L’Élection Présidentielle au Sénégal : Figures de l’opposition

Au départ, 19 candidats se lançaient dans la course présidentielle au Sénégal. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 17, après…

Au départ, 19 candidats se lançaient dans la course présidentielle au Sénégal. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 17, après le retrait de Cheick Tidiane Diéye. C’est désormais au tour de Habib Sy de se retirer, laissant la voie libre à Bassirou Diomaye Faye, soutenu par son mentor, Ousmane Sonko, leader de l’opposition sénégalaise, récemment libéré de prison après 8 mois d’incarcération.

« J’ai choisi Diomaye comme candidat depuis longtemps, et je sais pourquoi je l’ai choisi. Je crois fermement que Sonko c’est Diomaye et Diomaye c’est Sonko », a déclaré le leader du Pastef dans une interview.

Bassirou Diomaye a déclaré orienter sa campagne sur la lutte contre le système en place, promettant une meilleure répartition des ressources et des réformes institutionnelles.

En face d’eux se dressent des figures importantes telles qu’Amadou Ba, ancien Premier ministre du 17 septembre 2022 au 6 mars 2024 soutenu par le président Macky Sall, qui axe sa campagne électorale sur la fin de la crise de l’emploi dans le pays.

Une autre figure de l’opposition, Khalifa Ababacar, condamnée en 2018 pour délit d’escroquerie et ancien maire de Dakar, il se présente comme le candidat de la reconstruction, de la réconciliation et de l’unité nationale, une unité dont les Sénégalais ont grandement besoin.

l’élection présidentielle tant attendue au Sénégal se tiendra demain. Initialement prévue pour le 2 avril, elle a été reportée au 15 décembre 2020 par le président Macky Sall, une décision qui a été mal reçue par la population sénégalaise, entraînant le pays dans des manifestations violentes, marquées par des décès et des arrestations massives.

Face à cette situation chaotique, la Cour constitutionnelle sénégalaise a invalidé le jeudi 15 février 2024 la décision du président Macky Sall. La Cour a jugé « contraire à la Constitution » la loi adoptée le 5 février par l’Assemblée nationale, repoussant l’élection de dix mois et maintenant le président Macky Sall à son poste jusqu’à la prise de fonctions de son successeur. Cette décision ramène ainsi l’élection au 24 mars 2024, apportant avec elle un semblant de calme et de paix dans le pays.

 

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