Dakar déploie ses ailes : la révolution MAX d’Air Sénégal

Dubaï. – Sous les lumières du Dubai Air Show 2025, Air Sénégal a officialisé un tournant stratégique. Ce lundi, en présence du ministre des Transports, Yankoba Diémé, la compagnie nationale a signé la commande ferme de neuf Boeing 737-8 MAX. C’est le plus important achat d’appareils de son histoire et son premier retour chez Boeing depuis 2004.

Cette décision dépasse le simple renouvellement de flotte. Elle reflète l’ambition d’Air Sénégal : transformer Dakar en hub aérien ouest-africain et élargir son réseau vers de nouveaux horizons.

Une flotte moderne pour conquérir de nouveaux cieux

Le Boeing 737-8 MAX n’est pas un avion comme les autres. Il transporte jusqu’à 178 passagers sur 6 480 kilomètres, tout en réduisant la consommation de carburant de 20 %, les émissions de CO₂ de 20 % et le bruit de 50 %.

Grâce à ces appareils, Air Sénégal ne modernise pas seulement sa flotte, elle prépare son expansion internationale. La compagnie prévoit de desservir l’Europe, le Moyen-Orient et les Amériques. Sa stratégie est claire : atteindre des villes secondaires en contournant les hubs saturés, pour offrir des vols directs là où la concurrence hésite encore.

Un pari sur l’avenir du transport aérien africain

Pour Tidiane Ndiaye, Directeur Général d’Air Sénégal, cette commande marque un tournant. « Cette initiative renforce notre flotte et soutient l’expansion de notre réseau, tout en consolidant Dakar comme hub régional », affirme-t-il.

Du côté de Boeing, l’enthousiasme est partagé. Brad McMullen, vice-président senior des ventes commerciales, se dit « impatient d’accueillir Air Sénégal dans la famille 737 MAX et de soutenir ses ambitions de croissance ».

Le moment est stratégique. Selon Boeing, l’Afrique aura besoin de plus de 1 200 nouveaux avions dans les vingt prochaines années, dont 70 % de monocouloirs. Air Sénégal se positionne donc comme un acteur pionnier d’un marché en pleine expansion.

Depuis sa création en 2016 et ses débuts opérationnels en 2018, la compagnie s’est imposée comme un acteur crédible et ambitieux. Basée à l’aéroport international Blaise Diagne, elle symbolise modernité et ouverture. La modernisation de la flotte améliore l’expérience passager, renforce la compétitivité et contribue au développement économique du Sénégal.

Dans le ciel ouest-africain, un nouveau leader se dessine. Et ses ailes s’appellent désormais le MAX.

Afrique 2025 : Quand le crime organisé tisse sa toile

Il y a des chiffres qui ressemblent à des murmures. Et puis il y a des rapports qui, à la manière d’un récit sombre, lèvent le voile sur une réalité que personne ne veut vraiment regarder en face. Le rapport ENACT sur le crime organisé Afrique 2025, publié le 17 novembre, appartient à cette seconde catégorie. Cent vingt-quatre pages d’analyses, d’alertes et de constats qui racontent une histoire : celle d’un continent où le crime organisé avance plus vite que la capacité des États à l’arrêter.

Un continent pris dans un engrenage

Depuis 2019, les courbes ne cessent de grimper. Les marchés criminels se multiplient, se diversifient, se digitalisent. L’Afrique, prise entre instabilité politique, conflits et recompositions géopolitiques, devient un terrain fertile pour les réseaux criminels. Le rapport le dit sans détour : le niveau de résilience des États africains plafonne à 3,79/10, bien en dessous des scores obtenus par les acteurs et marchés criminels eux-mêmes.

Dans cette équation, un élément inquiète particulièrement : le rôle central des acteurs étatiques intégrés. Avec un score de 6,78/10, ils sont les plus influents, surpassant réseaux criminels, acteurs privés et groupes mafieux. En Afrique centrale, orientale et du Nord, ils dominent largement le paysage. Dans l’ombre, les acteurs étrangers, eux aussi en progression, tirent profit du désordre et des failles institutionnelles.

Les marchés criminels les plus actifs

L’histoire que raconte ce rapport ressemble à une carte aux multiples zones rouges. En 2025, les activités les plus lucratives sont :

  • Les crimes financiers (6,32/10)

  • Le trafic humain (6,11/10)

  • L’exploitation illégale des ressources non renouvelables (5,90/10)

  • Le trafic d’armes (5,69/10)

  • Le marché des contrefaçons (5,69/10)

Chaque région a son propre chapitre.
L’Afrique de l’Est est marquée par les trafics humains et d’armes.
L’Afrique du Nord voit exploser les drogues synthétiques et le cannabis.
L’Afrique de l’Ouest reste un carrefour de la cocaïne et du trafic humain.
L’Afrique centrale lutte contre l’exploitation illégale de ses ressources.
L’Afrique australe, elle, affronte la montée des crimes financiers et du trafic de faune.

Le continent numérique, nouvelle frontière du crime

Mais l’élément le plus marquant du rapport, c’est l’émergence d’un boom numérique criminel. Ransomwares, malwares, fraudes en ligne, sextorsion : les attaques se multiplient, dopées par une cybersécurité insuffisante. Le Kenya, le Nigeria et l’Afrique du Sud, pourtant moteurs technologiques, en subissent les premiers contrecoups.
La résilience cyber n’atteint que 3,66/10, un déclin notable depuis 2019.

Un long récit historique

Pour comprendre 2025, il faut remonter dans le temps. Le rapport retrace l’évolution du crime organisé depuis les années 1970 :
la montée en puissance pendant les conflits post-indépendance,
la consolidation des réseaux dans les années 1990 avec l’ouverture des frontières,
la globalisation des trafics dans les années 2000,
puis l’accélération des fraudes en ligne pendant la pandémie de 2020.

Aujourd’hui encore, l’Afrique occupe trois rôles simultanés :
point d’origine (ressources naturelles),
zone de transit (cocaïne, héroïne, migrants),
destination (drogues synthétiques, contrefaçons, armes).

Que faire maintenant ?

L’histoire narrée par ce rapport n’est pas totalement noire. À la dernière page, une lueur : une série de recommandations.
Elles prônent l’investissement dans la jeunesse, le renforcement de la société civile, la priorisation de la lutte contre le crime organisé au niveau de l’Union africaine, une meilleure régulation financière, des corps d’enquête indépendants, et une coopération continentale plus forte.

Comme souvent, les solutions sont connues. Ce qui manque, c’est la volonté de les appliquer.
Et c’est là que l’histoire s’arrête — ou plutôt, c’est là que commence la suite : celle qu’écriront les États africains face au crime organisé Afrique 2025.

La France vend « une centaine de Rafale » à l’Ukraine

C’est un pas de plus dans l’engagement occidental aux côtés de Kiev. Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky ont signé ce lundi 17 novembre un accord qualifié d' »historique » pour la vente future d’environ 100 avions de combat Rafale à l’Ukraine, lors du neuvième déplacement du président ukrainien en France depuis le début de la guerre.

Sur la base aérienne de Villacoublay, les deux dirigeants ont paraphé une lettre d’intention qui ouvre la voie à « l’acquisition par l’Ukraine d’équipements de défense français » neufs, selon les termes de l’Élysée. Cet accord, qui s’inscrit « sur un horizon d’une dizaine d’années », concerne principalement « de l’ordre de 100 Rafale, avec leurs armements associés ».

Un renforcement capacitaire à long terme

L’accord franco-ukrainien dépasse le cadre des simples dons d’armement pour établir une relation durable. Il prévoit également la fourniture du système de défense aérienne SAMP-T nouvelle génération, actuellement en développement et dont les livraisons à la France doivent commencer en 2027, ainsi que des radars et drones.

Dimanche déjà, Volodymyr Zelensky avait évoqué sur les réseaux sociaux « un accord historique » permettant un « renforcement significatif » des capacités militaires ukrainiennes. Pour la présidence française, il s’agit de « mettre l’excellence française en matière d’industrie d’armement au service de la défense de l’Ukraine ».

Une visite stratégique dans un contexte tendu

Cette rencontre intervient alors que la situation sur le front ukrainien reste préoccupante à l’approche de l’hiver. Dans la nuit de dimanche à lundi, de nouvelles frappes russes ont fait au moins trois morts dans la région de Kharkiv.

La visite de Volodymyr Zelensky en France comprend également l’examen d’autres dossiers cruciaux, dont la « force multinationale Ukraine » que Paris et Londres préparent pour un éventuel déploiement post-cessez-le-feu. Cette coalition réunit 35 pays déterminés à apporter des garanties de sécurité à long terme à Kiev.

Avec cet accord sur les Rafale, qui fait suite à une lettre d’intention signée en octobre pour l’acquisition d’avions Gripen suédois, l’Ukraine dessine progressivement l’architecture de sa défense aérienne future, au-delà de l’issue immédiate du conflit.

Santé maternelle : le ministre Ibrahima Sy prône une nouvelle approche

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ibrahima Sy, a lancé un appel à l’audace lors du 18ᵉ congrès de la Société africaine de gynécologie-obstétrique. Face aux défis persistants de la santé maternelle, il a exhorté les décideurs à fonder leurs politiques sur des données concrètes et des preuves scientifiques.

« Nous, autorités, devons être beaucoup plus audacieuses en adaptant davantage nos politiques et stratégies de santé maternelle, en nous basant sur des évidences et des données probantes », a déclaré le ministre Sy devant l’assistance de gynécologues-obstétriciens réunis à Dakar.

Unir les forces contre les urgences sanitaires

Le ministre a rappelé l’urgence d’agir face à des réalités accablantes : l’hémorragie du post-partum reste la première cause de mortalité maternelle dans le monde, tandis que les cancers du col de l’utérus et du sein continuent de faire des ravages.

« Nous devons agir ensemble », a-t-il plaidé, appelant à « l’unité des chercheurs, des praticiens, des décideurs et des communautés » autour d’un idéal commun : « celui d’une Afrique en bonne santé, souveraine et debout ».

La souveraineté sanitaire par la connaissance

Pour Ibrahima Sy, la souveraineté sanitaire du continent passe impérativement par trois leviers : la connaissance, la technologie et la coopération intra-africaine. « Chaque vie sauvée, chaque accouchement sécurisé, chaque cancer détecté à temps est une victoire collective », a-t-il affirmé.

Une vision partagée par le président de l’Association sénégalaise des gynécologues-obstétriciens, Mamour Guèye, qui a insisté sur l’importance cruciale des budgets : « Si nous n’avons pas de budget, nous ne pouvons pas sauver les femmes ».

Des progrès notables au Sénégal

Les efforts consentis portent déjà leurs fruits au Sénégal où le ratio de mortalité maternelle a chuté de manière significative, passant de 396 à 153 décès pour 100 000 naissances vivantes. La mortalité néonatale a également connu une baisse importante.

Le congrès a également été marqué par l’intervention du Dr Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018, qui a souligné l’urgence pour les États africains d’investir dans la santé sexuelle et reproductive des femmes, « un enjeu majeur des droits humains ».

Face aux défis qui persistent, l’appel du ministre Sy résonne comme une feuille de route : plus d’audace, plus de données probantes, et une union sacrée autour de la santé des femmes africaines.

Le Sénégal lance son premier complexe pharmaceutique

Le Sénégal vient de faire un pas décisif vers l’indépendance médicale. Ce vendredi, un terrain de 9 hectares a été officiellement attribué à Diass pour accueillir le tout premier complexe pharmaceutique national. Un projet stratégique qui doit permettre au pays de produire ses propres médicaments essentiels.

La signature du bail de 25 ans entre la SEN-PNA et l’APIX-ZES marque le début concret de cette aventure industrielle. Le Dr Seydou Diallo, directeur général de la SEN-PNA, n’a pas caché son enthousiasme : « C’est un acte historique pour l’avenir sanitaire et industriel du Sénégal ».

Une ambition : réduire la dépendance aux importations

Ce complexe s’inscrit dans la vision du « Sénégal 2050 » portée par le président Bassirou Diomaye Faye. Il symbolise la nouvelle orientation du pays, déterminé à prendre en main sa souveraineté pharmaceutique.

« Notre objectif est clair : passer du rôle de distributeur à celui de catalyseur industriel », a insisté le Dr Diallo. Le futur site de Diass deviendra ainsi un pôle de production de médicaments essentiels et de services médicaux de pointe.

Vers une autonomie stratégique

Plus qu’une simple usine, ce complexe représente un choix politique fort. Le Sénégal affiche ainsi sa volonté de maîtriser toute la chaîne de valeur du médicament, de la production à la distribution.

Ce projet devrait non seulement renforcer le système de santé sénégalais, mais aussi créer des emplois qualifiés et stimuler l’innovation locale. Une véritable révolution dans un secteur jusqu’ici largement dépendant de l’étranger.

Khombole accueille le premier observatoire d’Afrique de l’Ouest

C’est une première pierre pour les étoiles. Jeudi, à Khombole, dans la région de Thiès, le Sénégal a officiellement lancé la construction de l’Observatoire astronomique du Sénégal (OAS). Une infrastructure unique en son genre en Afrique de l’Ouest, conçue pour être bien plus qu’un simple dôme abritant un télescope. Elle ambitionne de devenir un phare scientifique, un levier de développement et la voix de l’Afrique dans le grand concert de la recherche astronomique mondiale.

Sous la présidence du ministre directeur de cabinet du président de la République, Mary Teuw Niane, et porté par la vision du directeur général de l’Agence sénégalaise d’études spatiales (ASES), Maram Kaïré, le projet est né. « Aujourd’hui, nous entamons la construction d’une infrastructure au service du progrès et du développement », a déclaré ce dernier, dévoilant les ambitions d’un site qui s’étendra sur deux hectares.

Un hub scientifique aux multiples facettes

L’OAS ne sera pas un lieu de recherche isolé. Pensé comme un écosystème complet, il se veut « à la fois un centre de recherches de haut niveau, un institut de formation scientifique en astronomie et astrophysique, un espace de vulgarisation et d’innovation et un levier de développement local et national ».

En son cœur, battra un instrument de précision : un grand télescope de 600 millimètres, accompagné de plusieurs télescopes de 300 millimètres, tous entièrement pilotables à distance. Cette puissance d’observation permettra au Sénégal de se tailler un territoire stratégique dans des domaines où l’Afrique de l’Ouest était jusque-là absente, comme l’astronomie planétaire, le suivi des astéroïdes et des comètes.

Des retombées qui visent la Terre avant les étoiles

Au-delà de la contemplation du cosmos, l’observatoire promet des retombées bien terrestres. Maram Kaïré, natif de Khombole, y voit un puissant vecteur de développement. Création d’emplois qualifiés, essor de compétences pointues en optique, électronique ou robotique, et développement d’un tourisme scientifique sont attendus.

« La science deviendra moteur de progrès, source de revenus et de fierté nationale avec cet observatoire », a-t-il assuré, promettant des collaborations avec les plus grands réseaux internationaux comme l’Union astronomique internationale.

La stratégie spatiale, nouveau sésame du développement

Cette ambition sénégalaise s’inscrit dans une conviction stratégique plus large, défendue par le ministre Mary Teuw Niane. « Les pays qui ont très tôt investi dans le secteur spatial ont atteint plus efficacement et plus rapidement les objectifs de développement durable », a-t-il souligné.

Il a rappelé l’importance cruciale des données satellitaires pour éclairer la prise de décision dans des secteurs clés comme l’agriculture, la gestion des ressources ou l’environnement. L’observatoire de Khombole est ainsi une pierre angulaire dans l’édification d’une souveraineté sénégalaise et africaine dans la maîtrise de l’espace et de ses applications.

En posant cette première pierre, le Sénégal n’érige pas seulement un bâtiment. Il construit un pont entre la terre et le ciel, et place résolument la science au cœur de son récit national et de son avenir.

Timimoun, le nouveau sanctuaire du cinéma africain

TIMIMOUN – Sous un ciel constellé d’étoiles, une nouvelle page du cinéma africain s’écrit. La première édition du Festival international du court-métrage de Timimoun a ouvert ses portes ce jeudi, plaçant le Sénégal à l’honneur.
La délégation sénégalaise, conduite par Germain Coly, directeur de la Cinématographie, incarne cette consécration. Réalisateurs, producteurs et journalistes y célèbrent la richesse d’un cinéma à la fois ancré et universel.

Pendant six jours, la « perle du Gourara », située à 1 200 km au sud d’Alger, devient un carrefour des cultures. Trente-et-un pays participent à cette fête du cinéma africain. Les projections nocturnes sur les dunes offrent une expérience visuelle et émotionnelle unique.

Le Sénégal, invité d’honneur du Festival international du court-métrage de Timimoun

Le choix du Sénégal ne doit rien au hasard. Terre de Ousmane Sembène et Alain Gomis, le pays porte haut le flambeau du cinéma africain.
Une section spéciale, intitulée « Focus Sénégal », met en avant cinq courts-métrages nationaux. Un hommage appuyé est également rendu à Angèle Diabang, réalisatrice et productrice reconnue.

Présents à Timimoun, Alioune Kéba Badiane (FOPICA) et Kady Diédhiou, cheffe de cabinet du secrétaire d’État à la Culture, défendent les ambitions culturelles du Sénégal. Leur mission : promouvoir la création nationale et tisser des partenariats pour de futures coproductions.

Timimoun, nouvelle capitale du cinéma africain

Le festival va au-delà des projections. Des ateliers, masterclass et conférences encouragent la jeune création et favorisent les échanges professionnels.
Cinq prix prestigieux récompenseront les meilleures œuvres dans les catégories fiction, documentaire et film national.
Des hommages sont également rendus à Daniel Boukman, Mohamed Chouikh et Ahmed Zir, symboles de la diversité des cinémas africains et caribéens.

Sous les étoiles, le rêve continue

En plaçant la fraternité et la créativité au cœur de cette première édition, les organisateurs veulent faire de Timimoun un rendez-vous annuel incontournable.
Dans le silence du désert, le cinéma devient dialogue et les étoiles se transforment en projecteurs naturels.
Timimoun n’est plus une simple oasis : c’est un sanctuaire pour les rêveurs d’images, un lieu où le cinéma africain réinvente sa légende.

MelBet : sur quoi parier la deuxième semaine de novembre pour empocher 10 % extra !

Qualifications pour la Coupe du monde 2026, rencontres amicales de football, matchs du jour en NBA et NHL : MelBet te présente les événements sportifs les plus attendus de la deuxième semaine de novembre.

 

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Football : accent sur les sélections

 

La trêve internationale de novembre est riche en matchs officiels et amicaux des équipes nationales.

 

13/11 : Nigeria – Gabon

 

Il s’agit d’un match de barrage pour la qualification à la Coupe du monde. Les Nigérians sont favoris avec une cote de 1,85. Mais la rencontre se déroulera sur terrain neutre au Maroc, ce qui rééquilibrera les chances des deux équipes. Tenté(e) ? Fais un pari gagnant ! 

 

13/11 : Cameroun – RD Congo

 

Le Maroc, pays hôte, accueillera les participants à ce match de qualification pour le Mondial. Lors des deux derniers matchs de qualification, les Lions Indomptables et les Léopards ont réalisé de brillantes performances défensives, ne concédant aucun but. Une défense compacte est la clé du succès en barrages. Sais-tu qui passera au championnat du monde ? Fais un pari sûr !

 

14/11 : Arabie saoudite – Côte d’Ivoire

 

Les deux participants confirmés à la prochaine Coupe du monde se mesureront en amical. La Côte d’Ivoire, avec ses légionnaires vedettes, n’aura aucun mal à faire plier l’Arabie saoudite. Tu peux parier dès maintenant sur la victoire des visiteurs avec une excellente cote de 1,93.

 

15/11 : Brésil – Sénégal

 

Le Brésil et le Sénégal disputeront un match de test à l’Emirates Stadium de Londres. Les Sud-Américains sont favoris, mais les cotes sont souvent trompeuses. Les Lions de la Téranga n’ont jamais perdu contre la Seleção. Crois-tu au prochain succès des Sénégalais ? N’hésite pas à parier !

 

18/11 : Sénégal – Kenya

 

En pleine préparation pour la prochaine Coupe du monde, le Sénégal sera mis à l’épreuve par le Kenya. Lors de leurs cinq précédentes confrontations, les Kenyans n’ont jamais réussi à faire trembler les filets sénégalais. Mise sur une victoire sans appel des Lions de la Téranga et calcule tes gains après le coup de sifflet final.

 

NBA : le marathon du basket-ball continue

 

Ne manque pas ces affiches de novembre.

 

15/11 : New York Knicks – Miami Heat

New York et Miami font partie des leaders de la Conférence Est. Il y a trois semaines, le Heat a battu les Knicks à domicile (115-107). Penses-tu qu’une revanche est inévitable ? N’hésite pas à charger ton pari.

 

20/10 : Cleveland Cavaliers – Houston Rockets

 

Houston a renversé Cleveland en trois derniers face-à-face. Les Cavaliers parviendront-ils à mettre fin à leur série de défaites face aux Rockets, ou l’équipe de Kevin Durant affichera-t-elle une nouvelle fois son niveau de jeu exceptionnel ?

 

NHL : que des duels palpitants !

 

Parmi une multitude de matchs, nous en avons sélectionné deux parmi les plus intéressants.

 

16/11 : Canadiens de Montréal – Bruins de Boston

 

Comment passer à côté d’un classique du hockey ! Surtout quand les clubs des Original Six rivalisent de talent et se disputent les premières places de l’Est. Les Canadiens et les Bruins pratiquent un hockey productif. Notre conseil : mise sur un total de plus de 5,5 buts.

 

16/11 : Kraken de Seattle – Sharks de San Jose

 

San Jose est actuellement l’équipe la plus en forme de la Conférence Ouest. Début novembre, les Sharks ont infligé une défaite cuisante au Kraken (6-1). Attends-toi à un scénario similaire ? Parie sur les Sharks sans hésiter.

 

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Naissance d’un Code de la Publicité pour dompter l’ère numérique

DAKAR. – Le Sénégal franchit un cap décisif. Le Conseil des ministres a adopté, ce mercredi, le projet de loi portant Code de la Publicité, un texte ambitieux destiné à encadrer un secteur en pleine mutation, marqué par la montée en puissance du numérique et des influenceurs. Face aux dérives et aux contenus trompeurs, le gouvernement veut instaurer un environnement publicitaire plus sain, plus transparent et respectueux des consommateurs.

Un cadre moderne pour un secteur en pleine mutation

Ce nouveau Code, attendu depuis plusieurs années, fixe des règles claires pour les acteurs du marketing et des médias. Il vise à :

  • réguler les pratiques publicitaires,

  • protéger les citoyens contre les messages abusifs,

  • assurer une concurrence loyale entre les agences classiques et les plateformes numériques.

Le texte prend en compte la transformation rapide du paysage médiatique, où les réseaux sociaux et le digital redéfinissent les stratégies de communication.

L’éthique et la transparence au centre de la réforme

Le Code met l’accent sur la responsabilité sociale. Il exige la véracité des messages, interdit les publicités mensongères et préserve les valeurs culturelles sénégalaises.
Une attention particulière est portée aux publics vulnérables, notamment les mineurs, face aux contenus inappropriés ou au marketing agressif.

Pour les experts, cette réforme était nécessaire. Elle permettra de structurer un secteur devenu stratégique pour l’économie et d’en faire un moteur de croissance durable. Le gouvernement veut ainsi promouvoir une publicité sénégalaise à la fois créative, responsable et compétitive.

Un signal fort envoyé aux géants du numérique

Avec cette adoption, le Sénégal affirme sa souveraineté numérique. Le pays entend désormais réguler l’ensemble des contenus publicitaires diffusés sur son territoire, qu’ils proviennent d’acteurs locaux ou internationaux.
Le texte sera prochainement soumis à l’Assemblée nationale. Les professionnels espèrent une mise en œuvre rapide pour clarifier les règles du jeu dans un écosystème publicitaire en constante évolution.

Égalité femmes-hommes : l’Afrique de l’Ouest passe à la vitesse supérieure

DAKAR. – Ils se sont retrouvés dans la capitale sénégalaise, venus de cinq pays, pour dresser le bilan d’une aventure commune. Ce mercredi 12 novembre, l’atelier de clôture du partenariat EDIFIS a transformé Dakar en laboratoire de l’égalité femmes-hommes. Quatre années d’assistance technique, financées par l’Agence française de développement (AFD) et mises en œuvre par Expertise France, ont permis de consolider les politiques publiques en faveur du genre en Guinée, Mauritanie, Côte d’Ivoire, Sénégal et Tchad.

« Le projet a su démontrer que la promotion de l’égalité de genre n’est pas seulement une question de valeurs, mais un impératif stratégique de développement, de gouvernance et de cohésion sociale », a souligné Haoudjati Oussoufa, coordinatrice régionale d’Expertise France. Derrière les mots, des résultats concrets : 23 institutions nationales renforcées, 150 personnes formées à la budgétisation sensible au genre, et la création du Réseau régional des observatoires nationaux du genre (RONGAF).

Une approche participative et immersive

La force du dispositif EDIFIS aura résidé dans sa méthode. Loin des schémas imposés, l’assistance technique s’est appuyée sur une approche participative et immersive, privilégiant la co-construction avec les ministères et les cellules genre. Renforcement ciblé des compétences, accompagnement du changement institutionnel, soutien à la coordination intersectorielle : autant de leviers actionnés pour ancrer durablement l’égalité de genre dans les politiques publiques.

Au Sénégal, les progrès sont tangibles. « Nous pouvons dire que nous avons fait une grande avancée : 16 ministères disposent désormais de leur plan d’institutionnalisation du genre », se félicite Astou Diouf Guèye, directrice de l’Équité et de l’Égalité de Genre. Une petite révolution dans un pays où, il y a encore quelques années, la question du genre peinait à franchir les portes des administrations.

Préparer la deuxième phase

Si le premier cycle d’EDIFIS s’achève, l’aventure est loin d’être terminée. La préparation de la deuxième phase est déjà en cours. Elle ambitionne de renforcer les synergies avec la société civile et les réseaux régionaux, tout en consolidant les liens entre institutions publiques, acteurs communautaires et partenaires techniques.

L’enjeu est de taille : amplifier les impacts au niveau national et régional, pour que l’égalité entre les femmes et les hommes ne reste pas un vœu pieux, mais devienne une réalité tangible. Le Réseau régional des observatoires nationaux du genre, né de cette première phase, aura ici un rôle crucial à jouer.

Alors que les participants repartent vers leurs pays respectifs, une conviction les unit : la bataille pour l’égalité est loin d’être gagnée, mais des bases solides ont été posées. Et le partenariat EDIFIS aura montré que, sur le front du genre comme sur tant d’autres, la coopération régionale reste la clé du succès.