Le président Bassirou Diomaye Faye participe à la 4ᵉ Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), à Séville en Espagne, aux côtés de nombreux chefs d’État et dirigeants des institutions mondiales telles que l’ONU, le FMI, la Banque mondiale et l’OMC. L’objectif de ce sommet : tracer une nouvelle voie pour un financement du développement plus juste et plus humain, à cinq ans de l’échéance des Objectifs de Développement Durable.
Une vision sénégalaise pour réformer la finance mondiale
Dans son intervention, le chef de l’État sénégalais a appelé à une réforme de la gouvernance financière mondiale autour de quatre axes :
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Une gestion plus équitable de la dette des pays en développement ;
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Une justice fiscale internationale pour lutter contre l’évasion et l’optimisation abusives ;
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Un accès élargi aux financements pour les États africains ;
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Et surtout, la priorité à l’humain, au cœur de toute stratégie de développement durable.
Ce plaidoyer place le Sénégal parmi les voix africaines majeures qui œuvrent pour une refonte du système économique international.
L’engagement de Séville, une opportunité à saisir
Pour le président Faye, les engagements pris à Séville doivent désormais être traduits en actes. « L’engagement de Séville trace la voie. À nous de l’appliquer », a-t-il déclaré, en conclusion de son intervention.
Alors que les déséquilibres économiques mondiaux persistent, cette conférence pourrait marquer un tournant stratégique pour le financement du développement, en recentrant les priorités sur l’équité, la solidarité et la souveraineté économique des pays du Sud.