Conseil des ministres au Sénégal : Diomaye Faye trace la voie d’une gouvernance éducative et inclusive

Lors du Conseil des ministres du Sénégal du mercredi 25 juin 2025, le Président Bassirou Diomaye Faye a appelé son gouvernement à garantir une organisation rigoureuse des examens scolaires sur tout le territoire. Il a salué l’engagement des acteurs de l’éducation et a confirmé sa présence à la cérémonie de remise des prix du Concours général, prévue le 31 juillet.

Le chef de l’État a également insisté sur la nécessité de stabiliser l’enseignement supérieur public. Il a demandé au gouvernement de veiller au respect du calendrier académique, à la modernisation des infrastructures universitaires, à l’amélioration de la gouvernance financière et à la professionnalisation de l’offre privée. L’objectif : transformer durablement le système éducatif et valoriser le capital humain.

Inclusion, accessibilité et solidarité : l’État au service des personnes handicapées

Toujours lors du Conseil des ministres, le Président Faye a rappelé l’urgence de renforcer la protection des personnes vivant avec un handicap. Il a exigé une évaluation complète de la loi d’orientation sociale de 2010, et des dispositifs liés à la carte d’égalité des chances.

Il a invité les ministères concernés à faciliter leur accès aux formations, financements, services publics et infrastructures, notamment en matière de transport et d’urbanisme. Des concertations nationales sur leur bien-être seront organisées avant fin 2025.

Gouvernance, diplomatie et nominations stratégiques

Le Conseil des ministres du Sénégal a également porté sur la gestion du patrimoine bâti de l’État. Le chef de l’État a demandé un inventaire exhaustif des bâtiments administratifs, ainsi qu’une politique claire d’occupation et de réhabilitation. Il a insisté sur la réduction des dépenses locatives et l’achèvement des chantiers en cours.

Sur le plan international, Bassirou Diomaye Faye représentera le Sénégal à la 4e Conférence sur le financement du développement à Séville, puis à la célébration des 50 ans d’indépendance du Cabo Verde.

Enfin, le Conseil a validé un projet de loi sur un accord de coopération militaire avec le Congo, et plusieurs nominations ont été effectuées dans les domaines de la justice, de la santé, de l’agriculture et de l’administration.

66 sites d’orpaillage illégal démantelés dans l’Est

En visite à Saraya, le 24 juin 2025, le ministre de l’Intérieur Jean-Baptiste Tine a exprimé son inquiétude. Il dénonce les dégâts causés par l’orpaillage illégal au Sénégal, notamment le long de la Falémé.

Selon le ministère, 66 sites clandestins ont été fermés en un an. Cette opération s’inscrit dans l’application du décret n°2024-1402, qui interdit l’activité minière à moins de 500 mètres du fleuve. Les Forces de défense et de sécurité ont coordonné cette surveillance renforcée.

Opération Orientale : résultats et saisies

En mai, l’Opération Orientale 1 a permis de fermer 43 sites supplémentaires à Bougouda, Bantanko, Saraya et Fagoudou.

Bilan :

  • 47 personnes interpellées

  • 77 motopompes, motos et groupes électrogènes saisis

  • Le matériel remis à la Gendarmerie nationale

Cette action vise à stopper la contrebande d’or, un marché parallèle en pleine expansion.

Orpaillage illégal au Sénégal : un danger pour l’environnement

L’or représente 65 % des revenus miniers au Sénégal. Mais l’extraction illégale pollue les sols et les eaux. Le ministre Tine a alerté sur la présence de cyanure, plomb et zinc dans la nature.

Il appelle à :

  • Étendre les zones interdites

  • Doter les forces de surveillance de moyens technologiques

  • Activer la section aérienne de la gendarmerie de Kédougou

L’orpaillage illégal devient un enjeu national

Selon l’ITIE, le secteur minier a généré 236,59 milliards FCFA au premier semestre 2024. Pourtant, l’ONG SWISSAID estime que 41 tonnes d’or ont quitté illégalement le Sénégal entre 2013 et 2022.

La lutte contre l’orpaillage illégal au Sénégal devient donc une priorité nationale, au croisement des défis économiques, environnementaux et sécuritaires.

La Banque mondiale accorde 115 millions $ au Sénégal pour des réformes budgétaires

Le Sénégal bénéficiera d’un financement de 115 millions de dollars de la part de la Banque mondiale, dans le cadre de son partenariat avec l’Association internationale de développement (IDA). L’annonce a été faite le 24 juin depuis Washington.

Ce financement vise à soutenir les réformes budgétaires engagées par le gouvernement sénégalais. Il accompagnera la mise en œuvre du programme SEN-FINTRAC 2025-2029, aligné sur la Vision 2050 du pays.

Objectifs : transparence, efficacité et innovation

Le soutien comprend 105 millions de dollars pour les résultats liés aux réformes et 10 millions dédiés à l’assistance technique. Ce volet couvrira la transformation numérique, le renforcement des capacités institutionnelles, et la modernisation du système de gestion financière.

Le programme prévoit aussi la mise en place d’un système unifié d’enregistrement de la dette, l’amélioration de la commande publique, et la promotion de la facturation électronique.

« Ce financement Banque mondiale Sénégal témoigne de la confiance placée dans les réformes en cours », a souligné Keiko Miwa, directrice de division pour le Sénégal à la Banque mondiale.

Un partenariat pour une gouvernance budgétaire durable

Ce nouveau soutien de la Banque mondiale réaffirme sa volonté d’appuyer le Sénégal dans ses efforts de bonne gouvernance financière. Il s’agit d’un levier essentiel pour renforcer la viabilité de la dette, améliorer la mobilisation des ressources, et accroître la transparence dans la gestion des finances publiques.

 

CHAN 2024 : l’Afrique de l’Est prête pour une édition historique

Le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2024 se tiendra du 2 au 30 août. Cette année, l’événement prend une dimension nouvelle : le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda s’unissent pour l’organiser ensemble.

C’est la première fois que trois pays co-organisent le tournoi. Cette formule inédite apporte une dynamique régionale forte et promet une ambiance unique.

Dix-neuf sélections nationales participeront à la compétition. Parmi elles, des équipes bien préparées et des supporters enthousiastes attendent de vivre un mois intense de football africain. Les infrastructures modernes et une logistique bien rodée garantiront un spectacle de haut niveau.

Le Sénégal défend son titre avec ambition

Le Sénégal, champion en titre depuis sa victoire en Algérie en 2022, revient avec un objectif clair : conserver sa couronne.

L’équipe compte sur un groupe jeune, talentueux et motivé. Dès la phase de groupes, les Lions de la Teranga veulent imposer leur rythme et montrer leur supériorité.

Grâce à ses récents succès dans toutes les catégories, le Sénégal confirme son statut de puissance du football africain. Le CHAN 2024 en Afrique de l’Est devient ainsi une étape stratégique pour asseoir cette domination.

Une compétition qui dépasse le cadre sportif

Le CHAN 2024 en Afrique de l’Est n’est pas qu’un tournoi. C’est une plateforme de valorisation du football local et un vecteur de cohésion régionale.

Des milliers de supporters viendront vivre cette fête du sport dans les trois pays hôtes. Cette édition représente aussi une vitrine pour la jeunesse africaine, en quête de modèles positifs.

En réunissant passion, excellence et unité, le CHAN 2024 ouvre une nouvelle ère pour le football sur le continent.

Ousmane Sonko appelle à miser sur l’Afrique pour l’investissement mondial

Depuis Tianjin, en Chine, où se tient le Forum économique mondial d’été, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a lancé un appel clair aux investisseurs internationaux : il est temps de regarder vers l’Afrique. Selon lui, le continent représente aujourd’hui l’un des derniers grands espaces de croissance, aussi bien dans l’économie numérique que dans l’économie classique.

« Le monde a besoin d’expérimenter d’autres espaces de croissance, qu’il ne peut trouver que sur le continent africain », a affirmé Sonko, insistant sur le rôle que l’Afrique peut jouer dans le redéploiement économique mondial. Ce discours résonne comme une affirmation forte du potentiel d’investissement en Afrique, dans un contexte où les équilibres géopolitiques sont en pleine recomposition.

Le Sénégal, porte d’entrée pour un investissement sécurisé en Afrique

Positionnant le Sénégal comme hub régional fiable, Ousmane Sonko a vanté les atouts du pays en matière de sécurité des investissements. Il a rappelé que tous les pays africains ne sont pas encore prêts, mais que le Sénégal offre déjà les garanties nécessaires pour accueillir les capitaux étrangers.

En parallèle, le Premier ministre a annoncé l’organisation d’un forum dédié à l’investissement à Dakar, où les opportunités du pays seront présentées plus en détail aux acteurs économiques internationaux.

Une gouvernance nouvelle pour un développement rapide et durable

Sonko a tenu à souligner l’engagement du président Bassirou Diomaye Faye en faveur de la bonne gouvernance et de la transparence, deux piliers indispensables pour bâtir un environnement économique sain. Il a aussi évoqué un futur programme de financement en discussion avec le FMI, preuve que le pays reste en mouvement, malgré les réformes.

En s’inspirant des pays asiatiques, le Sénégal veut accélérer son développement en renforçant le suivi et l’évaluation des projets, afin de passer enfin du stade des plans à celui de l’exécution concrète.

Un plaidoyer optimiste pour l’investissement en Afrique

En conclusion, Ousmane Sonko a résumé sa vision d’une Afrique ambitieuse, tournée vers l’avenir :

« Ce qui a réussi en Asie peut réussir en Afrique. Nous n’avons pas besoin de réinventer la roue. »

Ce discours s’inscrit dans la stratégie globale des nouvelles autorités sénégalaises, désireuses de repositionner le pays sur l’échiquier économique mondial et d’incarner un modèle d’investissement en Afrique, sûr, transparent et porteur de croissance.

Police touristique au Sénégal : le Gabon vient s’inspirer du modèle

Le Sénégal renforce sa position de référence en Afrique dans le domaine de la sécurité touristique.
Ce lundi, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mountaga DIAO, a reçu une délégation officielle du Gabon, conduite par le ministre du Tourisme Durable, Pascal OGOWE SIFFON.
Objectif : s’inspirer du modèle de police touristique au Sénégal dans le cadre d’une mission de benchmarking.

La délégation comprenait des hauts gradés de la police et de la gendarmerie gabonaises, ainsi que des responsables du secteur touristique.

Un modèle sénégalais salué pour son efficacité

Lors de l’audience, la Commissaire spéciale Seynabou Niang, cheffe de la Police touristique au Sénégal, a exposé les méthodes, les structures et les résultats obtenus depuis la mise en place de cette unité.
Elle a mis l’accent sur la collaboration entre les forces de l’ordre et les professionnels du tourisme pour garantir la sécurité des visiteurs.

Le ministre sénégalais a salué l’initiative gabonaise et réaffirmé la volonté du Sénégal de soutenir le Gabon dans cette démarche.
Il a souligné que la sécurité est un pilier central du développement touristique durable.

Sénégal–Chine : Ousmane Sonko renforce les partenariats pour les infrastructures stratégiques

Dans le cadre de sa visite officielle en République populaire de Chine, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a rencontré ce mardi 24 juin, à Tianjin, les dirigeants de la China Communications Construction Company (CCCC), l’un des leaders mondiaux dans le secteur des infrastructures.

Cette rencontre s’inscrit dans une volonté claire de renforcer la coopération sino-sénégalaise dans des secteurs stratégiques tels que les infrastructures de transport, l’énergie et le développement urbain. Le chef du gouvernement sénégalais a exprimé son intérêt pour un partenariat plus structuré et durable avec cette entreprise qui joue déjà un rôle important au Sénégal.

Une coopération stratégique autour des grands projets

La CCCC est déjà active au Sénégal à travers une dizaine de projets majeurs, dont l’autoroute Ila Touba, un ouvrage emblématique qui témoigne du savoir-faire chinois et de la volonté des autorités sénégalaises de moderniser le réseau routier national.

Ousmane Sonko a salué l’engagement de la multinationale chinoise et a invité ses responsables à explorer de nouveaux axes de collaboration, notamment dans l’énergie renouvelable, les ports, et les infrastructures ferroviaires, afin d’accélérer le développement économique et social du Sénégal.

Une vision panafricaine de la coopération

À travers cette démarche, le Premier ministre souhaite positionner le Sénégal comme un hub régional d’infrastructures de qualité, tout en s’inscrivant dans une dynamique plus large de coopération sino-africaine équilibrée et bénéfique pour les deux parties.

Fuite d’épreuves au lycée Jules Sagna les enseignants brisent le silence et exigent des sanctions

Ziguinchor, 23 juin 2025. Réunis en assemblée ce lundi, 32 enseignants du lycée Jules Sagna ont pris publiquement position dans l’affaire de la fuite d’épreuves qui secoue leur établissement. Par la voix de Lamine Samb, professeur de philosophie et délégué au Conseil de gestion, ils ont fermement rejeté toute implication dans ce scandale.

« Nous ne sommes ni de près ni de loin impliqués dans ces pratiques. Dès que nous avons constaté les faits, nous avons alerté les autorités conformément à la circulaire de l’Inspection d’académie », a précisé M. Samb.

Un appel à la vérité et aux sanctions

Malgré la libération des élèves initialement mis en cause, les enseignants demandent que l’enquête aille jusqu’à son terme pour établir toutes les responsabilités. Ils exigent des sanctions exemplaires contre les véritables auteurs, estimant que seule une réponse ferme peut protéger l’intégrité du système éducatif.

Un climat de tension dénoncé

Les enseignants se disent profondément choqués par l’attitude de certains élèves. Après la libération de leurs camarades, ceux-ci seraient revenus dans l’établissement en proférant des insultes à l’encontre des professeurs, dans une ambiance de jubilation.

« Nous œuvrons à former des citoyens responsables. Ces comportements sont inacceptables », ont-ils dénoncé d’une seule voix.

Un appel aux autorités

Face à la gravité des faits, les enseignants du lycée Jules Sagna appellent à l’intervention urgente des autorités administratives, académiques et judiciaires. Ils demandent un retour à la sérénité, la restauration du respect entre élèves et professeurs, et la défense de l’éthique scolaire.

L’affaire de la fuite d’épreuves au lycée Jules Sagna dépasse désormais les murs de l’établissement et interpelle tout le système éducatif sénégalais.

Partenariat Sénégal Chine une alliance stratégique pour les joj dakar 2026

Hangzhou, 22 juin 2025 – En marge du Forum économique sino-sénégalais, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a visité le siège du géant du commerce numérique Alibaba, posant les bases d’un partenariat sénégal chine orienté vers la technologie et la jeunesse.

Accueilli par les responsables du groupe, M. Sonko a assisté à une démonstration des dernières innovations d’Alibaba. L’accent a été mis sur leur implication dans les Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026, où Alibaba fournira une infrastructure numérique de pointe pour un événement moderne, fluide et inclusif.

« Alibaba n’est pas seulement un géant économique. C’est un modèle d’innovation. Ce partenariat permettra non seulement de garantir le succès des JOJ, mais aussi de préparer notre jeunesse aux métiers d’avenir », a déclaré le Premier ministre.

Une coopération pour l’avenir numérique

Le partenariat sénégal chine s’inscrit dans une stratégie nationale visant à intégrer la technologie dans les politiques éducatives et publiques. Ousmane Sonko voit dans cette alliance un levier pour transformer le Sénégal en hub technologique en Afrique de l’Ouest.

Il a également souligné la valeur pédagogique de cette coopération, notamment dans la formation des étudiants et jeunes professionnels sénégalais aux compétences numériques essentielles.

Une vision panafricaine ancrée dans l’innovation

Le Sénégal, à travers cette initiative, entend renforcer ses liens économiques avec la Chine tout en plaçant l’innovation au cœur de son développement. La visite chez Alibaba ne représente donc pas un simple échange diplomatique, mais un signal fort de la volonté sénégalaise d’entrer pleinement dans l’économie numérique mondiale.

Une étape vers Dakar 2026

Le gouvernement mise sur ce partenariat sénégal chine pour offrir une édition des JOJ 2026 marquée par la modernité technologique, tout en laissant un héritage durable en matière de compétences numériques et d’innovation.

Le Sénégal fait sa révolution numérique au Parlement

L’Assemblée nationale sénégalaise vient de franchir un cap historique en adoptant une nouvelle méthode de travail : le parlement numérique. À l’occasion de l’examen de la Loi de Finances Rectificative 2025, les députés ont remplacé les dossiers papier par des plateformes numériques sécurisées.

Moins de papier, plus d’impact

En six mois, cette innovation a permis d’économiser 1,3 tonne de papier. Chaque député dispose désormais d’un outil numérique personnel pour consulter, annoter et rechercher les documents budgétaires. Une avancée saluée pour son efficacité, son respect de l’environnement et sa contribution à la modernisation de l’institution.

Un gain de temps et d’inclusion

Grâce à la recherche par mot-clé, l’analyse des textes devient plus rapide. Et pour garantir une participation équitable, les députés non francophones sont accompagnés par des collaborateurs parlementaires. Le parlement numérique sénégalais devient ainsi un modèle d’inclusivité et de transparence.

Un modèle pour l’Afrique

Cette transition numérique, menée sous l’impulsion du président de l’Assemblée nationale El Malick Ndiaye, aligne le Sénégal sur les standards des grandes démocraties. Le pays rejoint ainsi le cercle des nations africaines pionnières dans la digitalisation parlementaire, ouvrant la voie à d’autres transformations institutionnelles sur le continent.