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Are, le froid et l’habitude des Mondiaux de ski alpin

La petite bourgade d'Are (prononcez "Oré" en roulant le "r") en Suède et ses 1.400 habitants s'apprête à accueillir pour…

La petite bourgade d’Are (prononcez « Oré » en roulant le « r ») en Suède et ses 1.400 habitants s’apprête à accueillir pour la 3e fois de son histoire les Championnats du monde de ski alpin à partir de mardi.

Norvégienne jusqu’au XVIIe siècle (la frontière est à une cinquantaine de kilomètres), Are est lovée entre le lac gelé Aresjön et la montagne du Areskutan, qui se détache du paysage en dépassant les autres monts alentours, malgré un sommet à l’altitude modeste (1.420 m).

La station de sports d’hiver attire les touristes dans cette région du Jämtland (centre-ouest) grande comme la Suisse environ, mais peu peuplée (126.000 habitants), sans compter la faune locale et ses rennes, élans, ours, lynx ou encore gloutons.

C’est la 3e fois qu’Are accueille les Mondiaux de ski, douze ans après l’édition 2007 qui avait couronnée la Suédoise Anja Pärson (trois titres) et 65 ans après l’édition 1954 où la Française Lucienne Schmith-Couttet avait remporté trois médailles.

Le premier souvenir qui vient à l’esprit du skieur français Adrien Théaux, présent en 2007 et encore cette année, c’est la température: « Il faisait extrêmement froid, quelque chose comme moins 28 ou moins 30 degrés. J’avais tiré le dossard N.1 sur le super-G dont le départ avait été reporté deux ou trois fois… Mais ça reste une très belle expérience ».

Les températures s’annoncent cette fois plus « clémentes »: de moins 15 en début de semaine, le thermomètre devrait presque remonter dans le positif plus tard dans la semaine, au coeur de journées qui offrent pour un peu plus de 7h la lumière du jour.

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