DAKAR – L’hémicycle a vibré ce vendredi sous le poids d’une décision structurante. Sous la présidence de Malick Ndiaye, l’Assemblée nationale a officiellement ratifié les listes des membres des 14 commissions permanentes, marquant une étape décisive dans la mise en place de sa machinerie législative.
« Les commissions permanentes de l’Assemblée nationale viennent d’être constituées », a solennellement déclaré le président de séance, Malick Ndiaye, après l’adoption à l’unanimité de cette résolution interne. Un vote qui ouvre la voie à un travail parlementaire approfondi, loin des projecteurs de la séance plénière, mais au cœur même de la fabrique de la loi.
L’épine dorsale du travail législatif
Ces commissions, véritables chevilles ouvrières de l’institution, sont les lieux où les textes législatifs sont décortiqués, amendés et préparés avant leur passage en séance publique. Elles représentent l’épine dorsale du travail parlementaire, permettant un examen technique et spécialisé des projets de loi.
Le panel des 14 commissions couvre l’intégralité des chantiers nationaux : des Finances à la Défense, en passant par l’Énergie, l’Éducation, la Santé, le Développement durable et l’Aménagement du territoire. Des Affaires étrangères au Développement rural, en passant par les Droits humains, chaque secteur d’activité du pays disposera désormais de son cénacle de spécialistes à l’Assemblée.
Une institution qui achève sa mue
Cette ratification s’inscrit dans la continuité de l’élection du bureau de l’Assemblée, intervenue le 15 octobre dernier. Elle parachève ainsi l’installation des principaux organes de gouvernance de l’institution, à l’exception notable de la présidence, dont le titulaire a été élu l’année précédente.
Dès 15h30, les députés se retrouveront pour une réunion de travail afin de désigner les bureaux de chaque commission – présidents, vice-présidents et rapporteurs – qui en piloteront les travaux.
Dans les couloirs du palais républicain, l’heure est à l’organisation. Avec ces commissions désormais opérationnelles, l’Assemblée nationale s’apprête à entrer dans le vif du sujet, promettant des débats nourris sur les dossiers cruciaux pour l’avenir du pays. La machine législative est huilée ; il ne lui reste plus qu’à se mettre en marche.