« Caca » en eau potable: Les précisions Lansana Gagny Sakho

Le Directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Lansana Gagny Sakho, a effectué une visite à la station de traitement des boues de vidange des Niayes de Pikine. Ce, pour mettre fin à la polémique sur une supposée transformation des «cacas en eau potable au Sénégal»

Lansana Gagny Sakho, DG de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), n’a pas apprécié les informations selon lesquelles il y aurait des excréments dans l’eau potable. Selon lui, « aucun usage alimentaire direct ou indirect avec l’eau de l’OP n’est envisageable du Sénégal.»

«Il y a eu beaucoup de bruits ces derniers temps concernant ce qu’on appelle communément l’omni-processeur qui est un outil industriel très simple, et qui rentre dans le cadre d’un projet global, l’amélioration de l’accès à l’assainissement pour les populations. Il n’y aura pas une goutte d’eau qui sortira d’ci et qui serait utilisée. Vous pouvez constater vous-même, il n’y aucune usine de fabrication d’eau ici. Amna lo khamni khel warouko nangou », déclare Lansana Gagny, dépité.

Il ajoute : « l’OP est un ensemble qui passe de la collecte des excréments au niveau des ménages jusqu’au rejet dans l’environnement.

A l’en croire, il est très important de comprendre que l’ONAS est dans une phase pilote et va continuer aller beaucoup plus loin avec le même objectif, arriver à permettre aux populations d’avoir accès au système s’assainissement adéquat.

« Notre métier c’est l’assainissement pour tous. Je ne dirai pas que cette histoire est derrière nous, car on va continuer d’informer, mais notre priorité aujourd’hui c’est démarrer la dépollution de la baie de Hann, qui a traversé tous les régimes de ce pays, délocaliser l’hémisphère de Cambèrene, d’ici la fin de l’année. Il permettra de multiplier par 5 la capacité de traitement et connecter beaucoup de quartier de Dakar. Cette nouvelle qui est passée nous interpelle tous, parce qu’elle montre que nous n’avons pas développé des dépenses immunitaires pour protéger les populations sénégalaises contre ces nouvelles-là », dit-il.

« C’est du terrorisme médiatique »

Pour le Dg de l’ONAS, début aout, on parlait de trafic de sang du Sénégal vers la Gambie, on en parle plus. « Aujourd’hui, ils sont en train de dire que nous donnons de l’eau usée à la population. Plus les échéances électorales vont approcher, plus nous aurons des nouvelles comme ça. Ça ne fait que commencer, mais notre stratégie elle est claire : personne, personne ne peut nous faire sortir de notre feuille de route. Je dis toujours que c’est l’illuminé qui est sortie de nulle part pour dire M., vous donnez de l’eau usée aux gens. Ils appellent ça du terrorisme médiatique et ça fait la boucle. Malheureusement nous sommes dans une course à l’audimat, c’est ça la réalité en fait. On veut avoir le maximum d’auditeurs, mais on laisse quand même tout le monde parler. Ce sont les mêmes qui insultaient les chefs religieux, vous vous souvenez. Je pense que si nous voulons être demain un Etat stable, on doit arriver à développer des systèmes immunitaires pour cette jeunesse que nous voulons protéger, contre ces types d’information ça c’est très dangereux », souligne Lansana Gagny.

Pourquoi nous ne porterons pas plainte 

« Je ne vais pas porter plainte, ça serait donner de l’importance ce qui ne l’est pas. Ça serait perdre mon temps et je n’ai pas ce temps. Je d’autres choses à faire. Ils vont revenir, vous portez plainte, y en aura 50 qui vont sortir. Notre travail à nous tous c’est arriver à éduquer la population, ce n’est pas une affaire de Macky, mais une affaire de nous tous. Il faut qu’on arrive à développer des défenses immunitaires pour que les jeunes Sénégalais qui écoutent sachent faire la différence entre ce qui est vrai et ce qui est faux. Cette machine est ici parce que nous sommes leader en Afrique noire dans le domaine de l’assainissement, aussi bien autonome que collectif. A la fin du mois de septembre, le Ministre Mansour Faye et moi nous irons aller en Inde pour présenter les résultats importants qui ont été faits. C’est le seul pays africain qui a été choisi », dit-il.

Momar Ndao, Président de l’ASCOSEN, de son côté, rassure les consommateurs. « L’objectif est de mettre en place un modèle d’affaire viable pour la production d’énergie à partir des boues de vidange. Dans le contexte sénégalais, cette eau est actuellement utilisée pour l’arrosage de la pelouse autour du site qui accueille l’OP. Dans le futur, l’option est prise de ne l’utiliser que comme eau de process pour la fabrication de produits non alimentaires comme de l’eau distillé utilisée pour le refroidissement des moteurs. Aucun usage alimentaire d’aucune sorte, direct ou indirect, avec l’eau de l’OP, n’est envisageable du Sénégal. L’électricité produite est autoconsommée pour rendre les installations de traitement plus autonomes et permettre ainsi de faire des économies sur la facture énergétique », a-t-il souligné.

Perturbations dans les tribunaux à cause d’un arrêt de travail du SYTJUST

Les tribunaux sénégalais ont connu des perturbations hier. Car le Syndicat des travailleurs de la justice a mis sa menace à exécution, en observant un arrêt de travail de 9h à 13h. Cette situation a impacté sur le déroulement des audiences, puisque celle de la Chambre criminelle a accusé du retard. Elle n’a démarré qu’à 11h et s’est tenue avec un greffier ad hoc (greffier non professionnel) qui semblait être perdu.

Me Aya Boun Malick Diop se dit totalement satisfait de leur mouvement suivi à ‘’99,9%’’ et soutient qu’ils le referont à chaque fois que leurs droits seront violés.

Les travailleurs de la justice ont observé cet arrêt de travail pour protester ‘’vigoureusement contre la citation d’un administrateur des greffes devant le Tribunal de Grande instance (TGI) de Thiès statuant en matière correctionnelle’’. D’ailleurs, le procès est renvoyé jusqu’au 15 janvier 2019. Me Diop espère que leur collègue va bénéficier du privilège de juridiction.

La Cepes demande un décret d’avance de 13 milliards à Macky

16 milliards de francs CFA : c’est le pactole que l’État du Sénégal doit aux structures d’enseignement supérieur du privé. Pour éponger cette dette, Mamadou Gningue, Président de la Conférence des établissements privés d’enseignement supérieur (Cepes) a lancé un appel au chef de l’Eta. Il lui demande de prendre un décret d’avance pour solder les dettes de 2016-207.

« Nous lançons un appel solennel au Président de la République du Sénégal pour qu’il prenne un décret d’avance d’au moins 13 milliards de francs Cfa. Cela pourrait régler totalement la dette de 2016-2017 d’ici novembre. Et que dans la Loi de finance initiale qui sera discutée, un montant conséquent, proportionnel au nombre d’étudiants, soit voté », a-t-il indiqué ce mardi, en marge de l’Assemblée générale de la Cepes.

Gningue indique que établissements privés d’enseignement supérieur ont du faire de gros efforts pour pouvoir assumer leur « engagement d’accompagner l’État ». « Nous sommes certains que des solutions seront trouvées. En tout cas nous restons partenaires du ministère, nous restons disponibles pour le ministère et nous demandons tout de même que des moyens financiers soient mis à notre disposition pour permettre de juguler cela », dit-il.

De son côté, le Directeur de l’enseignement supérieur privé, le Pr Songane Mbodji, explique: « Nous avons payé une partie. Il y a une autre partie qui reste à être acquittée. Donc, dans le cadre de la programmation budgétaire, nous espérons, avant la fin de l’année, avoir d’autres ressources et voir dans le budget de 2019 ce qui est possible ,pour prendre en charge ces frais qui sont relativement importants. »

Ouverture du centre d’enregistrement des demandes de remplacement des permis de conduire

La direction des transports des transports routiers et le Groupement Gemalto/Face Technologies ont procédé, hier, à l’ouverture du centre d’enregistrement des demandes de remplacement des permis de conduire. Le lancement a eu pour cadre le Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES).

Le démarrage des opérations du remplacement des titres de transports par les permis de conduire, avec un permis biométrique est effectif depuis hier. « On a ouvert le centre de la foire de Dakar au grand public pour le changement de permis à conduire. Il y a déjà un autre site qui est déjà ouvert à Lat-Dior et qui a commencé depuis dix jours», a déclaré Cheikh Omar Gueye, Directeur des transports routiers. Il a annoncé que le site de la gare des beaux maraichers sera ouvert dans dix jours au maximum pour se rapprocher des accès de transport.

6000 permis par mois à Dakar

A l’en croire, pour le remplacement en tant que tel, les opérations des dérouleront dans trois sites à savoir Lat-Dior, Cices et la gare des beaux maraichers. En dehors de ces lieux, celui de Hann s’occupera des nouvelles demandes et des modifications sur les permis de conduire.

«Aujourd’hui pour la phase test, 200 permis ont été déjà fabriqués et donnés à leurs propriétaires. Nous avons une capacité de produire 6000 permis par mois à Dakar», a-t-il annoncé. Et de préciser qu’ils ont ouvert 8 postes d’enrôlement et la semaine prochaine 8 autres seront fonctionnels. Au niveau de la gare des beaux maraichers, il y aura 25 postes.

« Je pense d’ici au courant de ce mois, tous les centre d’enrôlement des permis seront opérationnels et les usagers pourront être servi dans de meilleurs conditions et de sérénité dans les procédures ». Concernant les autres régions, M. Gueye dira qu’ils vont commencer simultanément dans les région de Thiès, Saint-Louis et Diourbel pour la bonne et simple raison dans le cadre de ce projet dénommé «Cap Karange», la concession réfectionne tous les bâtiments de direction des transports routiers des services des mines des régions.

Pour lui, ceux de ces régions cités sont terminés et les travaux ont été réceptionnés les travaux. « On attendait le démarrage à Dakar avant de se déployer dans ces trois régions d’ici la fin du mois», a soutenu le directeur des transports routiers. Louga, Fatick et Kaolack suivront en octobre.

Apres ça sera Ziguinchor, Tambacounda et Kolda. « Pour les régions de Matam, Kaffrine, Kédougou et Sedhiou, l’Etat avait des maisons conventionnées pour accueillir les services des transports.

Avec le projet, on construit carrément pour le compte d’ l’Etat et la construction va prendre au moins 4 mois. Raison pour laquelle, on se projette d’ici la fin du mois de décembre pour commencer les services dans ces régions», a informé Cheikh Omar Guèye.

Avantages du permis biométrique 

Revenant sur les avantages de ce permis biométrique, M. Gueye a évoqué d’abord la question de la sécurité sécurité parce que c’est un permis biométrique à dix doigts.

L’autre avantage, c’est le prélèvement du groupe sanguin. Selon lui, c’est une innovation parce que les paradigmes au niveau international ont changé dans la gestion du secteur routière et la prévention de prendre globalement certains aspects qui permettent en cas d’incident ou d’accident de sauver des vies.

Ce permis aussi est doté d’une puce multi-applicative. Dans cette puce, il y a tous les documents qui ont permis l’obtention de ce document et d’autres applications qui pourront être développées dans ce permis comme la gestion des infractions.

« Toutes les infractions listées dans le code de la route sont repris dans cette puce qui permet aux forces de défense et de sécurité avec des terminaux et des imprimantes mobiles sous forma très maniable de pouvoir en cas d’infraction d’attester », a-t-il fait savoir.

Et d’ajouter qu’ « avec sa carte on peut payer ses amandes, sa visite technique, son assurance et beaucoup d’autres choses de cette puce ».

10.000 CFA pour le remplacement du permis

Il faut débourser 10000 CFA pour acquérir le permis biométrique. D’après les explications du directeur des transports routiers, pour le remplacement, les usagers qui ont leurs permis en cours de validité ne fourniront pas un certificat médical et ne donneront des droits de timbres.

Ils vont donner l’ancien permis et la photocopie, la carte d’identité nationale ou permis avec sa photocopie. S’agissant du groupe sanguin, Il faut une preuve avec une carte ou un document qui l’atteste parce qu’il s’agit de la santé d’une personne.

«La validité des permis de conduire pour les moins de 45 ans, est fixé dix ans. Sous l’instruction du chef de l’Etat, la durée de ceux des plus de 45 ans est établi 5 ans eu lieu de 3ans ou 2 ans», a-t- il souligné. Concernant l’opération « Capp Karange», ce dernier a laissé entendre qu’elle a couté zéro franc à l’Etat du Sénégal. « Nous sommes en concession intégrale.

Notre partenaire, le Groupement Gemalto/Face technologies a fait tous les investissements à hauteur de plus de 10 milliards d’investissements. C’est à partir du payement des cartes par les usagers qu’ils vont se rémunérer. Au bout de dix an, la concession va laisser tout le service pour que l’Etat puisse continuer avec ses agents » a indiqué M. Gueye

900.000 à 1.000.000 de permis actifs

Selon Guèye, le chiffre brut des permis de conduire officiellement qui sont répertoriés sur leurs bases est de 1.100.000 et n’est pas apuré. Dans les statistiques on sait faire des prévisions pour essayer de défalquer le revu qu’on peut le chiffrer à 10% donc on serait à presque à 900 000 ou 1.000.000 de permis actifs, signale-t-il.

Eliminatoires Can 2019 : les lions feront avec l’état du terrain (Sadio Mané)

L’équipe du Sénégal ‘’fera avec l’état du terrain’’ lors de son match contre Madagascar, ce dimanche, a déclaré ce mardi son attaquant Sadio Mané pour qui l’essentiel c’est de revenir avec un résultat positif.

‘’Nous voulons aller gagner là-bas avec tout le respect qu’on doit à cette équipe malgache’’, a-t-il déclaré, à la fin de la séance d’entraînement des Lions

‘’Nous aimerions tous jouer sur une belle pelouse, mais on sait que ce n’est pas toujours évident en Afrique [et] on fera avec’’, a répondu aux médias l’attaquant de Liverpool (Angleterre).

Dans un entretien avec le quotidien sportif dakarois Record, l’entraîneur de Madagascar, le Français Nicolas Dupuis a évoqué une aire de jeu en mauvais état.

Sadio Mané a rappelé que le Sénégal n’ira pas en terrain inconnu pour avoir déjà joué sur cette pelouse. ‘’C’était un match difficile, nous avons été menés par 0-2, mais nous avons réussi à refaire notre retard’’, a rappelé l’international sénégalais qui fait un très bon début de saison avec son club.

Auteur de quatre buts avec son club en trois matchs de Premier league, l’attaquant sénégalais refuse de se mettre la pression. ‘’Il n’y a pas de secret en football, seul le travail paie’’, a tenu à dire le numéro 10 sénégalais qui s’attend à une rencontre difficile. ‘’Mais nous devons jouer seulement notre football’’, a-t-il fait savoir.

Le Sénégal fera face ce dimanche à une équipe malgache qui a fait appel à de nouveaux joueurs évoluant pour la plupart dans l’élite belge et française. Lors de la première journée, les Baréa étaient allés gagner au Soudan 3-1, tandis que les Lions avaient battu le Nzalang Nacional de Guinée Equatoriale 3-0 à Dakar, lors de la première journée.

L’autre match de la 2-ème journée du groupe A opposera ce samedi, à Bata, les deux vaincus de la première journée : la Guinée et le Soudan.

L’assainissement demeure « une priorité nationale » (dg onas)

Le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Lansana Gagny Sakho, a réaffirmé mardi à Dakar sa détermination à contribuer à l’érection de ce secteur au rang de « priorité nationale », en vue d’arriver à un système « efficient et adéquat ».

« Notre priorité aujourd’hui, est d’arriver à développer un système qui passe à l’échelle pour permettre à toute la population d’arriver à un assainissement sain », a-t-il déclaré.

M. Sakho s’entretenait avec des journalistes, à la fin d’une visite de presse organisée à la station d’épuration de Cambérène, à Dakar, laquelle a permis aux journalistes d’avoir un aperçu du fonctionnement du système d’épuration des eaux usées, provenant des ménages de la banlieue dakaroise.

Le DG de l’ONAS a invité à ’’plus de retenue’’, au sujet d’un un outil de valorisation des boues de vidange en énergie, eau et cendres, qui serait installée pour traiter de l’eau destinée à la commercialisation.

« Nous devons éduquer notre population pour que les Sénégalais sachent disséquer le vrai du faux. Notre responsabilité est de donner la bonne information au public », a-t-il lancé.

Appelé « omni processeur », cette unité « ne sert qu’ transformer la boue stabilisée provenant des eaux usées en énergie électrique, laquelle est réutilisée pour faire fonctionner le système. L’ONAS n’a ni la vocation, ni la compétence ou encore l’intention de commercialiser de l’eau de boisson », a-t-il précisé.

« A terme, cette unité installé depuis 2015, nous permettra d’optimiser nos coûts de production et d’économiser de l’énergie à 50% de notre consommation », a indiqué Lansana Gagny Sakho.

M. Sakho annonce, dans cette perspective, le démarrage prochain des opérations de dépollution de la baie de Hann, le déplacement de l’émissaire de Cambérène et une démultiplication de cette unité de production afin que toutes les populations puissent se connecter au réseau d’assainissement.

Le président de l’Association des consommateurs sénégalais (ASCOSEN), Momar Ndao, qui participait à cette visite, a diagnostiqué « un déficit d’information ».

« Cette eau traitée provenant de cette unité est une vapeur d’eau condensée qui est de l’ H2O, elle est propre et ne présente aucun danger, mais n’est pas destinée à la consommation ni à la commercialisation », a-t-il dit.

« La machine est juste là pour valoriser les boues en énergie électrique qui sera utilisée dans le système d’épuration », a conclu Momar Ndao.

Le Sénégal accueillera le prochain Forum sur la coopération Sino-africaine en 2021

Le Sénégal va accueillir le prochain Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) en 2021, a annoncé le chef de l’Etat Macky Sall.

« Le #Sénégal s’honore d’accueillir le prochain Sommet du #FOCAC en 2021. Ce rendez-vous sera l’occasion de faire le point sur le plan d’action de Beijing et de raffermir notre commune volonté de construire une communauté de destin encore plus solide », écrit-il sur son compte twitter.

Créé en 2000, le Forum sur la coopération sino-africaine, dont l’édition 2015 s’était tenue en Afrique du Sud, se veut « un cadre intergouvernemental de dialogue politique et de coopération économique entre la Chine et l’Afrique ».

Le président Sall a remercié le président Xi Jinping et ses homologues africains de leur confiance en le désignant co-président du FOCAC.

« À travers ma personne, c’est le peuple sénégalais qui a été honoré », a souligné le président sénégalais, avant de remercier le président Xi Jinping et le peuple chinois pour « l’accueil chaleureux » qui lui a été réservé et « la parfaite organisation » du Forum Chine-Afrique.

Le président Macky Sall a participé lundi et mardi à Beijing au sommet du Forum Chine Afrique en compagnie de plusieurs de ses collègues africains

Le président chinois a annoncé, à l’ouverture de cette rencontre, que la Chine entendait travailler « en étroite coopération » avec le continent africain pour mettre prioritairement en oeuvre « huit initiatives majeures » au cours des trois prochaines années, « avec pour ambition de forger une communauté de destin Chine-Afrique encore plus solide en cette nouvelle ère ».

Pour ce faire, Xi Jinping a annoncé que son pays accordera au total 60 milliards de dollars de financement à l’Afrique au cours de cette période.

Ce financement sera octroyé sous forme d’aide gouvernementale, d’investissements et de financements en provenance d’établissements financiers et d’entreprises chinoises, a précisé M. Xi dans son « discours-clé » prononcé lors de la cérémonie d’ouverture du sommet du Forum sur la coopération sino-africaine.

Après Beijing, le président Sall va participer à un sommet sino-africain dédié au secteur privé, jeudi à Hangzhou, capitale de la province chinoise du Zhejiang, une rencontre visant à encourager les échanges économiques entre la Chine et l’Afrique.

Il prendra ensuite part vendredi à Chengdu, capitale de la province chinoise du Sichuan, à une rencontre économique organisée par ladite province dans le cadre de la promotion des échanges et de l’investissement entre la Chine et le Sénégal.

‘’Le Sénégal peut espérer, sous peu, capturer le dividende démographique’’

 

Le Sénégal est dans une phase où il pourra, à partir de 2035, capturer son dividende démographique. Mais pour cela, il faut bien mener certaines politiques sectorielles. Dans cet entretien accordé aux journaux ‘’EnQuête’’, ‘’Vox Populi’’ et ‘’Thiey Dakar’’, le statisticien Saturnin Kodio assure que le pays peut y arriver, malgré les nombreux défis dans les domaines de la santé, de l’emploi, de l’éducation, de la fécondité et de la mortalité.

Depuis un certain temps, on parle de dividende démographique. Pouvez-vous nous dire son importance ?

Avant de venir de manière détaillée sur la définition, il faut d’abord faire référence à la transition démographique. Cette transition est un processus par lequel un pays passe à des niveaux de fécondité et de mortalité élevés vers des niveaux de fécondité et de mortalité très bas. En dehors de ces deux phases extrêmes, il existe deux autres phases intermédiaires de la transition, à savoir la deuxième phase. C’est la période durant laquelle la mortalité baisse et la fécondité reste à un niveau très élevé. Lorsqu’un pays se trouve dans cette situation, il y a des conséquences sur la composition de sa population par âge. Autrement dit, non seulement son poids démographique est très élevé, mais ce pays est majoritairement composé de personnes à charge.

C’est-à-dire les personnes de moins de 15 ans et celles de plus de 65 ans. En général, lorsqu’un pays est à ce stade, il est confronté à la satisfaction des besoins sociaux de base, notamment l’éducation, la santé et l’emploi, en plus de la pression démographique. Sur la deuxième phase de la transition démographique, on s’aperçoit que la mortalité continue sa baisse et la fécondité commence à baisser. Dans ce cas, le poids démographique de ce pays devient faible. Cela aussi a des répercussions sur sa structure par âge et il est majoritairement composé de personnes en âge de travailler. C’est-à-dire les personnes qui créent la richesse. Dans ce cas, il a des possibilités pour accélérer sa croissance économique, bien sûr sous contrainte de mettre en place certaines politiques spécifiques. On a un bonus démographique à la troisième phase. Maintenant, il faut le capitaliser en investissant dans les secteurs stratégiques pour aller vers le dividende démographique.

Donc, le dividende démographique est l’accélération de la croissance économique qui résulte un peu de la forte proportion de la population en âge de travailler, suivi des politiques stratégiques pour cette frange de la population dans le domaine de la santé, de l’éducation, de la création de l’emploi, de l’environnement des affaires…

Le taux de chômage est très élevé au Sénégal, sans compter les personnes à charge. Est-il possible de profiter du dividende démographique, dans ces conditions ?

Lorsqu’on est dans une situation où le poids démographique est très élevé, les besoins traditionnels en termes de services sociaux de base sont énormes. Malgré tous les efforts que l’Etat fait actuellement, on constate qu’il y a des gaps en termes de services sociaux de base. Dans l’éducation, il y a les abris provisoires ; pour la santé, les structures sanitaires font défaut.

Tout cela est dû au poids démographique. C’est sûr que si on arrive à accélérer la transition démographique, la pression va se relâcher, l’Etat du Sénégal aura réussi à régler la question des services sociaux de base. L’optimisme est permis dans ce contexte, parce que pour aller vers la capture du dividende démographique, la première chose à faire est d’accélérer sa transition démographique, en maitrisant son rythme de croissance. Il y aura forcément des répercussions sur le rapport de dépendance. Le Sénégal est dans cette dynamique, parce qu’on a constaté que depuis 2002, le rapport de dépendance est inversé.

C’est-à-dire qu’il est en deçà de 100 %. Ce qui veut dire que les personnes en âge de travailler commencent à être majoritaires dans la population. Si cette dynamique se poursuit, la pression va se relâcher sur l’Etat et sur les ménages. En plus, il y aura d’autres ressources additionnelles qu’on aura à investir non seulement dans le développement du capital, mais aussi dans les secteurs porteurs de croissance qui permettent de lutter contre ce taux de chômage élevé. Il faut renforcer cette dynamique. Même si le rapport de dépendance démographique est en deçà de 100 %, le niveau reste encore élevé. Il faut accélérer la transition démographique et l’accompagner par des politiques multisectorielles. L’Etat est dans cette dynamique de création d’emplois, mais cela reste insuffisant.

Quels est le taux de fécondité et de mortalité qui indique qu’un pays peut capturer son dividende démographique ?

On dit qu’un pays est dans une bonne position démographique ou à un régime démographique qui lui permet de capturer le dividende, lorsque les rapports de dépendance avoisinent les 55 %. Donc, lorsqu’on a un rapport de dépendance qui avoisine les 50 %, on peut dire que ce pays est dans les bonnes dispositions pour aller vers la capture du dividende. Maintenant, il faut accompagner cela par d’autres politiques multisectorielles spécifiques. S’agissant de la natalité, c’est quand le taux est en deçà de 15 pour mille. Si on prend l’indice synthétique de fécondité, c’est quand il est entre 2 et 3 enfants par femme, on dit que le pays est en bonne position démographique pour aller vers la capture du dividende. Or, au-delà de ces phénomènes qui touchent la natalité, il y a un comportement qu’on doit avoir et qui est relatif à la mortalité. Le taux de mortalité doit être aussi à un niveau très bas, en deçà de 10 pour mille.

Aujourd’hui, qu’elle est la situation du Sénégal ?

Le Sénégal a un rapport de dépendance démographique égal à 84 %. En ce qui concerne la natalité, le taux est de 34 pour mille. L’indice synthétique de fécondité est de 4,7 enfants par femme, le taux de mortalité est de 7 pour mille, mais le coefficient de mortalité infanto-juvénile (enfants de moins de 5 ans) est de 51 pour mille. C’est la situation du Sénégal en termes d’indicateurs qui nous permet d’appréhender si le pays est dans une bonne position de capture du dividende démographique.

Est-ce le cas ?

Oui, le pays est dans cette dynamique. La fenêtre d’opportunité est déjà ouverte. Entre-temps, on a constaté que la prévalence contraceptive moderne a augmenté. Nous savons tous que la prévalence contraceptive moderne est l’un des piliers sur lesquels il faut s’appuyer pour aller vers la maitrise de la croissance démographique. Ce qu’il faut, c’est de ne pas dormir sur nos lauriers et de renforcer davantage les efforts afin que l’utilisation soit plus élevée. Parce qu’à côté de l’utilisation, on a constaté que les besoins non satisfaits des femmes en matière de planification familiale sont à 24 %. Autrement dit, il y a des femmes qui veulent utiliser la planification, mais qui n’y ont pas accès. Donc, si on parvient à enrôler ces femmes en plus de l’utilisation actuelle, on pourra se retrouver à un taux de prévalence de 50 %. Celui-ci est un bon taux pour accélérer la transition démographique. Il faut accélérer cette cadence afin d’augmenter l’utilisation de la planification, de diminuer le taux de mortalité afin d’avoir un régime démographique favorable pour la capture du dividende.

Existe-t-il un risque que le Sénégal rate le coche ?

Il y a ce risque pour tous les pays. Le dividende démographique s’appuie sur la tension démographique qui s’effectue durant la période à laquelle la population en âge de procréer est beaucoup plus prépondérante. Cela survient une seule fois dans l’histoire de l’humanité. Au cours de cette période, si on ne met pas en place les politiques qu’il faut, on risque de rater le coche, ce qui serait malheureux. Mais le Sénégal n’est dans pas dans cette dynamique, au contraire, il est dans une bonne dynamique pour aller vers la capture du dividende démographique.

Parce qu’en plus du rapport démographique qui est en deçà de 100 %, le Sénégal est en train de mettre en place des politiques dans les domaines multisectoriels. Sur le plan de la santé, en ce qui concerne la planification familiale, on est actuellement sur le deuxième niveau de programme de planification. Le premier plan s’est déroulé dans la période 2011-2015, avec des efforts considérables durables. Le deuxième plan est en train d’être mis en œuvre. Que ce soit dans le domaine de l’emploi, des efforts sont en train d’être faits ainsi que dans celui de la formation professionnelle à travers l’installation des instituts supérieurs d’enseignement professionnel (Isep). Il faut renforcer cela pour aller vers la capture du dividende démographique. Dans la deuxième phase du Pse, la place qu’occupe le dividende est très importante. Tout cela réuni, le Sénégal peut espérer, sous peu, capturer le dividende démographique, s’il maintient cette cadence.

Quel plaidoyer doit-on mener pour réussir le pari de la capture de dividende démographique ?

Il faut renforcer, d’abord, la sensibilisation de la population, parce que si elle n’adhère pas à ce projet, cela ne pourra pas marcher. Dans ce sens, les journalistes ainsi que les autres réseaux ont un grand rôle à jouer. Il faut aussi que les moyens suivent et qu’ils soient conséquents, que les décideurs soutiennent le projet. Le Sénégal est sur cette voie, parce que lorsque l’étude a été présentée, on a reçu les félicitations du président de la République et il nous a exhortés à travailler avec tous les secteurs pour qu’on puisse intégrer le domaine de la démographie dans les programmes et projets de développement. Cela veut dire qu’il est bien informé de la volonté de la capture du dividende démographique. Je pense qu’il faut renforcer cela avec les différents ministères sectoriels.

Est-ce qu’il existe, dans la sous-région, des pays qui ont réussi à capturer le dividende démographique ?

Il y a des pays qui sont en avance ; le Cap-Vert est sur cette voie. Il y a aussi les pays maghrébins. La Tunisie qui a raté le coche, elle a réussi à avoir une forte population en âge de travailler, mais elle n’a pas pu donner du travail à cette population-là. Je pense que pour l’Afrique, c’est un peu tôt de parler de capture du dividende démographique, parce que la transition démographique est précoce, elle vient d’être entamée. Si on arrive peut-être à la tension démographique, à la deuxième phase, on pourra voir comment capturer la capture du dividende démographique.

Est-ce qu’on pourra atteindre ce dessein d’ici 2063, le nouvel agenda mondial ?

On n’a pas une seule réponse pour les pays. La tension démographique est différente d’un pays à un autre. Pour certains, ce sera pour 2053 ; d’autres, pour 2063, selon le rythme de la tension démographique. Pour le Sénégal, d’après les études qu’on fait, c’est à partir de 2035 qu’on saura comment capturer ce dividende démographique et cela va s’accentuer jusqu’à 2050.

Est-ce que les engagements sont en train d’être respectés par les pays signataires ?

En ce qui concerne l’agenda de l’Union africaine (Ua), le Sénégal est en avance par rapport à la feuille de route qui a été élaborée en 2016, si mes souvenirs sont bons. Le Sénégal a élaboré, en 2015, son rapport national pour la capture du dividende démographique. Donc, nous sommes en phase avec l’Ua et les différents piliers élaborés dans cette feuille de route sont en phase avec les piliers choisis au niveau national qui ne sont rien d’autre que l’éducation, le développement des compétences, la santé, la bonne gouvernance.

Il est dit que le Sénégal encourt des risques de ne pas supporter cette transition démographique…

Quand on faisait le Pse, il y avait ce diagnostic, vu que ce sont des projets qu’on doit mettre en œuvre pour tirer la sonnette d’alarme en ce qui concerne la problématique du dividende démographique. Nous avons souligné que les projets à mettre en œuvre, si on ne fait pas attention, ne pourront pas supporter la qualité du capital humain, en raison du fardeau des enfants à charge. Le Pse est bien conscient que pour atteindre les objectifs fixés à travers ce plan, il va falloir maitriser le rythme de la croissance démographique, sinon cela risque d’aliéner tous les efforts consentis pour accélérer la croissance économique. C’est pourquoi, au-delà des projets, le Pse avait suggéré aux ministères sectoriels de réfléchir sur des stratégies pour lui permettre de maitriser la croissance démographique afin de faciliter l’accès de la croissance démographique.

Retard et avenants: La rançon de la non-maitrise des projets

Si les retards sont parfois causés par un déficit de budget ou un empressement des maitres d’ouvrages, les avenants, eux, sont souvent les conséquences d’un défaut de maitrise des projets.

A n’en pas douter, la réalisation du nouvel aéroport international Blaise Diagne de Diass a battu tous les records en matière de signature d’avenants. C’est à se demander si l’Etat ne fait pas preuve, des fois, de laxisme dans la conception de ses projets. La question se pose avec acuité. Claude Moïse Dembélé, gérant du Bureau d’études Pro-Conseils Btp et responsable à Eiffage, estime que les avenants peuvent être dus à une méconnaissance des projets.

Il explique : ‘’Quand je parle de la gestion de projet dans le livre, je parle de la conception des projets en amont, c’est-à-dire que l’ingénieur responsable doit suffisamment analyser, avec pertinence, l’ouvrage qu’il veut réaliser. Où il veut le réaliser ? Quel est le type de sol, le type de matériaux qu’il veut utiliser ?’’ Cette tâche, selon le spécialiste, incombe au maitre d’ouvrage qui doit s’en acquitter avec minutie. Si, par mégarde, il brûle les étapes ou rate son évaluation, de deux choses l’une : soit il est face à un maitre d’œuvre qui réalise quelque chose de piètre qualité. Soit face à quelqu’un comme le ‘’rigoureux’’ Dembélé qui reprend le travail, sonde le sol, par exemple, et, en cas de complication, exiger des montants supplémentaires. Bonjour les avenants.

‘’Si le maitre d’ouvrage occulte certaines étapes et lance son appel d’offres, s’il se trouve devant un M. Dembélé, il va lui dire : j’ai sondé le sol. Il a telle qualité. Donc, tu me dois des travaux supplémentaires. Conséquence : les avenants. N’est-ce pas, M. Mbar Coly ?’’, taquine-il, s’adressant au responsable à l’Agence des travaux et de gestion des routes. ‘’C’est donc dès la conception qu’il faut maitriser l’ouvrage dans sa globalité, pour éviter ces principes d’avenants’’.

Toujours à cette cérémonie, Claude Moïse s’est aussi prononcé sur les raisons des retards dans la réalisation de chantiers. Tantôt, explique-t-il, c’est une insuffisance des ressources. Tantôt une mauvaise évaluation des délais de réalisation. Il arrive, selon ses dires, qu’Eiffage crache sur un marché, parce que les délais à lui fixés sont impossibles. ‘’Parfois, en soumissionnant, nous faisons comprendre au maitre d’ouvrage que ce délai est insuffisant. Le maitre d’ouvrage a parfois des impératifs de délai. Parce qu’il a tardé à lancer un appel d’offres, il compte parfois rattraper son retard en confinant l’entreprise dans un délai étriqué’’. L’ingénieur cite l’exemple d’un marché de la Saed. ‘’On me les donne aujourd’hui, mon délai finit dans 15 jours. Or, rien que le durcissement de mon béton, c’est 28 jours. Je dis que je ne prends pas. Je refuse de le faire, parce que j’étais dans des conditions étriquées de délai. Ils diront alors que je ne suis pas coopératif. Il faut savoir qu’on ne peut pas tout faire. Dans une bouteille d’1 litre, on ne peut en mettre deux’’.

Le secrétaire général du gouvernement, Seydou Guèye, qui a présidé la rencontre, estime que l’ouvrage arrive à un moment très important. ‘’Nous sommes, dit-il, à un moment très important dans la construction de notre pays. Il faut donc des boites à outils pareilles pour se mettre au service de tout le monde. Et il est heureux de constater que Moïse, qui a toujours travaillé dans le dur, s’engage maintenant dans le durable, en lassant aux générations futures des ouvrages de cette nature’’.

GERARD SENAC

‘’Ce qui compte c’est la compétence des entreprises, non leur origine et la nationalité de leurs propriétaires’’

Après plus de 40 ans en Afrique, le président directeur général d’Eiffage Gérard Sénac est revenu sur son attachement pour le continent, pour le Sénégal. Il n’a pas manqué de lancer quelques pics à ceux-là qui ne cessent de traiter son entreprise d’étrangères. Il se défend : ‘’En dépit de tout ce qu’on en dit, Eiffage a quand même un personnel sénégalais.

Claude en est une parfaite illustration. Et dans les chantiers qu’il gère au nord, tout son personnel est sénégalais. Il n’y a qu’un seul Franco sénégalais qui y fait irruption de temps en temps. Et c’est moi’’, ironise-t-il. Mais qu’à cela ne tienne, Gérard Sénac estime que le débat sur la nationalité des uns et des autres est un ‘’faux débat’’. Ce qui importe, selon lui, c’est la compétence. D’où qu’elle vienne. ‘’L’Afrique, estime-t-il, a besoin de personnes comme Moise.

A Eiffage nous avons beaucoup appris avec lui. D’abord c’est lui a été à l’origine de la création du Bureau d’étude des prix. Avant son arrivée, c’était Alioune (Directeur général adjoint) et moi-même qui les faisions et cela nous prenait énormément de temps. Parfois on terminait très tardivement pour pouvoir déposer une offre’’, indique le PDG parlant de l’importance de l’étude de prix dans entreprises de travaux publics, objet de l’un des ouvrages. Avec beaucoup d’humour, Gérard met toutefois son personnel en garde. Car, estime-t-il, Moise les aurait mis dans une situation de concurrence qui pourrait être encore plus rude. Le sourire en coin, il déclare : ‘’Ces deux livres vont permettre au Sénégal d’aller de l’avant.

Mais les PME et autres entrepreneurs qui prendront le temps de les lire vont devenir pour Gorgui Niang (le responsable du d’étude à Eiffage) de sérieux concurrents. Alors Gorgui, c’est à vous de prendre les devants et de partir avant les autres’’, ironise le patron de l’entreprise de BTP. Selon lui, le Sénégal est un pays qui avance et les concurrents arrivent de tous les côtés. Il conseille à ses collaborateurs de ne pas regarder derrière, mais devant pour être chaque jour davantage compétitifs, en vue de demeurer dans le peloton de tête. Pour ça, confesse-t-il, il faut avoir les meilleurs ingénieurs, les meilleurs ouvriers.

Mamadou Diop Decroix candidat à la présidentielle

Mamadou Diop Decroix va se présenter à l’élection présidentielle de 2019. Ce sont les militants d’AJ qui l’ont voulu comme candidat à la magistrature suprême.

Du moins, il sera plébiscité à l’issue d’un congrès prévu, sauf revirement au mois d’Octobre prochain, renseigne Dakarposte.

Selon ses partisans, Aj est une organisation unitaire de la gauche révolutionnaire qui a pour objectif déclaré la conquête du pouvoir.

Les principes qu’il défend sont » la laïcité, le socialisme, la démocratie, la justice sociale, l’équité, le respect des droits de l’homme et la coopération sur la base du respect mutuel et des avantages réciproques « .