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Fatick : Plus d’un milliard de FCFA récolté dans la commercialisation du mil

(APS) - Les acteurs de la chaine de valeur mil dans la région de Fatick ont commercialisé, en quatre années,…

(APS) – Les acteurs de la chaine de valeur mil dans la région de Fatick ont commercialisé, en quatre années, 5 955 tonnes de mil. Et ce, pour une valeur d’un milliard 191 millions de francs CFA, dans le cadre du Projet des services des entreprises du mil (PSEM). C’est qu’ a annoncé lundi, le directeur du cabinet Consulting appui multiservices (CAM), Abdoulaye Ndiaye.

« Ce projet a touché également, après quatre années d’exécution dans la région de Fatick, 3053 femmes, 9174 bénéficiaires directs, et 8198 ménages« , a ajouté M. Ndiaye au cours d’un atelier axé sur le bilan final du PSEM à Fatick.
Financé par le Département américain de l’agriculture (USDA) le PSEM est mis en œuvre au Sénégal par NCBA CLUSA depuis 2014 dans les régions de Fatick, de Kaolack, de Kaffrine et de Dakar.

L’objectif de ce projet est d’augmenter la production du mil pour la consommation mais aussi de générer des revenus pour tous les acteurs de la chaine de valeur du mil.
« Notre ambition n’est pas seulement de former les gens sur les techniques agricoles pour améliorer la productivité du mil. Mais aussi de permettre aux acteurs de la chaine de valeur mil de pouvoir gagner de l’argent grâce à leurs activités et pérenniser leurs activités« , a souligné le directeur du PSEM, Laurent Gomis.

Pour les unités de transformation du mil, a-t-il cité en exemple, « On est partis de O franc CFA, à des chiffres d’affaires de 260 000 francs CFA voir 400 000 francs CFA et les produits du mil et ses dérivés sont commercialisés jusque dans les grandes surfaces« .
« Ces résultats ont été possibles, grâce à un partenariat noué entre le PSEM et les producteurs de Fatick. Qui a consisté d’abord à mettre en place des unités fortes capables de produire et commercialiser leurs produits« , a dit M. Gomis.

« Mais aussi d’assurer la formation en techniques agricoles pour l’amélioration de la productivité du mil dans un contexte de dégradation des sols« , a ajouté le directeur du PSEM.

Et pour ça, il fait noter : « je pense que le pari est gagné parce qu’on arrive à produire assez avec ces producteurs formés, à consommer du mil, une céréale de sécurité alimentaire, mais aussi, nous sommes arrivés à mettre le mil et ses dérivés sur l’escarcelle de la commercialisation dans les grandes surfaces ».

Le projet a mis également en place 18 cantines « Sunu fondé » à Fatick, cinq Pôles multiservices paysan (PMP) d’une capacité de 500 tonnes, cinq unités de transformation, deux unités d’emballage, et une unité de semences basée à Godaguéne, a rappelé le responsable du PSEM. Lequel est intervenu dans cinq communes et une cinquantaine de villages de la région de Fatick.

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