attendus de la semaine selon MelBet : sur qui parier pour récupérer 10 % extra ?

Dans un avenir proche, de nombreux matchs passionnants attendent les amateurs de sport : des rencontres intenses de clubs de football européens aux affrontements spectaculaires de la NBA et de la NHL. Spécialement pour toi, la société de paris internationale MelBet a préparé une panoplie des matchs les plus attendus de la troisième semaine de novembre.

 

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Football. Serie A

 

Le week-end prochain offrira aux férus de championnat italien deux matchs de haut niveau.

SSC Naples – Atalanta (22/11)

 

L’équipe d’Antonio Conte a connu une baisse de régime ces derniers temps : un match nul et une défaite ont fait chuter les Napolitains à la 4ᵉ place du classement. Pour mettre fin à leur séquence déplorable, les champions en titre ont besoin d’un succès, une affaire loin d’être mince face à l’Atalanta, qui vient de changer d’entraîneur. La cote pour une victoire de Naples est de 2,22, celle des visiteurs est estimée à 3,4.

 

Inter – AC Milan (23/11)

 

La bagarre entre les deux géants milanais est l’un des derbies les plus attirants au monde. Le stade San Siro, plein à craquer, s’illuminera de pétards, tandis que les joueurs se battront jusqu’à la dernière seconde. Les bookmakers donnent l’avantage à l’Inter : la cote est de 1,88. En revanche, la cote d’une victoire des Rossoneri est très alléchante, qui est de 4,18.

 

Football. Premier League anglaise

 

À Albion, tous les regards seront rivés vers le derby du nord de Londres.

 

Arsenal – Tottenham (23/11)

 

Arsenal mène la danse en championnat et ne compte pas se faire chiper des points. Tottenham, de son côté, se bat acharnement pour intégrer le top 4. L’enjeu dépasse largement les trois points : la réputation des deux clubs est en jeu. Les Gunners et les Spurs sont des rivaux historiques, et leurs confrontations revêtent toujours une importance particulière. Selon les experts de MelBet, Arsenal est favori, à une cote de 1,38. Pour ceux qui croient au succès de Tottenham et sont prêts à risquer le coup, le bookmaker propose une cote élevée de 8,3.

 

Football. Ligue des champions

 

La plus prestigieuse compétition européenne de clubs promet d’enchanter les fans avec une série de rencontres épatantes mettant en scène des légendes du football.

 

Chelsea – FC Barcelone (25/11)

 

Une nouvelle série de confrontations iconiques, qui nous a offert plusieurs matchs classiques. Il n’y a évidemment pas de favori dans ce match, mais compte tenu de l’avantage du terrain, les bookmakers donnent un léger avantage à Chelsea : la cote d’une victoire des locaux est de 2,3, tandis que celle du FC Barcelone est cotée à 2,73. Miser sur un match nul peut s’avérer judicieux (cote de 4).

 

Arsenal – Bayern (26/11)

 

L’affiche principale de cette journée mettra aux prises les leaders du classement, qui poursuivent leurs cartons pleins avec quatre matchs remportés. L’attaque fulgurante munichoise, avec 14 buts lors de cette journée de Ligue des champions, se mesurera à la défense impénétrable d’Arsenal, inarrêtable jusqu’à présent. Les experts de MelBet estiment la victoire des Londoniens plus probable et la cote d’un succès des locaux est de 2,11. La cote d’une victoire du Bayern est de 3,32.

 

Atlético – Inter (26/11)

 

Après quatre tours, les Nerazzurri totalisent 12 unités, sans pour autant se mesurer avec ses principaux rivaux. La rencontre à Madrid constituera le premier test sérieux pour les pépites de Christian Chivu dans cette campagne de Ligue des champions. La cote d’une victoire des Matelassiers est de 2,34, tandis qu’un triomphe de l’Inter est estimé à 2,97.

 

Paris Saint-Germain – Tottenham (26/11)

 

Le tenant du titre est prêt à accueillir chaleureusement le vainqueur de la dernière édition de la Ligue Europa. Les Parisiens sont les grands favoris de la rencontre : leur victoire est cotée à 1,44. Pour ceux qui doutent de la force des Rouge et Bleu, deux options intéressantes s’offrent à eux : le match nul (cote de 4,7) ou la victoire des visiteurs (cote de 6,7).

 

Basketball. NBA

 

La meilleure ligue de basket-ball au monde nous propose traditionnellement des confrontations au sommet entre les mastodontes de la discipline.

 

Utah Jazz – Oklahoma City Thunder (22/11)

 

Le champion NBA en titre, emmené par le MVP de la saison dernière, Shai Gilgeous-Alexander, se déplace chez le Jazz. La saison étant difficile pour Utah, le Thunder est largement favori pour ce match.

 

Toronto Raptors – Cleveland Cavaliers (25/11)

 

La rencontre entre les deux leaders de la Conférence Est promet d’être explosive. Scottie Barnes et ses consorts sont prêts à livrer une performance exceptionnelle, mais les protégés de Kenny Atkinson ont de quoi surprendre leur rival.

 

Los Angeles Lakers – Los Angeles Clippers (26/11)

 

Le prochain « Duel pour Los Angeles » promet des émotions fortes aux tifosi. Les stars Luka Dončić et LeBron James vont pousser les hôtes en avant, mais le fantastique James Harden saura leur donner une réponse à la hauteur.

 

Hockey. LNH

 

La ligue de hockey la plus relevée au monde ravira avec plusieurs matchs bouleversants simultanément.

 

Detroit Red Wings – New York Islanders (21/11)

 

Les Red Wings tenteront d’exalter leurs tribunes à domicile avec une nouvelle réussite et de s’installer plus fermement dans un fauteuil de leader. La cote de victoire de l’équipe locale étant de 2,13, celle des Islanders est de 2,77.

 

Washington Capitals – Tampa Bay Lightning (23/11)

 

Le niveau des deux formations est perçu comme égal. Les cotes de victoire sont similaires : 2,43 pour les Capitals et 2,43 pour le Lightning.

 

Pittsburgh Penguins – Seattle Kraken (23/11)

 

Aucun favori ne se dégage de cette rencontre. La victoire des Penguins est estimée à 2,22, tandis que celle de Seattle est cotée à 2,64.

 

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Purge chez les gbagboïstes : 22 cadres exclus pour « trahison » électorale

ABIDJAN – La sanction est tombée, froide et sans appel. Ce mercredi 19 novembre, le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo a annoncé le renvoi de 22 de ses cadres. Leur crime ? Avoir osé défier la ligne officielle du parti en déposant leur candidature aux élections législatives du 27 décembre prochain – un scrutin que la formation a choisi de boycotter.

Dans un communiqué cinglant, la direction justifie cette purge par une logique implacable : « La discipline ne peut être sélective. Elle est l’épine dorsale de toute organisation politique sérieuse. » Les exclus, estime-t-on au sein du parti, ont « sciemment choisi la désobéissance et l’insubordination ».

La mémoire des morts comme étendard

Derrière cette affaire de discipline se cache un enjeu bien plus profond : la mémoire des violences post-électorales. Le PPA-CI rappelle que la décision de boycott, prise le 6 novembre par le Comité central après « un débat ouvert, libre et démocratique », fait suite à un avis personnel de Laurent Gbagbo lui-même.

L’ancien président avait estimé que participer à ce scrutin reviendrait à « couvrir la forfaiture » de la présidentielle du 25 octobre et à « couvrir les blessés et les morts d’un linceul dédaigneux ». Une position morale qui transforme le boycott en devoir de mémoire.

L’impossible dissidence

Le communiqué ne laisse aucune place à l’ambiguïté : « Il est de la responsabilité de chacun, et davantage encore de celles et ceux nommés par le Président, de respecter les décisions collectives. » Les statuts du parti s’imposent à tous, quelle que soit leur fonction.

Les 22 rebelles ont donc été remerciés « avec regret mais avec fermeté ». Laurent Gbagbo lui-même a décidé de leur retirer sa confiance, signe que cette affaire touche à la légitimité même de son leadership.

Les fractures d’un parti en crise

Cette purge révèle les tensions qui traversent le camp gbagboïste. D’un côté, une direction qui brandit l’étendard de la discipline et de la mémoire des victimes. De l’autre, des cadres tentés par le jeu électoral, convaincus que le boycott revient à s’exclure définitivement de la scène politique.

Alors que la Côte d’Ivoire se prépare à tourner une nouvelle page politique, le PPA-CI semble s’enfermer dans une logique d’affrontement. Les exclus paient cher leur pragmatisme ; la direction, elle, assume son intransigeance.

La fracture est consommée. Reste à savoir si ces 22 cadres sauront – ou pourront – rebâtir une carrière politique hors du giron de celui qui fut longtemps leur mentor.