Conflit Iran-Israël : le Ghana évacue ses ressortissants face à une escalade sans précédent

Accra, 16 juin 2025 – Face à l'escalade militaire entre Israël et l'Iran, le Ghana a décidé d'évacuer sans délai…

Accra, 16 juin 2025 – Face à l’escalade militaire entre Israël et l’Iran, le Ghana a décidé d’évacuer sans délai tous ses citoyens résidant en Iran. Cette mesure urgente vise à protéger la population ghanéenne exposée à une zone de conflit instable.

Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a ordonné la fermeture immédiate de l’ambassade du Ghana à Téhéran. Les diplomates, les étudiants et les professionnels seront exfiltrés par voie terrestre dès que possible. À Tel Aviv, les activités consulaires ont été réduites. Les ressortissants présents en Israël doivent rester en contact étroit avec les services de l’ambassade.

Frappes et représailles : l’embrasement du Moyen-Orient

Cette décision s’inscrit dans un contexte explosif. Le 13 juin, Israël a lancé une série de frappes ciblées sur des sites stratégiques en Iran. Ces attaques ont causé la mort de trois figures majeures des Gardiens de la Révolution, dont le chef du renseignement, Mohammad Kazemi. D’autres frappes ont touché les installations nucléaires de Natanz et des bases militaires à Ispahan.

En riposte, l’Iran a lancé l’opération True Promise 3, combinant missiles, cyberattaques et menaces ouvertes contre Israël. Malgré les appels internationaux à la retenue, Tel Aviv poursuit ses frappes « de précision », selon des sources israéliennes.

Une alerte mondiale : pétrole, diplomatie et sécurité

La crise inquiète l’ensemble de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni en urgence à la demande de la Chine et de la Russie. Les États-Unis, sans engager directement leurs forces, renforcent leur présence dans le golfe Persique tout en menant des négociations via Oman et le Qatar.

Le Ghana, à l’instar du Nigéria et du Bénin, appelle à la désescalade. Le gouvernement plaide pour un retour au dialogue et au respect du droit international.

Cette situation géopolitique bouleverse aussi les marchés. Le baril de pétrole a franchi les 95 dollars, alimenté par la crainte d’un blocage du détroit d’Hormuz. Les géants comme Aramco ou TotalEnergies ont activé leur niveau d’alerte maximale.

Chaque heure qui passe alimente l’instabilité. Le Ghana, en évacuant ses ressortissants, prend une position ferme : la vie de ses citoyens avant tout.

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