Ce jeudi, le Sénégal a officiellement rejoint les Accords Artemis, devenant ainsi le 56ᵉ pays signataire de ce cadre mondial pour une exploration pacifique et responsable de l’espace extra-atmosphérique. La signature s’est déroulée au siège de la NASA, à Washington, en présence de hauts responsables américains, dont Jonathan Pratt du Département d’État et Brian Hughes, chef de cabinet de l’agence spatiale.
Représentant le gouvernement sénégalais, Maram Kaïré, directeur général de l’Agence sénégalaise d’études spatiales (ASES), a apposé sa signature sur cet accord qui renforce la coopération entre Dakar et Washington dans le domaine de l’innovation et des technologies spatiales.
Un pas stratégique vers l’espace pour le Sénégal
Les Accords Artemis, pilotés par la NASA et le Département d’État, définissent un ensemble de principes non contraignants pour encadrer l’exploration civile de la Lune, de Mars, des astéroïdes et des comètes. Ils reposent sur le Traité de 1967 sur l’espace extra-atmosphérique, avec un accent mis sur la transparence, le partage des données scientifiques et l’usage pacifique de l’espace.
En rejoignant ce programme international, le Sénégal affirme sa volonté de se positionner comme un acteur émergent de la diplomatie spatiale et du développement technologique en Afrique. Le pays rejoint ainsi d’autres signataires africains comme le Nigeria, l’Angola ou le Rwanda.
Une ambition spatiale assumée
Cette signature intervient dans un contexte de montée en puissance de la politique spatiale sénégalaise, symbolisée par la création de l’ASES. Elle marque un tournant dans la stratégie de souveraineté technologique du Sénégal, qui voit dans l’espace une opportunité pour le développement économique, l’éducation scientifique et la coopération internationale.