Cheikh Oumar Diagne, ministre conseiller et directeur des moyens généraux de la Présidence de la République, a annoncé la construction d’une mosquée au Palais présidentiel pour permettre à tous d’y effectuer leurs cinq prières quotidiennes. Dans une interview accordée à Fafa TV et reprise par Les Echos, M. Diagne a souligné l’importance de ce projet, affirmant qu’il va au-delà de la simple prière et inclura la prière du vendredi (Juma’a).

M. Diagne a exprimé sa conviction qu’il est essentiel d’avoir « quelqu’un qui fait appel à la prière au Palais » et de « permettre à tous de venir faire leurs prières ». Il a également mentionné que la présence du Président aux prêches serait bénéfique pour lui rappeler ses responsabilités envers les citoyens.

Ce projet suscite cependant des questions sur l’inclusivité et la diversité religieuse au sein du Palais. Qu’adviendra-t-il si un chrétien est élu président ? Devra-t-il construire un lieu de culte correspondant à sa foi ? Ces interrogations soulèvent des débats sur la compatibilité de telles initiatives avec les principes de la République