La 2e édition du Sommet de l’élevage d’Abidjan prévue en juin

L’évènement se veut un rendez-vous d’apprentissage sur les activités du secteur, de réseautage entre acteurs et une fenêtre d’opportunités à travers des panels, des expositions et des sessions avec les professionnels de la filière.Le Sommet de l’élevage d’Abidjan, prévu du 23 au 25 juin 2023, se tiendra sur les bords de la lagune Ebrié, avec davantage d’innovations. L’engouement autour de la première édition tenue en décembre dernier fait espérer un afflux de personnes pour l’édition prochaine.

Selon l’initiatrice, Colette Tanoh, ce sont environ 7.000 participants qui ont été enregistrés à la première édition et près de 300 éleveurs. Elle a tenu pour cela a remercié tous les partenaires et acteurs du secteur qui se sont mobilisés pour ce Sommet.

Elle ajoutera que « comme en 2022, l’édition 2023 accueillera plusieurs visiteurs sur les trois jours avec des contenus destinés aux professionnels du secteur, partenaires, structures d’accompagnement et le grand public ».

L’annonce de cette deuxième édition du Sommet de l’élevage d’Abidjan, elle l’a faite ce mardi 31 janvier 2023, à Cocody (Est d’Abidjan), en présence du directeur de cabinet du ministère des Ressources animales et halieutiques, Assoumany Gouramenan.

L’initiatrice du projet, Colette Tanoh, directrice de Next sustainable initiative (Nsi) dit vouloir, à travers cette démarche participative entres acteurs du secteur des ressources animales et halieutiques et institutions étatiques, aider à la valorisation du potentiel de la Côte d’Ivoire.

L’un des objectifs est la promotion d’investissements dans la filière afin de contribuer à la souveraineté alimentaire du pays. Et ce, pour « accompagner la Côte d’Ivoire dans la vision d’un secteur des ressources animales et halieutiques, source de créations de richesses et d’emplois décents, pour une alimentation saine, nutritive et suffisante, respectueuse de l’environnement et de la biodiversité ».

Cette vision est soutenue par le ministère des Ressources animales et halieutiques, représenté à cette conférence de presse par le directeur de cabinet Assoumany Gouramenan qui a invité tout le monde à s’impliquer notamment les jeunes, car jugera-t-il cette filière porteuse.

« L’une de nos problématiques est comment amener nos jeunes à s’intéresser à la filière pêche », a fait savoir Assoumany Gouramenan. Il a également cité la filière de la boucherie qui offre des potentialités aux jeunes.

Un couple d’entrepreneurs Sénégalais s’implante à Abidjan

Maty et Idy, deux jeunes entrepreneurs du pays de la Teranga présentent leur enseigne et des designs très aboutis à l’inauguration d’un show-room dans un centre commercial de la capitale économique ivoirienne.Engagé en affaires, le couple a créé depuis 2014 la marque « Mathydy » et propose « des produits qui magnifient l’histoire de l’Afrique », à travers cinq collections de luxe en horlogerie et cinq collections en maroquinerie (sacs, portefeuilles, portemonnaies et bijoux).

A Dakar, ces jeunes entrepreneurs ont deux boutiques à leur actif, l’une au Plateau et la seconde à Saly (Sud). Avec « le potentiel que pouvait nous offrir Abidjan, l’idée était de venir ouvrir une boutique et depuis l’ouverture c’est un succès vraiment total », confie Idy.

Mathy Lo, surnommée Maty, co-fondatrice de la marque, indique devant des invités ce vendredi 27 janvier 2023, que « c’est la première boutique à Abidjan » qui « coïncide aussi avec notre sixième boutique et 10 ans de mariage », sous des salves d’applaudissements.

« La clientèle a répondu présent, vous avez adoré vraiment nos produits, vous portez vraiment la marque », a lancé son époux, Idy, pour qui l’« hospitalité s’est déplacée à Abidjan parce que la Côte d’Ivoire est le deuxième plus gros marché de Mathydy après le Sénégal ».

Selon Idy, « il fut une époque (où le second marché), c’était la France ». Aujourd’hui, Abidjan est le « second marché » pour la plupart des commandes de l’Afrique. Et ce, grâce à des centaines de clients sur le e-commerce.

Installé au centre commercial Playce Marcory, dans le Sud d’Abidjan, Idy explique qu’il ne s’agit « pas de luxe à l’occidental, mais à l’africaine ». Cette aventure entrepreneuriale, ce jeune Sénégalais la mène avec sa compagne.

« Souvent nous recevons ces questions, comment faites-vous pour travailler en tant que couple ? Et, je peux dire qu’en business, la chose la plus importante, c’est d’avoir une personne de confiance avec qui travailler » et on ne peut trouver un meilleur complice que son conjoint, dit-il.

« Parfois, c’est très compliqué, parce qu’il faut en même temps être conjoint et partenaire ; il n’y a pas de ligne, mais c’est avec cette compréhension, le fait d’être vraiment présent tous les jours, d’être à l’écoute qui nous a vraiment permis d’atteindre ces objectifs », a-t-il poursuivi.

Discret, c’est le premier évènement que le couple organise malgré leurs six boutiques. Selon Idy, « on n’a jamais fait d’ouverture, mais à Abidjan, avec l’accueil qu’on a eu, il fallait vraiment qu’on fasse le nécessaire ».

Ce showroom est également le fruit d’un partenariat avec le Groupe CFAO. Présent à l’ouverture officielle de cet espace, Charles Destonquer, un responsable de CFAO Retail, entité en charge du management du centre commercial, a félicité Maty et Idy pour cette aventure « réussie ».

Il s’est réjoui d’ « un très bel écran qui accueille de très beaux produits » à l’instar de la boutique du Plateau à Dakar, où « on trouve un produit qui est magnifié et très élégant » avec une « identité très forte ».

Côte d’Ivoire: Eranove et IFE en partenariat pour booster l’employabilité

En faveur de la mise en place de Eranove Academy, une cérémonie de signature de convention et de partenariat entre Eranove et Facilité d’investissements pour l’emploi (IFE) s’est tenue, ce jeudi 26 janvier 2023, à la Maison de l’Entreprise au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan.Le groupe Eranove est actif dans la gestion des services publics et la production d’eau et d’électricité dans plusieurs pays en Afrique. En consortium avec trois entreprises basées en Côte d’Ivoire, l’entreprise a développé un programme visant à former des ingénieurs et des cadres industriels sur le continent.

Il s’agit pour le groupe de les qualifier en vue d’exercer des métiers très demandés et de leur donner une solide formation technique, mais aussi des connaissances en gestion, techniques commerciales et marketing.

Le directeur général du Groupe CIE-SODECI, Ahmadou Bakayoko, a fait savoir que dans un souci majeur d’avoir un personnel qualifié, sa structure a mis en place le centre de métiers de la CIE, qui a permis de former plus de 5.000 collaborateurs depuis sa création en 2014.  

Au niveau de la SODECI, il a relevé qu’un centre des métiers d’eau construit sur plus de 6 hectares, a à son actif plus de 2.000 jeunes formés cette année au profit du secteur et de l’entreprise. Ce qui, au cumul, nous renvoie à plus 10.000 collaborateurs formés en 15 années de formation continue.

« C’est pour dire que nous avons un historique de formation aux métiers assez important au sein du Groupe CIE-SODECI. Donc grâce à ce partenariat nous allons pouvoir développer les potentiels de nos centres de métiers », s’est-il prononcé.

M. Marc Alberola, le directeur général de Eranove a souligné que ce partenariat vise à offrir une  formation en vue d’un personnel qualifié pour l’industrie africaine. Et ce, du fait que la pénurie de main-d’œuvre qui contribuerait à freiner le développement des infrastructures continentales.

Poursuivant son propos, il a précisé que dans de nombreux pays africains, le développement des infrastructures peine à suivre la croissance de la population et de l’industrialisation croissante. C’est pourquoi, des investissements massifs sont nécessaires dans l’approvisionnement en électricité, le traitement et l’élimination de l’eau, la digitalisation et de nombreux autres secteurs.

Le développement des infrastructures n’est pas seulement une question de financement puisqu’il s’agit avant tout de disposer d’une main-d’œuvre qualifiée permettant de planifier, construire et d’exploiter les installations, a-t-il poursuivi.  

Cela vaut également pour les énergies renouvelables. « Notamment, les entreprises industrielles d’Afrique de l’Ouest déplorent régulièrement le manque de ressources humaines hautement qualifiés dans les métiers techniques », a -t-il conclu en ces termes.

Quant à Anké Afflerbach, directeur général de l’IFE, il a confié que sa structure assure le cofinancement de projets d’investissements à forts impacts sur la création d’emplois en recherchant une allocation optimale des financements disponibles aux projets présentant un potentiel élevé de succès.

La Facilité d’investissements pour l’emploi (IFE) est un mécanisme d’investissement créé par la KFW, le Banque de développement allemande, dans le cadre de l’initiative spéciale Emploi décent pour transition juste du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et de développement (BMZ), a-t-elle expliqué.

C’est pourquoi Mme Anké Afflerbach mentionnera que la sélection des projets repose sur un processus de candidature compétitive qui donne la priorité aux propositions de haute qualité, mûres et prêtes à être exécutées. La facilité ne finance que les projets qui ont des chances réalistes d’être mis en œuvre.

Côte d’Ivoire : 1 milliard Fcfa pour financer les projets startups des jeunes

Cet appui, institué dans le cadre de l’Initiative « Startup Boost Capital », vise à financer les projets startups des jeunes, notamment les initiatives à forts potentiels de croissance.Ce projet dénommé Initiative « Startup Boost Capital », dotée de 1 milliard de FCFA, a été lancé ce mardi 24 janvier 2023 par le ministre ivoirien ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, Amadou Touré.

Startup Boost Capital se veut une initiative de financement des projets de jeunes entrepreneurs. Il est exécuté en partenariat avec une Institution de Micro Finance (IMF) et accordé sous forme de prêt à moyen terme (12 – 60 mois maximum) pour un taux de 8% TTC/an.

Pour bénéficier du financement de l’Initiative « Startup Boost Capital », le postulant doit être âgé de 18 à 40 ans et être porteur de projets innovants ou être une startup. Ce qui sous-entend un projet présentant un business plan et bancable.

Dotée pour la première année d’une enveloppe de 1 milliard de FCFA, l’Initiative « Startups Boost Capital » a pour but d’accompagner des projets d’entreprises innovantes à forte composante technologique : le financement débute à partir de 1 000 000 F CFA pour l’année 2023.

L’Initiative a fait l’objet d’une convention tripartite entre l’Agence emploi jeunes (AEJ), structure opérationnelle du ministère, Côte d’Ivoire Innovation 20 (le #Ci20), un groupement technique d’entreprises technologiques de 15 jeunes entrepreneurs et l’institution de microfinance Fin’Elle.

« Startups Boost Capital » cible des startups ayant déjà des revenus depuis au moins deux ans ou des projets innovants portés par des fondateurs ayant une expertise et une expérience dans un projet Tech similaire depuis moins de trois ans.

Un comité de sélection devrait être mis en place afin d’analyser périodiquement la pertinence des projets. Rappelons qu’entre 2020 et 2022, ce sont plus de 2.847 jeunes porteurs de projets numériques qui ont été financés par le gouvernement pour plus de 577 millions de FCFA.

Le président de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a dans son discours du nouvel an, déclaré « l’année 2023 année de la jeunesse ». Cette initiative traduit, selon le ministre Mamadou Touré, l’engagement du gouvernement à accompagner les jeunes talents.

Côte d’Ivoire : une Task force pour booster le système éducatif

Les départements ministériels chargés du secteur éducation-formation veulent renforcer cette force opérationnelle afin d’accélérer la transformation du système éducatif ivoirien.L’engagement est clair et il a été réitéré ce vendredi 20 janvier 2023 à la Maison de l’entreprise, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, à l’occasion de la clôture de la revue sectorielle du secteur éducation-formation pour l’exercice budgétaire 2021-2022.

Le ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, M. N’Guessan Koffi qui a porté la voix de ses pairs, a marqué leur volonté d’aboutir à une synergie d’actions afin d’adresser efficacement les problèmes du secteur éducation-formation.

Au nombre des résolutions prises, figurent l’activation du Comité interministériel de coordination du secteur éducation-formation (Cicsef) et le renforcement des capacités de la Task force, une force opérationnelle.

« Nous avons décidé d’inscrire la revue sectorielle comme une priorité et par la suite de prendre toutes les dispositions idoines en vue d’activer le Comité interministériel de coordination du Secteur éducation-formation (Cicsef) et renforcer les capacités opérationnelles de la Task Force », dira Dr N’Guessan Koffi.

Il ajoutera que ces dispositions comprennent « à la fois la disponibilité des données statistiques en temps utile pour alimenter le rapport de performance du secteur, la mutualisation des ressources y afférentes, et la mise en cohérence des documents sous-sectoriels de programmation pluriannuelle des dépenses et Projets annuels de performance en vue des conférences budgétaires ministérielles ».

Conscients du rôle qu’ils ont à jouer pour l’atteinte des objectifs assignés, les ministres du secteur éducation-formation n’ont pas ménagé d’efforts pour être tous présents à cette revue sectorielle. La rencontre a enregistré également la présence de la cheffe de file du groupe local des partenaires de l’éducation, Sabina Vigani.

« La présence conjointe à cette revue sectorielle éducation/formation des trois ministres traduit aussi notre volonté commune de conduire dans un cadre concerté, la gestion du système éducatif dont nous avons la responsabilité, en prenant appui sur des décisions stratégiques, adossées à des évidences et une planification commune, axée sur les résultats », a relevé M. N’Guessan Koffi.

Il a souhaité également que les résultats de ces travaux inspirent, chez tous les acteurs et partenaires du système éducatif présents, un changement de paradigme dans l’accomplissement de leurs missions respectives ; celui d’appréhender la conception et la mise en œuvre des projets et programmes dans une approche sectorielle.

« Les statistiques présentées indiquent que nous devons faire preuve d’imagination et d’audace pour opérer une nécessaire transition éducative en vue de rendre notre système de formation résilient à la croissance démographique dont les conséquences pourraient compromettre les efforts », a-t-il noté.

Les échanges autour du rapport de performance du secteur ont relevé la nécessité de doter le système éducatif d’une politique sectorielle de gestion des flux. Parmi les neuf recommandations de la revue sectorielle, l’une adresse la question de la dynamisation de l’offre de formation dans les domaines des Sciences humaines et sociales, des Lettres, Langues et Arts en vue de les adapter aux besoins et aux réalités du marché de l’emploi.

Les ministres se sont en outre engagés à veiller à ce que le processus de révision du plan sectoriel en cours, adresse la problématique de l’insertion professionnelle, conformément à la vision du chef de l’Etat, qui est d’améliorer l’employabilité du système de formation professionnelle et universitaire.

Côte d’Ivoire : la FESCI se dit « victime » d’accusations suite au décès de deux étudiants

La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) réagit après le décès de deux étudiants, en l’espace d’une semaine, sur le campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, à Abidjan.Le premier décès est celui de Ange Jaurès Gnobrongi Gnaly, un étudiant en Licence 1 de Mathématiques-Informatique, dont le corps sans vie a été découvert, le mardi 10 janvier 2023, à la suite d’une partie de baignade dans la piscine de l’Université Houphouët-Boigny de Cocody.

Le second décès survenu ce 14 janvier 2023, soit quatre jours après le premier, est celui de Ibrahim Diabagaté, étudiant en Master 1 de sciences physiques, retrouvé mort, pendu au Bâtiment U du nouveau site de ladite université.

L’organisation syndicale constate que « ce deuxième drame en l’espace d’une semaine suscite la stupéfaction, la consternation, l’émoi et même des interrogations dans l’opinion. Ce qui est tout à fait normal et légitime ».

Cependant, « ce qui n’est pas normal et totalement inacceptable, ce sont les accusations sans aucun fondement dont elle (la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) est victime sur les réseaux sociaux », déplore la Fesci.

La FESCI est d’ailleurs « la première à ressentir tous ces sentiments et voire même plus, en sa qualité de défenseur des intérêts des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire », déclare son secrétaire général national, Saint-Clair Allah dit national Makélélé.

Au regard de ces accusations, « elle réitère sa demande de transparence totale sur les résultats des enquêtes qui sont en cours concernant les circonstances de ces décès tragiques. Afin que toute la lumière soit faite et que, s’il y a lieu, les responsabilités soient situées », écrit-il.

La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire, principal syndicat des élèves et étudiants « se réserve le droit, à terme, de saisir la justice contre tous ceux qui seront rendus coupables de diffamations à son égard », prévient M. Saint-Clair Allah dit national Makélélé.

Côte d’Ivoire : l’Armée de l’air lance un test de présélection

Le test, également ouvert au sexe féminin, débute par un tri des candidats aptes qui ensuite prendront part au concours avant la formation des meilleurs profils au métier de l’aviation.Dans un communiqué officiel, les Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) annoncent des tests de présélection en vue de créer un vivier de potentiels personnels de l’armée de l’air. Ces tests sont prévus du 16 au 21 janvier 2023 à la Base aérienne d’Abidjan.

Peuvent faire acte de candidature, les Ivoiriens des deux sexes remplissant certaines conditions requises : Etre titulaire d‘un Baccalauréat scientifique (C, D, E) et être âgé de 21 ans au plus au 31 décembre 2022.

En outre, peuvent postuler, les jeunes titulaires d’un BAC+3 (Baccalauréat scientifique : C, D, E) et âgés de 23 ans au plus tard au 31 décembre 2022. Les dossiers de candidature, eux, sont reçus à la Base aérienne d’Abidjan du 9 au 12 janvier 2023, à 12h.

Les tests de sélection comprennent des épreuves académiques, notamment en mathématiques, en sciences physiques, en électricité et en français. Le communiqué prévient que, seulement, les candidats retenus à l’issue des épreuves académiques subiront des tests psychotechniques complémentaires.

Du fait de la complexité à organiser en un temps record un test de sélection pour la formation aux métiers de l’aviation, l’Armée de l’Air sélectionne chaque année sur concours des jeunes Ivoiriens aptes intellectuellement après une présélection en vue de les ssoumettre à des formations très pointues.

Après la présélection, lorsque le concours est lancé, ces jeunes préalablement identifiés au regard de leurs cursus académiques sont convoqués pour entrer en compétition afin d’honorer les places qui sont généralement offertes par l’extérieur.

Côte d’Ivoire : 100 élèves intègrent l’école militaire préparatoire

Cette 83e promotion des enfants de troupe a été présentée au drapeau à l’occasion d’une cérémonie, en présence du chef d’Etat-major général des armées, le général de corps d’armée, Lassina Doumbia.A travers une cérémonie solennelle tenue à l’Ecole militaire préparatoire technique (EMPT) de Bingerville, ce vendredi 23 décembre, les nouveaux enfants de troupe ont été présentés. Ce sont au total 100 élèves qui intègrent l’effectif des enfants de troupe de l’EMPT.

Parmi eux, l’on dénombre 87 Ivoiriens et 13 élèves venant du Burkina Faso, du Cameroun, du Niger, du Sénégal et du Togo, avec 67 garçons et 33 filles. Le commandant école, Arthur Bes tout en les présentant leur a fait connaître les règles qui gouvernent la vie de cet établissement militaire.

« Enfants de troupe de la 83e promotion, Union-discipline-travail, est la devise de la Côte d’Ivoire. Et pour nous, plus qu’une devise, c’est un créneau. Elle résume notre idéal commun et notre volonté d’œuvrer ensemble à la construction de la Côte d’Ivoire », a déclaré le commandant d’école.

« L’union est la force des peuples, creuset de leur réussite. La discipline (renferme le) respect des lois et des ordres établis par la République afin de garantir le succès de nos entreprises communes. Le travail, lui, libère de la dépendance des autres et apporte le réconfort moral et matériel », a-t-il étayé.

Il n’a pas manqué par ailleurs de relever l’importance du drapeau sous lequel sont appelés à servir les enfants de troupe et tout citoyen ivoirien : « Ce drapeau est votre raison de vivre. Vous devez le défendre avec honneur et bravoure, soyez en fiers ».

Le drapeau, « lors des cérémonies, vous précèdera toujours et chaque fois que vous le verrez soit sur un mât fixe ou porté par un officier ou un élève, vous devez avoir toujours à l’esprit de tout ce qui vous est dit ce jour », a dit le colonel Bes Arthur.

La cérémonie s’est achevée par la remise d’insignes aux nouveaux enfants de troupes de l’Ecole militaire préparatoire technique (EMPT) et un défilé des tous les élèves de l’établissement, en présence de parents et amis.

Côte d’Ivoire : un projet de loi sur les start-ups en préparation

Le contenu de ce texte de loi a été évoqué par un conseiller technique du ministère de tutelle à l’occasion de la première édition du Salon des téléphones et applications mobiles dénommé « STAM ».« Nous avons un projet de texte de loi sur les start-ups qui va sortir bientôt », a annoncé Mme Florence Fadika, conseiller technique en charge de la conduite du changement et de l’innovation, représentant le ministre de la Communication et de l’économie numérique.

« Ce projet de loi, c’est pour confirmer les choix forts que le gouvernement a fait en termes d’accompagnement de cet écosystème. Il s’agit de définir ce qu’est une start-up, de décliner des mesures d’accompagnement qui vont aller avec les start-ups et tous les acteurs de cet écosystème », a-t-elle dit.

Selon le conseiller technique Florence Fadika, ce projet de loi vise notamment à promouvoir l’écosystème et faire en sorte que la Côte d’Ivoire utilise l’innovation au niveau de l’économie numérique pour devenir un « pays fort » dans la sous-région et en Afrique.

L’écosystème de la téléphonie mobile en Côte d’Ivoire, dira-t-elle, « est très actif et c’est un écosystème que nous suivons parce que nous comptons appuyer » les acteurs et « aider toutes les différentes couches de cet écosystème ».

Pour elle, « il ne faut laisser personne sur le banc de la route », c’est pourquoi le ministère de la Communication et de l’économie numérique suit cet environnement « parce qu’il est important que nous prenions les réalités du terrain, leur maturité » en vue d’un accompagnement efficient.

« Ce texte doit rester collé à la réalité et à la maturité de notre écosystème », a-t-elle insisté en marge de l’ouverture officielle du Salon des téléphones et des applications mobiles qui se tient les 16 et 17 décembre 2022 à Abidjan.

Le salon se veut « une tribune de promotion des outils, des technologies et des applications » dans l’industrie du mobile, a déclaré le commissaire exécutif de l’évènement, Arthur Assi, insinuant que cet espace met également en lumière les talents locaux qui se spécialisent dans ce secteur.

Le téléphone mobile permet d’effectuer une infinité d’opérations d’ordre scientifique, ludique, culturel, lucratif et de faire des recherches. Les smartphones et les tablettes numériques, accessibles à la majeure partie des populations, ont bouleversé les modes de vie.

Cet événement offre, par ailleurs, une perspective de réflexion sur l’avenir de l’industrie de la téléphonie mobile et de penser à une véritable transformation digitale africaine en tablant sur toutes les chaînes de valeur et la production des équipements.

L’ex-ministre de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Félix Adom, a relevé que la monnaie numérique qui existe en Côte d’Ivoire depuis 2008 a, avec le mobile money, entraîné une augmentation de 20% des titulaires des comptes bancaires.

Lorsque les opérateurs de téléphonie ont lancé en 2007, en Côte d’Ivoire le mobile money, le taux de bancarisation dans le pays était de moins de 5%, mais aujourd’hui il a atteint les 34%, a fait observer M. Roger Félix Adom, un expert du secteur de la téléphonie.

La Côte d’Ivoire compte actuellement près de 46 millions de personnes abonnées à la téléphonie mobile, environ 24 millions de personnes connectées à Internet en mobilité et près de 26 millions de personnes qui utilisent le mobile money.

Le pays, en matière de télécommunication, occupe la 9e place en Afrique et la deuxième place en Afrique de l’Ouest. Le thème de cette première édition du STAM est « Impact social et économique des applications et des téléphones mobiles ».

Côte d’Ivoire : un projet social au profit de 4.000 bénéficiaires

Ce projet qui s’inscrit dans la phase 2 du Plan social du gouvernement (PS Gouv 2), vise la réduction de la pauvreté et l’insertion professionnelle dans le Nord et le Centre-ouest du pays.Le Plan social du gouvernement qui est sa phase 2 connaît son déploiement à travers tout le territoire national. En ce qui concerne le volet emploi et protection sociale, ce sont près de 4.000 personnes impactées par les projets présentés par le ministère de tutelle, ce 3 décembre 2022 à Odienné (Nord-ouest).

Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, et des cadres de la région ont pris part au lancement des projets de Promotion de l’emploi décent (PPED) et d’Insertion des personnes vulnérables (PIPV).

Le directeur général de l’Emploi, Franck Dogo, qui a expliqué les enjeux des projets initiés par l’Etat de Côte d’Ivoire à travers le ministère de l’Emploi et de la protection sociale, a indiqué qu’ils visent la lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du Nord.

Ces projets visent également la promotion de l’emploi décent et l’amélioration de l’autonomisation et de l’employabilité des promoteurs. Ce sont 2.228 personnes impactées dans le cadre du PPED qui couvre 5 régions, à savoir le Gbêkè, San Pedro, le Tchologo, le Bounkani et le Kabadougou.

Quant au PPIV, il concerne trois régions que sont le Tchologo, le Bounkani et le Kabadougou et touche 1.200 bénéficiaires. Pour le directeur général de l’Emploi, les objectifs ont été largement dépassés vu que ces projets ont suscité une adhésion massive des populations.

« Ces deux importants projets d’insertion visent la création d’opportunités d’emplois décents et durables au profit du plus grand nombre de personnes en âge de travailler et partant l’épanouissement du plus grand nombre de personnes », a relevé M. Franck Dogo.

Le PPED devrait permettre notamment aux bénéficiaires regroupés en association ou groupement, de recevoir des financements sous forme de prêts, pour développer leurs projets collectifs existants, dans les secteurs de l’Agro-industrie, de l’Agro-pastoral, de l’Environnement et des TIC.

Cela vise à leur permettre de se structurer en de micros ou de très petites entreprises. S’agissant du PPIV, les personnes vulnérables devront recevoir des subventions pour développer des activités génératrices de revenus dans les domaines de la restauration, du commerce et de l’artisanat.

Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, s’est dit satisfait de ces projets qui, soutient-il, viennent renforcer la vision de la Côte d’Ivoire solidaire prônée par le président de la République, Alassane Ouattara.

« Les projets collectifs lancés dans les secteurs de l’agro-industrie, de l’agro-pastoral, de l’environnement et des TIC, ainsi que les activités génératrices de revenus dans les domaines de la restauration, du commerce et de l’artisanat constituent, à n’en point douter, un levier important pour redynamiser le développement économique de nos régions, et assurer ainsi l’inclusion financière de ses populations, notamment les jeunes et les populations défavorisées », a déclaré le ministre de l’Emploi.

Et d’ajouter que « la mise en œuvre de ces projets, qui sont certes à vocation socio-économique, s’accompagnent d’un volet protection sociale, en ce sens que tous les bénéficiaires, sont déjà enrôlés à la CMU (Couverture maladie universelle), et certains engagés dans un processus de formalisation par l’immatriculation à la CNPS (Caisse nationale de prévoyance sociale ».

Les cadres de la région, dont le ministre-gouverneur du District autonome du Denguélé, Gaoussou Touré, se sont félicités de ces différentes actions des autorités ivoiriennes qui dénotent de l’intérêt porté à la satisfaction des besoins des populations.

La responsabilité numérique au cœur d’un web festival à Abidjan

La 9e édition de l’Africa web festival s’est ouverte ce mercredi 23 novembre 2022, au Palais de la Culture, à Treichville, sous le thème « Vivre le digital et protéger demain ».Cet événement chapeauté par Mariam Diawara a enregistré la présence de nombreuses personnalités, dont la représentante du ministre de la Communication et de l’économie numérique, Florence Fadika, ainsi que l’ambassadeur du Canada en Côte d’Ivoire, Anderson Blanc.

La représentante du ministre de la Communication et de l’économie numérique, a salué cette initiative qui perdure depuis 9 années et qui s’inscrit parfaitement dans la vision du gouvernement ivoirien. Celle d’offrir aux populations un cadre sécurisé d’exercice de l’activité du numérique.

« Nous nous trouvons à un tournant important de notre histoire, de notre pays, de l’Afrique et du monde en général. C’est l’ère de la société digitalisée », a-t-elle fait observer, soutenant que les dirigeants africains ont le devoir de trouver des moyens d’accompagner cette transformation digitale.

A contrario, le continent connaîtrait un retard qui va impacter les efforts de développement économique et social des pays, a déclaré Florence Fadika. Elle soutient la justification des actions du gouvernement dans le secteur autour d’une stratégie structurante avec 4 programmes prioritaires.

Ce sont en effet les programmes d’inclusion numériques, le développement des infrastructures afférentes, la sécurisation de l’espace numérique et la restructuration de la gouvernance des acteurs de l’écosystème.

« Je salue l’implication des initiateurs de ce festival pour avoir anticipé sur l’importance que ce sujet revêt dans la vie des populations ivoiriennes et la sensibilisation de notre jeunesse à une utilisation responsable du numérique et des réseaux sociaux », a ajouté Mme Florence Fadika.

L’ambassadeur du Canada, a quant à lui, appelé à un environnement numérique inclusif afin de prendre en compte le droit de tous les citoyens. Il n’a pas manqué de relever que l’écosystème doit être sécurisé pour créer la confiance numérique.  

« La sécurité publique en ligne et hors ligne est primordiale. Les gouvernements et les sociétés technologiques doivent protéger les données et la vie privée des utilisateurs pour assurer la confiance en la technologie », dira-t-il.  

« Nous avons l’obligation de nous attaquer aux harcèlements en ligne ». Pour lui, la convention collective de l’inclusion numérique devrait permettre d’imaginer un monde où les progrès numériques seront profitables à tous.

La responsable d’Africa web festival, Diawara Mariam, a traduit sa volonté de vouloir attirer l’attention de tous lors de cette édition, notamment sur les dérives constatées au moyen des outils connectés.

« Le volet technologique qui est l’émanation de notre rencontre Africa web festival insiste à mettre au cœur des échanges la notion de conscience de l’humanité », affirme-t-elle, invitant les jeunes à avoir une posture responsable sur les réseaux sociaux, car « nous pouvons technologiquement (et) humainement » filtrer ses messages.  

Côte d’Ivoire : la CIE sensibilise sur les risques électriques en milieu scolaire

Cette campagne qui a ciblé les élèves et leurs encadreurs, a eu lieu à Bouaké, la métropole du Centre ivoirien et à Ouangolo, dans l’extrême Nord du pays.Soucieuse du bien-être des populations et de l’atteinte de l’objectif « Zéro accident d’origine électrique », qu’elle s’est fixée en matière de sécurité, la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), à travers des équipes mobilisées, a organisé cette campagne.

L’entreprise, chaque année, mène davantage des campagnes de sensibilisation et compte également sur le concours des populations pour être des relais d’information dans leurs communautés afin d’éviter les accidents d’origine électrique et surtout libérer les emprises des hautes tensions électriques.

Ces agents de la CIE sillonnent notamment les directions régionales à travers le pays pour mener des campagnes de sensibilisation à l’endroit des populations, mais également en milieu scolaire. Les cibles sont le personnel d’encadrement, les élèves et les étudiants des grandes écoles.

C’est dans cette optique que les responsables en charge de la Prévention sécurité de Bouaké ont sensibilisé le 9 novembre 2022les élèves et le personnel d’encadrement du collège privé Tissuami, sis au quartier Municipal. Ce sont au total 107 personnes qui ont participé à cette session.

L’équipe a ensuite mis le cap, le jeudi 10 novembre 2022, sur la ville de Ouangolo, où les responsables Prévention sécurité ont échangé avec le personnel d’encadrement et élèves de l’Ecole primaire publique (EPP) Aviation.

L’objectif de ces campagnes était d’informer les plus petits et d’accentuer les actions en faveur des bonnes attitudes à avoir, ainsi que des précautions à prendre en matière de sécurité et de les sensibiliser sur les risques liés aux accidents électriques.

Riches en échanges, ces sensibilisations ont été très appréciées par le corps enseignant et les élèves qui ont promis de mettre en œuvre les bonnes consignes distillées par les agents de la Compagnie ivoirienne d’électricité.

Côte d’Ivoire : plaidoyer de la société civile sur la migration

La société civile a diligenté une étude sur les enjeux de la migration dévoilée lors d’un Forum des organisations de solidarités internationales issues des migrations (Forim), à Abidjan.Les résultats de cette étude ont été présentés lundi par Mme Mariam Doukouré, consultante et représentante de la Convention de la société civile de la Côte d’Ivoire (Csci). L’organisation, au regard des enjeux, veut collaborer avec l’Etat dans l’élaboration de sa politique sur l’immigration.  

La Convention de la société civile ivoirienne (Csci), dans l’optique de constituer une référence dans la politique d’élaboration du cadre migratoire en Côte d’Ivoire, a initié avec ses partenaires une cartographie des Organisations de la société civile ivoirienne (Osc) exerçant sur le territoire.

Il ressort de cette étude que 29 OSC ont été identifiés avec leurs différents besoins et difficultés qui se matérialisent par le manque de financement, l’accompagnement dans la rédaction et la gestion de projets ainsi qu’à leur mode restreint de gouvernance.

« En Côte d’Ivoire, malgré l’importance de l’enjeu migratoire, il n’existe pas de politique nationale de migration », a déclaré Mme Mariam Doukouré comme un enjeu de l’étude, saluant l’initiative de l’Etat ivoirien qui a lancé depuis quelques temps l’élaboration d’une politique dans ce sens.

Cette démarche est « accompagnée par l’Organisation internationale des migrations (OIM) et l’idée c’est de voir dans quelle mesure les OSC peuvent graviter dans cet écosystème des acteurs et puissent aussi jouer leur part en matière de migration », a-t-elle ajouté.

Pour Mme Doukouré, il est impérieux pour une meilleure politique intégrée de la migration en Côte d’Ivoire, de promouvoir un dialogue soutenu entre l’Etat et les OSC, mais également un suivi dans l’élaboration des différents programmes et un appui qualitatif des bailleurs de fonds.

Le coordonnateur de la Csci, M Mahamadou Kouma, a indiqué que cette cartographie des Osc devrait permettre d’outiller les acteurs en termes de données, afin d’être plus efficaces dans les actions à mener et conformément à la politique de suivi de l’action gouvernementale et des politiques publiques.

« Pour nous, c’est important les questions de gouvernance qu’elles soient d’ordre politique, économique et singulièrement celles relatives à la migration demeurent centrales », a dit le coordonnateur du Csci.

Pour lui, à travers cette restitution de l’étude sur la cartographie des OSC intervenant sur les questions migratoires la société civile elle-même est interpellée afin d’exercer ses fonctions clés liées à la représentation et à la défense des intérêts des migrants.

L’OSC recommande davantage d’intégration sociale, en augmentant les capacités et la volonté des pouvoirs publics à prendre en compte leurs intérêts dans le cadre de la fourniture du service public, et en mettant à leur disposition des informations utiles.

Le partenariat entre la Csci et le Forim porte notamment sur le projet de Coopération régionale des politiques migratoires mis en œuvre dans 7 pays africains et dont la composante 2 est consacrée aux organisations de la société civile.

Afrique du Sud : l’autonomisation des jeunes, une priorité du gouvernement

Le ministre à la Présidence, Mondli Gungubele, a encouragé, ce jeudi, les jeunes à saisir toutes les opportunités qui leur sont offertes pour créer et développer leurs propres entreprises.Le 16 juin de chaque année, l’Afrique du Sud se souvient du massacre de Soweto. Il y a 46 ans, jour pour jour, des jeunes de ce township marchaient contre une décision du gouvernement qui voulait imposer l’afrikaans, parlé par les Blancs, comme langue d’enseignement. Ce jour-là, la police a ouvert le feu sur les manifestants. Officiellement, le bilan était de 23 morts, mais il serait proche de 200 décès selon certaines sources.

La date est devenue, en Afrique du Sud, la Journée des jeunes en reconnaissance de leur sacrifice pour la nation arc-en-ciel. Au fil du temps, le droit à l’éducation et à l’emploi se sont imposés comme des sujets majeurs lors de la commémoration.

Durant celle de cette année, Mondli Gungubele, le ministre à la Présidence, a déclaré que « les jeunes sont l’avenir de ce pays. Par conséquent, le gouvernement reste déterminé à créer un environnement favorable afin qu’ils deviennent des entrepreneurs et des dirigeants prospères ».

Poursuivant, il a invité cette frange de la population sud-africaine à aider l’Etat à « construire un meilleur avenir pour tous ». D’après le Système de communication et d’information du gouvernement (GCIS, sigle en anglais), des efforts sont consentis pour éduquer et former les jeunes, mais aussi stimuler l’emploi à travers notamment la mise en place d’un fonds dédié.

« Depuis octobre 2020, les deux premières phases du programme présidentiel de stimulation de l’emploi ont créé 850.000 opportunités pour des cibles composées à 84 % de jeunes », a expliqué le GCIS.

Le dernier programme en date a commencé à recruter 50.000 jeunes dans les domaines de la sécurité communautaire, de l’alimentation et de la nutrition, de l’inclusion numérique, des sports, des arts et des loisirs, a ajouté la source.

Maroc/Rwanda: Le ministre Bensaid au chevet de l’insertion économique de la jeunesse

Le Maroc et le Rwanda ont convenu de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines liés à la jeunesse, de l’insertion économique des jeunes et des nouvelles technologies.C’était à l’occasion de la visite au Rwanda du ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohammed Mehdi Bensaid, au cours de laquelle il s’est entretenu avec le ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Birouta.

Lors de cette rencontre, les deux responsables ont tenu à rappeler l’excellence des relations entre le Maroc et le Rwanda, auxquels le Roi Mohammed VI et le Président rwandais, Paul Kagamé, ont insufflé une nouvelle dynamique.

Les deux ministres ont souligné la volonté des deux pays d’accentuer la coopération entre les deux pays dans une perspective de coopération Sud-Sud, indique le ministère de la Communication dans un communiqué.

Mehdi Bensaid a notamment mis en avant les domaines dans lesquels la coopération gagnerait à être renforcée. Pour lui, il est nécessaire d' »établir une coopération entre les deux pays autour de l’employabilité des jeunes, à travers la mise en avant de l’expérience cumulée au Maroc et au Rwanda, notamment via la mise en commun des efforts et les échanges dans les domaines de la formation au coding et au gaming ».

Outre cet entretien avec la diplomate rwandaise, le ministre marocain a visité le K-lab et le Fablab, deux incubateurs de startup rwandaises afin de s’arrêter sur différents projets menés par le pays pour encourager l’entrepreneuriat et l’insertion des jeunes dans le monde du travail et des nouvelles technologies.

Cette visite a été marquée par des échanges avec Mme Yeetah Kamikazi, Manager générale du k-Lab autour des opportunités offertes à la jeunesse des deux pays, et des possibilités de coopération entre le k-Lab, le Fablab et les Maisons de jeunes au Maroc, notamment dans le domaine du développement informatique et du gaming, ajoute la même source.

Par ailleurs, le ministre marocain s’est également entretenu  avec son homologue rwandaise, Mme Rosemary Mbabazi. Cette rencontre a été l’occasion de discuter des opportunités de collaboration entre les deux départements. Dans ce cadre, les deux ministres ont convenu d’un échange de visites et du renforcement des relations bilatérales dans les domaines de l’intégration des jeunes, des échanges culturels et du contenu audiovisuel.

Le déplacement du responsable marocain au Rwanda a été ponctué par un entretien avec le directeur des Initiatives nationales d’éducation à Coursera, Mike Damiano, Directeur des Initiatives nationales d’éducation à Coursera. Lors de cet échange, les deux responsables ont discuté des opportunités de collaboration entre les Maisons de Jeunes et Foyers féminins au Maroc et Coursera afin de promouvoir la formation des femmes et des jeunes. Un Mémorandum d’entente sera établi dans ce sens entre les deux parties, a fait savoir le département de la Communication.

COP 15 : les jeunes réfléchissent sur les métiers de la terre

Plusieurs jeunes venus du monde entier ont entamé, dimanche dans la capitale ivoirienne, autour des futurs métiers de la terre.Ces activités se tiennent dans le cadre de la 15e Conférence des parties à la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse (COP15), ouverte ce lundi 9 mai sur les bords de la lagune Ebrié. Cet événement se tient dans un contexte de dégradation des sols due à la déforestation et au réchauffement climatique.

Hier dimanche, plusieurs délégations étrangères ont pris part au Forum des jeunes autour du thème « Les métiers de la terre de demain ». La session était ouverte par le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré.

Dans son intervention, il a insisté sur l’enjeu de la restauration des terres en rapport avec le développement de métiers d’avenir. Cependant, il note que plus de 70% de la surface terrestre est déjà dégradée et plus de 90% pourrait l’être d’ici à 2050. Face à ces menaces, plus de 700 millions de personnes pourraient être déplacées en raison des problèmes liés à la rareté des ressources de la terre. Les jeunes, qui constituent plus de la moitié de la population mondiale, sont les principales victimes.

Le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assi, a fait savoir de son côté que la terre subit d’énormes pressions dues à la déforestation et à l’activité humaine. Cette situation créé une baisse de la productivité des sols, d’après lui.

Vu que le secteur agricole est un domaine pourvoyeur d’emplois, il appelle les jeunes à avoir « davantage d’intérêts pour le secteur agricole » pour garantir la sécurité alimentaire et créer de la plus-value.

Par ailleurs, M. Adjoumani a estimé qu’il faut adresser cette problématique afin d’inverser la tendance et amener les jeunes à s’intéresser davantage à l’agriculture et à ne plus risquer leur vie dans la traversée de la Méditerranée.

Ce forum est organisé en prélude de la 15ème Conférence des Parties sur la désertification et la sécheresse (Cop15), entre le 9 et le 20 mai 2022. Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a visité dimanche le site devant accueillir les différentes délégations qui participeront à ce rendez-vous mondial. Il s’est dit satisfait des dispositifs pour accueillir les rencontres de cette conférence de l’ONU sur la désertification et la sécheresse.

Les résolutions de la COP15 aboutiront à l’« Initiative d’Abidjan ». Ensuite, la Côte d’Ivoire, pays hôte de cet événement, assurera la présidence de la COP pour deux ans afin d’éveiller la conscience de la planète sur les menaces de ces fléaux.

L’Initiative d’Abidjan devrait permettre de préserver et de restaurer les écosystèmes terrestres, d’exploiter et gérer de façon durable les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité.   

Après la COP 14 qui s’est tenue du 2 au 13 septembre 2019 à New Delhi, en Inde, la Côte d’Ivoire abritera la COP 15. Le pays abrite pour la première fois de son histoire l’une des plus grandes conférences des Nations Unies sur l’environnement et le développement durable. 

La quinzième conférence des Parties sera l’occasion pour la Côte d’Ivoire et pour l’ensemble des pays de la Convention des Nations sur la lutte contre la désertification et la sécheresse de sensibiliser sur les solutions et la nécessité de réhabiliter les terres dégradées. 

Des mesures urgentes devraient être mises en place afin de reboiser les forêts, de développer de bonnes pratiques agricoles, de prévenir l’érosion des sols, de gérer les ressources en eau, d’améliorer la gestion des pâturages, des forêts et du bétail.

«Kwame Nkrumah est toujours parmi nous» (Didier Awadi)

L’Afrique célèbre depuis mercredi 27 avril le cinquantenaire de la mort de l’ancien président ghanéen. Dans un entretien avec APA, Didier Awadi, célèbre rappeur sénégalais, affirme que les idées du chantre du panafricanisme sont plus que jamais actuelles, surtout dans les domaines de la sécurité et l’économie du continent.Kwame Nkrumah, ancien président du Ghana et père du panafricanisme, est disparu il y a 50 ans. Que retenir aujourd’hui de sa pensée ?

Kwame Nkrumah avait vu tellement juste et tellement tôt. Nous vivons aujourd’hui des problèmes de sécurité sur le continent. Selon lui, ils ne peuvent être réglées que par une position commune, une sécurité commune et une armée commune. Il disait la même chose des problèmes monétaires dans l’espace CFA qui ne peuvent trouver leurs solutions que dans une monnaie et une banque centrale communes. Par ailleurs, la faiblesse de la voix de l’Afrique aux Nations Unies découle de la désunion des pays du continent. Kwame Nkrumah a abordé tous ces sujets au moment où nous prenions nos indépendances. Malheureusement, il a compris trop tôt ce que les autres ne voient toujours pas. C’est un visionnaire qui est arrivé très tôt et qui a eu du mal à faire passer son message à des populations qui n’étaient pas assez alphabétisées. Voilà pourquoi son message a plus eu un écho dans la diaspora plutôt que sur le continent. Mais aujourd’hui, tout le monde est en train de le réhabiliter comme celui qui avait eu raison, celui qui avait choisi les moyens les plus décalés pour aller vers l’unité africaine.

Dans votre album «Présidents d’Afrique », sorti en 2010, vous avez consacré un titre à Kwame Nkrumah. Quel message porte cette chanson ?

C’est toujours le message d’unité. « We must unite » est un hommage rendu à Kwame Nkrumah dans le cadre des 50 ans des indépendances africaines. Maintenant pour ses 50 ans, nous lui avons dédié un nouveau titre :« Il n’est jamais trop tard ». C’est une reprise de Bembeya Jazz (célèbre groupe de musique guinéen) qui va sortir dans mon prochain album.

Le combat de l’ancien dirigeant ghanéen était pour une Afrique forte et unie. Est-ce que les actuels chefs d’Etat du continent sont habités par la volonté de réaliser un tel projet ?

Je pense que tous ses successeurs aimeraient bien. Mais personne n’est prêt à laisser un peu de sa souveraineté à l’autre. Il s’agit de comprendre qu’on est Ubuntu (philosophie africaine fondée sur le concept de « l’humanité envers les autres »), en dépendant de l’autre. Mais ils ne sont pas prêts. Parce que très souvent, nous avons beaucoup de présidents qui sont mal élus et qui s’accrochent au pouvoir. Ils ont l’impression que leur sécurité est menacée s’ils cèdent sur certains postes. Donc, ce sont ces mal élus-là qui nous fatiguent. Et il y en a beaucoup.

Est-ce que la jeunesse africaine prend aujourd’hui pour modèle Kwame Nkrumah ?

Non ! Parce qu’ils ne le connaissent pas tout simplement et ne l’étudient pas à l’école. Quand j’ai fait le projet « Présidents d’Afrique », c’était pour qu’on étudie tous nos héros dans le système éducatif. J’ai fait toute ma scolarité ici mais on ne m’a pas parlé de Kwame Nkrumah. Il a fallu que je sois curieux pour aller vers Kwame Nkrumah qui a une histoire tellement belle. Lorsqu’il est victime de coup d’Etat (en février 1966), il part en Guinée où il devient pratiquement co-président avec Sékou Touré. C’est beau même si ce n’était que symbolique. Le panafricanisme était sincère pour cette génération. Pour vous dire qu’on ne connait pas toutes ces histoires fantastiques. On connait toutes les autres révolutions, mais nos dirigeants refusent de nous enseigner les nôtres de peur qu’elles n’inspirent d’autres.

Comment voyez-vous l’évolution de la pensée de Nkrumah dans les cinquante prochaines années?

Dans les 50 prochaines années, on sera obligé de l’écouter. On sera obligé de revenir sur ce qu’il avait proposé : armée unique, monnaie unique, marché commun etc. Ça commence déjà à se mettre en place. On va vers le passeport unique et on va y arriver. C’est notre seule voie de survie, on n’a pas le choix. Ceux qui ne prendront pas ce train s’isolent et risquent d’être abattus. 

Côte d’Ivoire: 51 milliards Fcfa pour l’emploi des jeunes

L’Agence française de développement (AFD) va accompagner l’insertion citoyenne et professionnelle des jeunes ivoiriens.En Côte d’Ivoire, Paris s’engage dans l’emploi des jeunes. En effet, l’Agence française de développement  (AFD) va dégager une enveloppe de 51 milliards dans ce domaine, a promis Claire Zanousso, représentante de l’AFD, vendredi dernier, à la clôture du 2e atelier régional de co-construction de la « Jobs Facility », une initiative de suivi-évaluation des politiques publiques emploi-formation des jeunes. 

« En Côte d’Ivoire, ce sont plus de 50 millions d’euros qui sont consacrés aux enjeux d’emplois des jeunes et plus de 60 millions d’euros pour la formation professionnelle et le renforcement du dispositif d’enseignement technique et d’apprentissage », a dit Claire Zanousso. 

Selon elle, « les enjeux son massifs, mais on va renforcer cet accompagnement parce qu’en 2022, un nouveau projet pour l’insertion citoyenne et professionnelle des jeunes ivoiriens est en cours d’exécution pour un montant de 78 millions d’euros ».

L’atelier régional de co-construction de la « Jobs Facility », qui est soutenu par l’Agence française de développement (AFD), se tient après le premier atelier régional qui a eu lieu du 18 au 22 octobre au Sénégal. Selon Mme Claire Zanousso, ce projet vise à valoriser une « communauté de pratiques ». 

La co-construction de la « Jobs Facility » a pour but de mettre en place des outils permettant de mener à bien la conception, la mise en oeuvre et le suivi de politiques publiques d’emploi et de formation. C’est un un outil d’accompagnement et de renforcement de l’insertion professionnelle des jeunes. 

La directrice de Cabinet du ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion des jeunes et du Service civique, Mme Karitia Coulibaly De Medeiros, a affirmé que « le travail décent, surtout pour les jeunes, est au coeur des politiques de développement » du gouvernement ivoirien.

« Cette initiative, a-t-elle dit, montre la nécessité de faire face aux défis de l’emploi et de la formation des jeunes, d’autant plus qu’en Côte d’Ivoire comme ailleurs dans toute l’Afrique, des défis sont à relever pour assurer l’insertion socio-économique des jeunes ».

Sénégal : Mame Aby Sèye atterrit à la Der/FJ

L’urbaniste remplace Papa Amadou Sarr à la tête de la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des Femmes et des Jeunes (Der/FJ).C’est allé vite. Au lendemain du limogeage de Papa Amadou Sarr, le président Macky Sall a porté son choix, jeudi soir, sur Mame Aby Sèye. La nouvelle Déléguée générale à l’entreprenariat rapide des Femmes et des Jeunes (Der/FJ) est titulaire d’un Doctorat en Démographie. 

Avant cette nomination, elle était depuis mai 2019 la Directrice Générale du Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT).

Sénégal : l’encadrement des jeunes, gage d’un emploi décent (étude)

Les programmes mis en œuvre par la Convention nationale Etat-Employeur pour promouvoir l’emploi des jeunes permettent aux bénéficiaires d’accéder à un emploi de meilleure qualité.Le constat est sans équivoque. Les résultats d’une étude menée au Sénégal par le Consortium pour la recherche économique et sociale (Cres) montrent que les jeunes ayant bénéficié des programmes de formation et d’emploi réussissent mieux leur entrée dans la vie professionnelle.

Selon les conclusions de ce travail, présentées ce jeudi à Dakar au cours d’un atelier, cette observation se vérifie notamment dans le secteur industriel et celui des services. Pour les chercheurs, ces deux domaines seront, à l’avenir, les principaux pourvoyeurs d’emplois de qualité.

Par ailleurs, l’étude prouve que le « contrat de solidarité », un programme de stage pédagogique dans les établissements d’enseignement privé, permet aux jeunes d’avoir 4 à 6 % plus de chance d’accéder à des emplois décents dans le secteur des services comparés à ceux qui n’ont pas subi ladite formation.

De même, le « stage d’apprentissage », qui se fait en alternance entre l’entreprise et le centre de formation, offre aux bénéficiaires 4,5 % à 7,2 % plus de chance de décrocher un bon emploi dans les mêmes secteurs.

En outre, souligne le rapport, le « stage d’adaptation », visant l’acquisition d’expérience professionnelle, augmente de 4,8 % à 7,2 % les chances des bénéficiaires d’accéder à un meilleur emploi par rapport aux non-bénéficiaires.

Quant au « stage d’incubation », il participe, d’après la recherche, à l’encadrement, l’assistance et au parrainage des jeunes en poste d’agent de maîtrise. Cette pratique booste de 4 % à 7,2 % les possibilités des bénéficiaires d’accéder à un emploi de meilleure qualité.

Enfin, note l’étude, le « contrat d’essaimage », qui œuvre pour la formation et l’orientation des individus pour la création d’entreprises, croît les chances de succès dans la création pour les jeunes bénéficiaires dudit programme.

Partant de ces constats, les auteurs de l’étude exhortent les autorités à mener plusieurs actions pour répondre à la demande des milliers de jeunes qui rejoignent chaque année le marché du travail. Parmi ces recommandations figurent entre autres le développement de politiques de promotion de l’emploi orientées vers les secteurs de croissance et le renforcement de la collaboration entre l’État et le secteur privé.

Sénégal : renforcement du financement des startups

La Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (Der/FJ) a lancé, ce mardi à Dakar, le programme « Juuniy Gaïndé » (mille Lions, en langue wolof) doté de 10 milliards F CFA pour soutenir les entrepreneurs.Ce nouveau dispositif « va accompagner des entrepreneurs qui seront sélectionnés dans le portefeuille de la Der/FJ. Ils bénéficieront d’un financement allant de 5 à 10 millions F CFA pour leur permettre de devenir de futurs champions », a déclaré le ministre, délégué général de la Der/FJ, Papa Amadou Sarr.

S’exprimant lors de la célébration des quatre ans de son institution, M. Sarr a fait savoir qu’une équipe dédiée au sein de la Der/FJ se chargera du nouveau programme. L’objectif étant, d’après le délégué général, de s’assurer qu’il soit effectif et exécuté dans les meilleures conditions et dans les plus brefs délais.

« Juuniy Gaïndé » couvrira l’ensemble du territoire national. Sa mise en œuvre tient compte de la mutualisation des programmes et dispositifs existants de la Der/FJ et ses partenaires pour une rationalisation des actions et une cohérence d’ensemble, informe un document présentant le projet.

Ce nouvel outil sera basé sur la structuration autour des besoins spécifiques des bénéficiaires, un financement dédié à l’exécution du projet sous forme de prêts et un package complet de services non financiers pour préparer, former et accompagner en vue de favoriser la viabilité économique et la durabilité des entreprises.

« Juuniy Gaïndé » est exclusivement réservé aux jeunes sénégalais âgés entre 18 et 35 ans, porteurs d’un projet innovant et/ou sont en activité dans un des secteurs prioritaires de l’économie. En outre, les potentiels bénéficiaires doivent avoir une expérience significative dans le secteur d’activité du projet, disposer de compétences techniques et être engagés et disponibles à suivre une formation.

La célébration des quatre ans de la Der/FJ a aussi été l’occasion pour lancer le programme DIGI PME qui œuvre pour la digitalisation des startups qu’elle finance.

De même, la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes a mis en place un autre programme intitulé « Jeune professionnel de la Der ». Il consiste à former, accompagner, incuber et donner des expériences à des jeunes sénégalais et étrangers afin d’en faire de futurs champions. « D’autres produits seront lancés à partir d’avril 2022 », a indiqué Papa Amadou Sarr.

Sénégal : réflexion sur l’emploi et l’employabilité des jeunes

Le Consortium pour la recherche économique et sociale (Cres) organise, ce jeudi 10 mars, un atelier de partage des résultats de l’étude « Programmes d’appui à l’emploi et employabilité des jeunes dans les secteurs de croissance au Sénégal ».L’objectif de cette rencontre est de soumettre les résultats tirés de la recherche à l’évaluation des chercheurs, décideurs, acteurs privés et de la société civile. Il s’agit spécifiquement de caractériser les secteurs d’activité dans lesquels les jeunes sont principalement employés, d’analyser la qualité des emplois dans les secteurs où ils sont davantage employés, en tenant compte du niveau de sous-emploi visible et invisible et du degré de sécurité et de stabilité de l’emploi.

A cela s’ajouteront une analyse des secteurs d’activité les plus susceptibles de pourvoir des emplois de qualité aux jeunes présents sur le marché du travail et une évaluation des effets des différents programmes publics d’appui sur  l’accès des jeunes aux secteurs d’activité pourvoyeurs d’emplois de qualité.

Cette activité constitue une étape charnière dans le processus de validation technique du rapport, souligne le Cres. Le Sénégal, comme d’autres pays africains, a entrepris plusieurs initiatives pour faire face à la problématique de l’emploi et de l’employabilité des jeunes. Cela s’est traduit, selon le Cres, par la création de plusieurs agences et fonds.

A en croire le centre de recherche, ces initiatives, si importantes soient-elles, « se sont révélées peu efficaces » d’où la centralisation des actions en faveur de l’emploi des jeunes dans une structure unique appelée Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anpej).

En dépit de ces nombreuses interventions, déplore le Cres, force est de constater que le chômage et la précarité de l’emploi des jeunes demeurent une grande préoccupation, comme le montrent les statistiques nationales.

Mais, relativise-t-il, ces interventions sont peut-être efficaces, mais n’ont pas une ampleur suffisante pour avoir des effets significatifs sur l’emploi des jeunes.

Partant de constat, le Cres estime qu’il est important d’évaluer l’impact des programmes d’appui à l’emploi sur l’insertion des jeunes hommes et femmes dans les secteurs pourvoyeurs d’emplois de qualité, notamment les secteurs d’activité offrant de meilleures perspectives d’emploi et de revenu aux jeunes arrivant sur le marché du travail. C’est dans ce cadre que des chercheurs du Sénégal et du Cameroun ont fait cette étude qui sera présentée jeudi prochain.

Afrique : bientôt une banque d’investissement pour les jeunes

La banque pour l’entreprenariat et l’investissement pour les jeunes africains devrait permettre à ces derniers de disposer davantage de ressources nécessaires au développement de leurs entreprises.En Afrique, les initiatives pour pallier le sous-financement des jeunes entrepreneurs se multiplient. En visite officielle de deux jours à Dakar, le président de la Banque africaine de développement (Bad), Dr Akinwumi Adesina, a annoncé, ce jeudi, la création prochaine d’une banque africaine dédiée exclusivement au soutien des jeunes entrepreneurs du continent.

« Le système bancaire traditionnel tel qu’il est conçu ne répond pas nécessairement aux besoins de financement des jeunes entrepreneurs. Il  nous faut donc créer un écosystème financier autour de la jeunesse pour leur permettre de transformer leurs idées en des projets finançables et viables », a déclaré M.Adesina dans les locaux de la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ) où il a tenu sa première rencontre.

Selon le ministre, Délégué général à la DER/FJ, Papa Amadou Sarr, l’objectif de cette institution financière est de faire une alliance africaine autour du financement de l’entreprenariat pour les femmes et les jeunes. Et la DER/FJ qui accompagne déjà certains pays africains aidera d’autres Etats à développer leurs propres programmes gouvernementaux, a indiqué M. Sarr.

« Je veux que la DER soit l’exemple pour toute l’Afrique », a ajouté le président Akinwumi Adesina.

Se disant satisfait du taux d’exécution des projets financés par la DER/FJ et des résultats qu’ils ont produits, le président de la Bad a promis d’augmenter les fonds alloués à la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes. « Soyez assuré du fort soutien de la Banque africaine de développement », a-t-il dit.

De même, il a annoncé l’organisation dans la capitale sénégalaise d’un forum sur le financement des jeunes entrepreneurs africains. Cette rencontre, qui réunira des acteurs financiers du monde entier, sera évoquée au cours de son entretien avec le président Macky Sall.

Sénégal : plaidoyer pour une éducation aux médias des enfants

Face à la surcharge informationnelle consécutive à l’utilisation intense des moyens de communication digitaux, des programmes de formation et d’éducation aux médias pour les jeunes s’imposent, selon l’expert en droit des médias, Bouna Manel Fall.

Les enfants sont devenus une cible privilégiée des cybercriminels. Par naïveté ou ignorance, ils sont nombreux à tomber dans les pièges tendus par les pirates informatiques. Face à ce fléau qui conduit parfois au drame, l’expert en droit des médias, Bouna Manel Fall, plaide pour une éducation aux médias.

« Si les enfants reçoivent de l’information, car ils en ont le droit, et s’ils ont le droit de la produire, alors il faut leur expliquer quels sont les mécanismes de production, de collecte, de traitement et de diffusion de l’information », a-t-il déclaré.

S’exprimant mercredi à l’occasion d’un forum dédié à ce sujet, M. Fall a indiqué que cette éducation aux médias ne peut passer que par un programme qui devra aller vers l’école au niveau le plus bas pour accompagner l’enfant dans son parcours académique.

Cela est d’autant plus important « que les enfants viennent à l’école avec des outils médiatiques extrêmement puissants et dont même leurs parents ignorent l’usage. »

Partant de ce constat, il a invité les professionnels de l’éducation en relation avec les professionnels de l’information à mettre en place des programmes de formation et d’éducation aux médias. « C’est devenu une exigence dans ce pays », a-t-il martelé.

Les modules à enseigner devront permettre aux enfants de jouer un rôle central dans la production de l’information pour qu’in fine ils puissent se protéger contre toute tentative d’abus ou de chantage, a-t-il précisé.

Rabat va abriter le siège l’Union panafricaine de la jeunesse

L’accord de siège de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ) a été signé, ce jeudi à Rabat, par le ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaïd, , et le président de l’UPJ, Aliou Oumarou, en présence de Souleymane Satigui Sidibé, secrétaire général de l’UPJ.Dans une déclaration à la presse à l’issue de la signature de cet accord, M. Oumarou a affirmé que “la jeunesse panafricaine est très honorée de l’engagement manifeste du Roi Mohammed VI qui a toujours soutenu la jeunesse africaine, qui se retrouvera avec une très grande fierté au sein de sa deuxième famille, ici au Maroc”.

De son côté, M. Bensaid a rappelé que la ville de Rabat sera l’année prochaine la capitale africaine de la culture et nous allons mettre en place des programmes au profit des jeunes et de la jeunesse africaine, ajoutant que l’installation du siège de l’UPJ à Rabat favorisera davantage “un échange d’expériences qui sera utile au développement de chaque pays et de la jeunesse africaine”.

Il a aussi souligné l’importance de la présentation aux jeunes panafricains les expériences du Maroc dans le domaine de la promotion des jeunes.

Dans un communiqué de presse, le ministère de la Jeunesse indique que “le Maroc se félicite de la décision du Conseil Exécutif de l’Union Panafricaine de la Jeunesse amendée le 10 novembre 2020, prévoyant le transfert de son siège central au Maroc”.

Et de souligner que l’UPJ a notamment pour missions de promouvoir ses valeurs et ses principes, notamment ceux liés à la paix, à la démocratie et au développement durable en vue de réaliser l’intégration africaine.

Côte d’Ivoire: 2000 jeunes outillés à l’entrepreneuriat, une alternative d’emploi

Plus de 2000 jeunes ont été outillés, mercredi, à l’entrepreneuriat, une alternative pour l’emploi, à l’occasion de l’édition 2021 de « Campus jeunes Nestlé », un forum qui a réuni des jeunes au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

« Notre principale action consiste à accompagner et outiller les jeunes à trouver du travail pour plus d’autonomie et d’indépendance économique », a indiqué le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, dans un discours.  

Le groupe agroalimentaire, a dans cette même optique lancé il y a deux ans, une alliance pour les jeunes, en partenariat avec d’autres entreprises qui ont décidé d’agir ensemble pour l’employabilité des jeunes. 

Cette plateforme a permis d’échanger sur la problématique de l’employabilité des jeunes, qui ont profité de conseils de professionnels aguerris, notamment des salariés d’entreprises et des entrepreneurs. 

La qualification de base est nécessaire pour préparer les jeunes à la vie professionnelle. Dans cet élan, la firme estime que par l’acquisition des compétences smart, on peut avoir une main d’œuvre compétitive répondant aux besoins du secteur économique.  

Des débats francs ont eu lieu avec ces personnalités avisées. Ces modèles inspirant ont transmis des outils aux jeunes pour que les jeunes se vendent mieux sur le marché de l’emploi, mais aussi créent de l’emploi.  

Le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, Mamadou Touré, a félicité M. Thomas Caso et l’ensemble de ses collaborateurs pour avoir lancé cette initiative en Côte d’Ivoire.  

Plus de 2.000 jeunes étaient présents dans la salle et plusieurs autres milliers en ligne. Selon M. Mamadou Touré, ce forum rentre dans la dynamique de l’action du gouvernement qui a décidé de faire de la problématique de l’insertion des jeunes une priorité.  

En Côte d’Ivoire, plus de 77% de la population a moins de 35 ans. Le pays a eu une décennie de 2000-2010 qui a été fortement perturbée, avec « près de 400.000 jeunes qui sont sortis du système scolaire sans qualification », un stock important de jeunes à traiter. 

« A ce stock de près de 4 millions de jeunes à qui il fallait offrir des perspectives d’insertion sociale, nous avons encore chaque année, près de 300 à 400.000 jeunes qui continuent de sortir de notre système scolaire avec seulement 100.000 emplois formels créés chaque année », a fait savoir M. Touré.  

La fonction publique, elle, recrute 30.000 fonctionnaires chaque année pour plusieurs millions de jeunes. Elle compte selon le ministre de la Promotion de la jeunesse 250.000 fonctionnaires aujourd’hui et ne peut absorber tous les jeunes diplômes. 

« Le secteur privé n’est pas encore suffisamment dynamique pour absorber toute la main d’œuvre qui arrive sur le marché du travail. Donc, entrepreneuriat apparaît comme une solution, l’une des solutions alternatives pour certains jeunes », a-t-il insinué. 

Son département, assurera-t-il, est disposés à accompagner les jeunes via l’Agence emploi jeunes qui a tout un dispositif de financement pour les jeunes qui veulent entreprendre en Côte d’Ivoire.  

Il a en outre tenu un langage de vérité, faisant observer que les jeunes doivent chercher à acquérir des compétences en adéquation avec le marché de l’emploi, en changeant de paradigme de qualification pour saisir les opportunités d’emplois. 

En outre, a-t-il conseillé les jeunes à se forger, à s’adapter, car on peut avoir une formation de base, un rêve de vie, et on peut être dans un environnement qui nous impose  certaines réalités.  Et ce, en faisant une formation complémentaire. 

« On a besoin d’une génération flexible et qui sait s’adapter parce que le monde évolue vite », a -t -il poursuivi, mentionnant que « plus de la moitié des emplois qu’ on a aujourd’hui, n’existera pas dans quelques années compte tenu de l’évolution » des choses et ils devront anticiper sur les changements à venir. 

 Campus jeunes Nestlé se tient à l’occasion de la Journée africaine de la jeunesse. La rencontre a enregistré la présence du représentant de l’Union africaine. L’Afrique a d’ailleurs la population la plus jeune au monde avec plus de 400 millions de jeunes âgés de 15 à 35 ans.  

Depuis 2013, le géant agroalimentaire a mis en oeuvre l’Initiative mondiale pour les jeunes destinée à accompagner les jeunes à travers le monde et particulièrement en Afrique Subsaharienne.

Ce programme ambitionne d’aider 10 millions de jeunes à travers le monde afin d’accéder à des opportunités économiques d’ici 2030, avec une concentration essentiellement sur l’emploi, l’employabilité et l’entrepreneuriat.

Les Young Leaders de la French African Foundation ont pris part aux échanges avec Macron

Le Sommet Afrique-France tenu le 8 octobre à Montpellier, en France, a compté parmi ses 3 000 participants la promotion 2021 des Young Leaders de la French-African Foundation, une présence symbolique pour cet événement focalisé sur la jeunesse africaine et la société civile, selon une note transmise à APA.

Pour sa 28e édition, c’est un Sommet Afrique-France d’un nouveau genre qui s’est tenu à Montpellier, sans chef d’Etat, sans représentant institutionnel. Il s’est voulu entièrement dédié à la jeunesse d’Afrique et de France. 

Son objectif était de permettre d’esquisser les actions à déployer pour le renouveau de la relation entre la France et le continent. Pour ce faire, loin des formules protocolaires traditionnelles, il a été décidé de réunir et donner la parole aux jeunes entrepreneurs, artistes, chercheurs, athlètes, étudiants.

Les échanges se sont déroulés autour de six grands thèmes au cœur des enjeux du renouveau de cette relation : l’engagement citoyen et la démocratie, l’entrepreneuriat et l’innovation, l’enseignement supérieur et la recherche, la culture et le patrimoine, les industries créatives et culturelles ; le sport et le développement. 

Cela s’est concrétisé par une demi-journée d’échanges déclinée en différents formats sur la façon de nouer de nouveaux réseaux, concevoir des projets communs et bâtir des ponts. L’après-midi a été marqué par un temps d’échanges entre Emmanuel Macron et un panel de douze jeunes Africains.

Faire émerger des voix et des idées nouvelles

Cette dynamique collective fait directement écho au programme Young Leaders de la French-African Foundation. Agés de 28 à 40 ans, les 100 personnalités distinguées en juin dernier par la Fondation pour leur engagement au service de leur communauté ont en effet vocation à mettre leur potentiel au service de défis communs, à travers des synergies facilitées par la French-African Foundation. 

Placée sous le thème de la résilience, l’édition 2021 du programme Young Leaders, dont le premier temps fort vient de se tenir pendant quatre jours à Paris à travers onze séances plénières et quatorze ateliers, a réuni la quasi-totalité de la promotion. 

« Penser un monde résilient, c’est penser un monde durable, juste et inclusif. Ces préoccupations s’abordent dès maintenant et avec la jeunesse. Cette nouvelle génération de décideurs incarne l’espoir d’un renouveau dans la façon de construire nos sociétés en Afrique, en France et en Europe, plus largement », a déclaré Khaled Igue, co-fondateur de la French-African Foundation. 

Cette session de regroupement a permis aux lauréats de débattre avec une vingtaine d’intervenants dont Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du commerce extérieur et de l’attractivité, Jean-Marc Jancovici, président du think tank The Shift Project, le député écologiste Cedric Villani, Alexandre Mars, président et fondateur d’Epic Foundation et Blisce, Brune Poirson, ex-secrétaire d’Etat à la Transition écologique et actuelle directrice du Développement durable du groupe Accor ou encore le député Mounir Mahjoubi. 

Ce fut l’occasion aussi d’échanger avec des personnalités politiques et économiques lors de déjeuners-conférences.

Un vivier d’experts

Les débats en plénières ont été l’opportunité de porter des thématiques clés pour repenser les modèles de société telles que la résilience au travers du climat, de la culture et du sport. 

Le groupe a également eu l’occasion de développer la question du leadership au féminin, de la ville durable ou encore les enjeux de la technologie au service de la politique et de l’éducation.

Parallèlement à cela, les ateliers ont été consacrés à des sujets concrets de dirigeants d’entreprises tels que l’art du pitch, la levée de fonds, le media training, l’éco-investissement ou la gestion de crise pour en citer quelques uns. 

L’ensemble a été sous-tendu par l’expertise des Young Leaders, chaque session du programme ayant été modérée par l’un d’entre eux. Point d’orgue de cette expertise déployée : la matinée consacrée à l’innovation technologique et ses applications. 

Cette séquence a été portée par cinq des lauréats 2021 : Arnaud Pourredon, fondateur de Meditect (application de lutte contre les faux médicaments), Franck Kié, fondateur de CyberObs et commissaire général du Cyber Africa Forum, Iban Olçomendy, CEO de Fleeti, une solution pour optimiser la gestion des flottes de véhicules, Laure Beyala, CEO de la plateforme E-santé expertise et Tadhim Uwizeye, fondateur de la plateforme de e-commerce Olado. 

Continuité des échanges

Dans la continuité de ces échanges eus lors des quatre premiers jours à Paris, d’autres Young  Leaders ont été appelés à intervenir dans le cadre d’ateliers du Nouveau Sommet France-Afrique, notamment sur les thèmes du sport et de entrepreneuriat. 

C’est le cas de Samir Abdelkrim, fondateur d’Emerging Valley – le sommet de la Tech Afrique-Europe – ou encore d’Ahmed Taofik, ancien basketteur professionnel et fondateur de l’association Enfants Bénin Debout. 

Lors de la plénière du vendredi après-midi, l’ensemble de la promotion a eu l’opportunité d’assister aux échanges entre Emmanuel Macron et le panel des jeunes Africains sélectionnés pour l’occasion afin d’évoquer les « pistes de refondation » de la relation franco-africaine.

Eleni Gebre-Madhin nommée responsable de l’Innovation au Pnud

L’Ethiopienne, qui sera en poste au Bureau régional pour l’Afrique du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), aura pour missions principales de « favoriser la numérisation » du continent.Eleni Gebre-Madhin capitalise « plus de 25 ans d’expérience dans la conception et la mise en œuvre de solutions innovantes », indique sur son site le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).

Selon l’institution spécialisée, la nouvelle responsable de l’Innovation peut lui permettre « d’exploiter et de catalyser l’énorme talent innovant et entrepreneurial de la jeunesse africaine ». Le Pnud ambitionne de donner aux jeunes « les moyens de développer » leur continent.

Réagissant à cette nomination, Ahunna Eziakonwa, la Directrice régionale du Pnud pour l’Afrique, a déclaré qu’Eleni Gebre-Madhin les rejoint avec une « immense expérience professionnelle » à « un moment important » parce que « les initiatives de la jeunesse africaine, l’innovation et le secteur privé joueront un rôle essentiel dans la reprise post Covid ».

Dans le passé, Eleni Gebre-Madhin a occupé des postes de direction à la Banque Mondiale, à la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced), à l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (Ifpri) et siégé dans les Conseils d’administration d’entreprises et d’organisations internationales.

Titulaire d’un doctorat en Economie appliquée à l’Université de Stanford (Etats-Unis), cette Ethiopienne a reçu de nombreuses distinctions notamment le prix Yara pour la transformation agricole en Afrique.

Eleni Gebre-Madhin est la fondatrice d’Ethiopia Commodity Exchange, une entreprise dont la valeur commerciale s’élève à 1,2 milliard de dollars sur les trois dernières années.

Coopération ivoiro-américaine: Malika Kamara élue présidente de l’AEP-CI

La journaliste ivoirienne et spécialiste en communication, Malika Kamara, a été élue samedi présidente du Bureau exécutif de Côte d’Ivoire Alumni Exchange Program (AEP-CI) pour un mandat de trois ans.

L’AEP-CI réunit les anciens bénéficiaires des bourses du Département d’Etat américain, répartis à travers plusieurs programmes : Ivlp, Fulbright, Humphrey, Yali, Susi, Access, Ccip, Mwf, Sport exchange, Tea, Paylp.

La spécialiste en communication, Malika Kamara, a été créditée de 253 voix soit 67,6% des suffrages exprimés, suivie de Ismaël Soma Bola qui a obtenu 61 voix (16,3%) et de Aubin Adi Kouamé qui a enregistré 53 voix soit un taux de 14,2%. 

L’élection du président de l’organisation s’est tenue en ligne en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19 et a enregistré la participation des alumni établis sur l’ensemble du territoire national.

Le comité électoral était notamment présidé par l’avocate Me Françoise Khaudjis-Offoumou. Après le vote, les résultats du scrutin ont été proclamés le samedi 28 août 2021, en début de soirée.

Selon Me Khaudjis-Offoumou Françoise qui était assistée de Me Traoré Drissa, sur 2381 votants, 379 alumni ont pris part au vote avec 5 bulletins nuls.

« L’élection s’est déroulée conformément à l’article 17 des statuts et la candidate Malika Kamara, ayant obtenu la majorité absolue des voix, est déclarée élue présidente du bureau exécutif de Côte d’Ivoire Alumni Exchange Program pour un mandat de trois ans », a proclamé Me  Khaudjis-Offoumou.

Le scrutin a eu lieu en même temps que celle des commissaires aux comptes. Les deux candidats en lice, Kassaraté Gilles et Amani Stephanie Axelle, ont été déclarés élus commissaires aux comptes pour un mandat de trois ans.

Dans un message vidéo, la présidente élue, Malika Kamara, a dit « mesurer l’ampleur de la tâche et les exigences de la mission », indiquant que c’est ensemble et dans une unité d’action, que tous relèveront les défis même les plus difficiles.

Dans les jours à venir, la présidente de l’AEP-CI devrait présenter un bureau qui reflète la diversité des différents programmes des alumni. Les participants ont salué la campagne électorale qui s’était déroulée dans un esprit fair-play

L’AEP-CI aide notamment au renforcement de la coopération ivoiro-américaine. Elle s’emploie également à mettre en oeuvre des actions socio-économiques en faveur des communautés ivoiriennes.

L’Assemblée générale constitutive de l’AEP-CI a eu lieu le samedi 10 juillet 2021 à l’American Space, à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

Côte d’Ivoire: lancement de la construction de 10 Agoras

Les travaux de construction de 10 Agoras en Côte d’Ivoire ont été lancés officiellement vendredi à Abidjan, lors d’une cérémonie de pose de la première pierre au Lycée technique de Yopougon, dans l’ouest de la capitale économique ivoirienne.

Le lancement de ce programme s’est tenu en présence de M. Paulin Claude Danho, ministre ivoirien de la Promotion des Sports et du développement de l’économie sportive, et de M. Koffi Nguessan, le ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage.  

A cette cérémonie qui marque le début de la construction de ces dix prochaines infrastructures socio-sportives en Côte d’Ivoire, ont également pris part le premier adjoint au maire de Yopougon, le représentant de l’ambassadeur de France et M. Régis Charpentier, président de Winwin Afrique, « promoteur » de ce projet. 

Ce programme sera réalisé dans à Abidjan et dans des communes de l’intérieur du pays. Sa concrétisation a eu lieu en juillet 2019 par l’inauguration de l’Agora de Koumassi, en présence de Emmanuel Macron. 

Dans ces Agoras, seront construites des infrastructures sportives, culturelles et un écosystème social. Ces lieux seront également un espace de formation des jeunes sur des thématiques liées à l’enjeu du développement durable. 

M. Paulin Danho a d’ailleurs annoncé, dès le mois prochain, la rénovation, l’équipement et la construction des infrastructures sportives de proximité sur le plan national pour une valeur de 45 milliards Fcfa. 

La Côte d’Ivoire qui abrite la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, en 2023, a engagé plus de 350 milliards de Fcfa pour la construction et la réhabilitation d’infrastructures sportives devant accueillir cette grande messe sportive. 

Le président de Winwin Afrique, M. Charpentier, a indiqué que ces Agoras accueilleront des  boutiques d’associations et des ONG. ?Néanmoins dans chaque commune, les aménagements seront adaptés selon les attentes des populations. 

Le ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage Koffi Nguessan, a précisé que cet Agora est destiné aux élèves du lycée technique de Yopougon et à l’ensemble des populations. Il a révélé avoir sollicité la construction de cet Agora dans ce lycée. 

Cette pose de première pierre des Agora intervient après le succès de l’ouverture au public du démonstrateur dans la commune de Koumassi (Sud Abidjan). Cinq seront construites dans des communes d’Abidjan (Port-Bouët, Yopougon, Abobo, Attecoubé) et cinq autres dans les communes de Béoumi, M’Batto, Boundiali,  Touba, Dimbokro et Guiglo. 

Les chantiers des dix sites commenceront simultanément afin de pouvoir livrer ces infrastructures début 2023. Pour mener à bien ce projet, la société Winwin Afrique s’est associée avec la Société Alamo pour les études et la construction des infrastructures. 

Cet événement illustre la volonté du gouvernement ivoirien d’offrir aux citoyens des infrastructures sportives de proximité avec pour objectif le déploiement du programme et la construction à terme, de 91 Agoras à travers le pays.

Le programme “AGORA” s’inscrit dans le cadre général de la Politique Nationale du Sport de la Côte d’Ivoire et du PAPMAS (le Programme d’Appui à la Promotion du Sport pour Tous et du Sport de Masse).