Le Sénégal passe à la vitesse supérieure pour moderniser son administration. Ce jeudi à Dakar, le ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal, a présidé l’atelier national de validation de la Lettre de politique sectorielle (LPS) 2025-2029. Un événement marquant, en présence de nombreux partenaires techniques, financiers et acteurs de la société civile.
Cette réforme s’inscrit dans la vision « Sénégal 2050 », conduite par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et pilotée par le Premier ministre Ousmane Sonko. Elle place l’administration publique au cœur des priorités nationales, avec une ambition claire : offrir aux citoyens un service public performant, inclusif et transparent.
Une stratégie structurée autour de six axes forts
La LPS 2025-2029 s’articule autour de six piliers :
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Amélioration de la qualité des services publics
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Modernisation de la gestion des ressources humaines
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Transformation numérique des administrations
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Réorganisation des structures administratives
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Culture de la performance et de l’efficacité
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Transparence et lutte contre la corruption
Le programme phare, baptisé PGI-DRH (Programme de gestion intégrée et de développement des ressources humaines), bénéficie à lui seul de 48 milliards FCFA. Il vise à professionnaliser l’administration et à former des agents à la hauteur des ambitions du pays.
💰 Un investissement majeur pour un service public transformé
Le coût total de la réforme est estimé à 50,723 milliards FCFA, financé à 80 % par des fonds publics et 20 % par le secteur privé. Parmi les soutiens notables, le Canada, avec l’aide de l’ENAP du Québec, Affaires mondiales Canada, et le PRIEEG, figure parmi les partenaires clés du projet.
Le ministre Olivier Boucal a salué l’engagement collectif autour de cette réforme structurante. Pour lui, cet atelier marque une étape décisive vers une administration crédible, rénovée et centrée sur le développement.