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Londres 2026 : l’Afrique brille au centenaire du tennis de table mondial

Un siècle s'est écoulé, mais l'appel résonne toujours. Londres, berceau oublié d'une discipline née sur les tables de salon, s'apprête…

APA NEWS

Un siècle s’est écoulé, mais l’appel résonne toujours. Londres, berceau oublié d’une discipline née sur les tables de salon, s’apprête à renouer avec son héritage. Du 28 avril au 10 mai 2026, la capitale britannique ne se contentera pas d’accueillir un championnat du monde. Elle orchestrera la célébration du centenaire de la Fédération internationale de tennis de table, un retour aux sources chargé d’une émotion particulière.

Sur les soixante-quatre équipes qui s’affronteront, un contingent africain, étoffé et ambitieux, attirera tous les regards. Huit nations porteront les espoirs du continent chez les hommes, et huit autres chez les femmes. De l’Égypte, puissance traditionnelle, au Bénin et au Togo, révélations montantes, en passant par le Nigeria et l’Algérie, le tennis de table africain a gagné ses lettres de noblesse. Cette moisson de qualifiés, issue des Championnats d’Afrique 2025 à Tunis, est plus qu’une simple participation. C’est l’affirmation d’une vitalité nouvelle.

La longue route vers le berceau

Pour atteindre ce jubilé historique, le chemin fut long. Cinquante-deux équipes ont décroché leur billet par la voie royale des championnats continentaux. Onze autres, les plus aguerries au regard du classement mondial de novembre 2025, viendront compléter un tableau d’honneur. Chaque nation, qu’elle soit habituée des sommets ou nouvelle venue, écrira une page de cette édition exceptionnelle.

L’Afrique, terre de renaissance

Ce retour à Londres est bien plus qu’un hommage. C’est un symbole fort de la globalisation d’un sport qui, parti d’Angleterre, a conquis la planète. La forte représentation africaine en est la preuve la plus éclatante. Alors que la petite balle blanche s’apprête à souffler ses cent bougies là où tout a commencé, elle le fera avec un parfum d’Afrique, promesse d’un avenir où les continents se partagent la lumière. Le cercle se referme, mais l’histoire, elle, ne fait que recommencer.

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