Le Ministre des infrastructures en action après un accident de bus à Kaffrine

Le ministre El Malick Ndiaye s’est rendu ce vendredi sur les lieux d’un accident de bus à Kaffrine afin d’évaluer la situation. Impliquant un bus « horaires » en provenance de Dakar à destination de Kédougou, l’accident a été qualifié de grave par le ministre, qui a ensuite visité les blessés au district sanitaire de Kaffrine et à l’hôpital de Kaolack.

S’adressant à la récurrence des accidents de la route, le ministre El Malick Ndiaye a rappelé l’importance de l’application stricte des règles du Code de la route. Cela inclut le respect du contrôle technique des véhicules, le port de la ceinture de sécurité, la limitation de la vitesse et l’interdiction de l’usage du téléphone ou de produits stupéfiants.

Pour lutter efficacement contre l’insécurité routière, le ministre a annoncé une série de mesures. Il prévoit des rencontres avec tous les acteurs pour mettre en place un plan d’actions rapide. Ce plan comprendra la digitalisation du processus d’obtention de permis et de carte grise, le passage au permis à points et l’installation de centres de contrôle technique modernes.

De plus, le ministre envisage la digitalisation du système de contrôle routier, un contrôle rigoureux des accessoires obligatoires pour les véhicules, et l’interdiction des gadgets réduisant la visibilité du conducteur.

Sur le plan des infrastructures, El Malick Ndiaye a souligné la nécessité d’accélérer la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Tamba et la réalisation du projet d’extension de l’autoroute de Kaolack à Tamba pour réduire le trafic routier dans des zones accidentogènes.

13 Morts et des dizaines de blessés dans un accident de Bus

Un terrible accident de la route s’est produit hier jeudi à Koungheul (Kaffrine, centre), entraînant la perte de 13 vies et faisant plus de 40 blessés. Selon les autorités locales, l’accident s’est produit vers 19 heures sur la nationale numéro 1, au niveau du village de Yamong dans le département de Koungheul.

Les secours ont rapidement été dépêchés sur les lieux pour prendre en charge les victimes, alors que les autorités ont mobilisé tous les moyens disponibles pour venir en aide aux blessés.

Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, est attendu dans la soirée à Koungheul pour superviser les opérations de secours et apporter son soutien aux familles des victimes.

Le président Bassirou Diomaye Faye a également exprimé sa profonde tristesse face à cette tragédie, sur un post sur X

« J’apprends avec une grande tristesse le terrible accident de la route survenu entre Yamong et Mbadianène sur la RN1 non loin de Koungheul. Je présente mes sincères condoléances aux familles des victimes ainsi qu’à leurs proches. Je souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Je demande à tous les services concernés de se mobiliser pleinement pour apporter leur soutien et assistance aux victimes. J’exhorte tous les acteurs du transport routier à plus de prudence et de respect du code de la route. J’instruis les différents services de l’État à veiller au respect des normes techniques des véhicules et des règles de la sécurité routière. »

Cette nouvelle tragédie souligne une fois de plus l’importance de la sécurité routière et la nécessité d’intensifier les efforts pour prévenir de tels accidents à l’avenir.

Évolution du combat des Ex-Travailleurs d’Excaf Télécom

Le Collectif des ex-travailleurs d’Excaf Télécom lance un appel à l’opinion nationale pour informer sur l’avancement de leur lutte contre leur ancien employeur.

Selon un communiqué de presse reçu par PressAfrik, le groupe a connu des licenciements massifs entre avril et juin 2023, enfreignant ainsi les droits légitimes des travailleurs. Alors que le dossier est sur le point de se conclure en faveur des travailleurs devant le Tribunal du travail, la direction du groupe adopte des manœuvres dilatoires pour retarder le processus, tentant même de créer une faillite fictive pour échapper à ses obligations envers eux.

Le collectif rappelle que la liquidation judiciaire, invoquée par les avocats du groupe, a été suspendue depuis mai 2022 sur ordre du président Macky Sall, grâce à la détermination des travailleurs.

Ils ont également résisté aux tentatives du groupe Canal Plus de tirer parti de la situation pour éliminer un concurrent depuis l’acquisition du marché de déploiement de la TNT.

Le collectif en appelle au président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko pour prendre en charge ce dossier et veiller à ce que la direction du groupe respecte et paie tous les droits dus aux ex-travailleurs licenciés.

Une conférence de presse est prévue dans les prochains jours pour dénoncer publiquement la gestion scandaleuse du directeur général d’Excaf Télécom. Le collectif demeure déterminé à faire valoir ses droits et à obtenir justice pour tous les travailleurs injustement licenciés après des années de dévouement et de sacrifices.

Création d’une Commission d’Indemnisation des Victimes de Violences Politiques au Sénégal

Lors du conseil des ministres du mercredi 24 avril 2024 à Dakar, le Chef de l’État a annoncé la création d’une commission chargée d’indemniser les victimes de violences politiques survenues au Sénégal au cours des trois dernières années.

Dans un communiqué du Conseil des ministres, il est mentionné que le président de la République est particulièrement préoccupé par le renforcement de la réconciliation nationale, estimant que celle-ci nécessite une justice équitable pour les victimes des événements allant de janvier 2021 à février 2024, notamment les familles endeuillées et les blessés.

Bassirou Diomaye Faye a spécifiquement demandé au Premier ministre, Ousmane Sonko, de mettre en place une commission chargée d’indemniser les victimes des événements survenus de janvier 2021 à février 2024. Cette commission devra rapidement identifier les victimes, évaluer les dommages subis et prendre en charge les blessés encore en traitement.

Les violences politiques qui ont secoué le Sénégal entre février 2021 et février 2024 ont malheureusement entraîné la perte de dizaines de vies, selon différentes sources, et ont laissé de nombreux autres blessés. Des centaines de personnes ont été arrêtées et détenues pendant plusieurs mois pour leur implication présumée dans des troubles à l’ordre public et d’autres délits. La plupart d’entre elles, principalement des militants du parti actuellement au pouvoir, ont été libérées en février et mars derniers sans être jugées.

Le Ministre de l’Éducation nationale rencontre le G7

Le Ministre de l’Éducation nationale a récemment rencontré le G7, une coalition des sept principaux syndicats d’enseignants du Sénégal, pour discuter des réformes nécessaires au système éducatif. Lors de cette rencontre, le successeur de Moussa Baldé, Moustapha Guirassy, a partagé la vision du gouvernement visant à transformer l’éducation pour façonner une société mieux éduquée.

Guirassy aspire à un système où l’école joue un rôle crucial dans la formation holistique de l’individu, tout en reconnaissant le rôle crucial de la société dans ce processus. Son objectif ultime est de préparer la jeunesse sénégalaise à compétitionner à l’échelle mondiale, à relever tous les défis et à être bien équipée sur les plans moral, spirituel et social.

Les représentants du G7 ont exprimé leurs préoccupations lors de cette réunion. Hamidou Diédhiou, porte-parole du groupe, a salué l’ouverture du Ministre et a souligné l’importance de sa vision pour la transformation du système éducatif. Les membres du G7 ont également exprimé leur enthousiasme pour le projet présenté par le Ministre, tout en rappelant les défis historiques auxquels l’éducation sénégalaise est confrontée.

La réunion a également permis de discuter des axes à réactualiser ou à mettre en œuvre, en ligne avec la vision de refondation du système éducatif défendue par le Ministre Guirassy.

Blogueur guinéen condamné au Sénégal : un verdict contesté à la lumière du droit de la CEDEAO »

Dans une affaire récente au Sénégal, le tribunal de grande instance de Dakar a infligé une amende de 50 000 francs CFA au blogueur guinéen Djibril Agi Sylla pour séjour irrégulier. Cependant, cette décision a suscité des critiques de la part de son avocat, Maître Amadou Aly Kane, qui la juge non conforme aux textes de la CEDEAO.

Maître Kane affirme que son client risquerait des représailles s’il était renvoyé en Guinée en raison de ses prises de positions critiques envers la junte au pouvoir à Conakry. Selon lui, aucun texte sénégalais ne justifie la condamnation de Sylla pour séjour irrégulier, étant donné qu’il est un ressortissant de la CEDEAO, un réfugié politique fuyant la persécution dans son pays.

Le principe fondamental sous-jacent est l’interdiction du refoulement vers un pays où la vie du demandeur d’asile est en danger. Maître Kane souligne que le Sénégal risque des poursuites devant les instances internationales des droits de l’homme, notamment la Cour de la CEDEAO, en violant les textes communautaires et le droit international des droits de l’homme.

Il appelle ainsi à une décision de principe affirmant que les ressortissants de la CEDEAO ne peuvent être considérés en situation de séjour irrégulier dans l’espace communautaire, afin de garantir le respect des droits des réfugiés politiques dans la région.

Appel à la Coopération Africaine pour la Gestion des Bassins Transfrontaliers

Lundi, lors d’un atelier régional sur l’hydro-diplomatie et la gouvernance des eaux transfrontalières en Afrique de l’Ouest et Centrale, le Haut-commissaire de l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS), Mohamed Abdel Vetah, a appelé les États africains à renforcer leur coopération dans la gestion des bassins transfrontaliers par le biais du développement de formations en hydro-diplomatie.

M. Vetah a souligné l’importance de telles formations pour les futurs diplomates impliqués dans la gestion des ressources transfrontalières d’eau en Afrique, afin de contribuer à renforcer la coopération régionale. Il a également salué le leadership du Sénégal dans ce domaine, tout en mettant en avant la nécessité d’initiatives similaires inspirées d’expériences réussies comme celles des États-Unis et de la Suisse.

Malgré l’existence d’accords et de mécanismes de coopération dans plusieurs grands bassins, M. Vetah a souligné la fragilité de la coopération transfrontalière face aux enjeux croissants liés à la gestion des ressources en eau. Il a averti que le partage de cette ressource vitale pourrait devenir une source de tensions et de conflits majeurs dans les années à venir, soulignant l’importance d’une collaboration étroite entre les pays pour prévenir les conflits et optimiser l’utilisation des ressources de manière pacifique, équitable et durable.

Enfin, il a mis en avant les bénéfices de la gestion conjointe du fleuve Sénégal par l’OMVS, soulignant les nombreux projets collaboratifs bénéficiant aux populations locales grâce à cette coopération pacifique.

Persistance du phénomène de l’émigration irrégulière vers l’Europe : 25 individus appréhendés à Diass

Le phénomène de l’émigration irrégulière vers l’Europe demeure une préoccupation constante, comme en témoigne l’arrestation de 25 individus par la Brigade de gendarmerie de Diass. Hier, lundi, ces individus, composés principalement de 21 Sénégalais, 3 Gambiens et un Malien, ont été interceptés alors qu’ils tentaient clandestinement de rejoindre le continent européen en payant des sommes allant de 400 000 à 600 000 FCFA pour entreprendre le voyage périlleux vers l’Espagne.

Actuellement détenus à la Brigade de Diass, une enquête est en cours pour identifier et appréhender les organisateurs de cette tentative de voyage clandestin, rapporte L’Observateur.

Malgré les campagnes de sensibilisation visant à informer les jeunes sur les dangers de la traversée clandestine, de nombreuses personnes persistent à risquer leur vie dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe.

Préparatifs renforcés pour la Ziarra de Tivaouane : Le Président Faye assure la sécurité et le confort des pèlerins

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a affirmé aujourd’hui à Tivaouane avoir pris des mesures décisives pour garantir le bon déroulement de la prochaine Ziarra générale de la ville.

« Ce matin, lors d’une réunion sécuritaire cruciale, nous avons mis l’accent sur la planification de la Ziarra générale. J’ai donné des directives strictes pour sécuriser tous les lieux de rassemblement des pèlerins et veiller à ce qu’ils disposent de toutes les facilités nécessaires pour un séjour agréable », a déclaré M. Faye, en présence du Khalife général des Tidjanes, Serigne Babacar Sy Mansour, à qui il a réitéré ces instructions.

Le Président a également souligné avoir chargé le Ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, responsable des affaires religieuses au sein du gouvernement, de superviser minutieusement l’organisation de cette visite annuelle qui attire des milliers de pèlerins à Tivaouane.

Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa profonde gratitude envers le Khalife général des Tidjanes, le qualifiant de « grand-père, père et guide » pour lui, et a partagé son engagement envers les leaders religieux dès le début de son mandat présidentiel.

« En tant que disciple, fils, voire petit-fils, mais aussi en tant que chef d’État, ma première action après mon investiture a été de rendre visite à nos guides religieux. C’était une priorité absolue », a-t-il ajouté.

Il a sollicité les prières du Khalife général des Tidjanes pour accomplir avec succès sa lourde responsabilité présidentielle, soulignant sa conviction que la stabilité du Sénégal est étroitement liée aux prières des leaders spirituels.

En retour, le Khalife a appelé tous les Sénégalais à prier pour le Président, lui souhaitant réussite dans sa mission ainsi qu’à son gouvernement.

La visite s’est clôturée par un moment de recueillement sur les tombes de Seydi Elhadj Malick Sy (1855-1922) et de Serigne Babacar Sy (1885-1957), deux figures emblématiques de la Tidjaniya au Sénégal, où Serigne Babacar Sy Mansour a offert des présents symboliques à son hôte.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite à Touba

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a effectué une visite à Touba ce lundi, marquant ainsi une démarche de courtoisie envers le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké.

Accompagné d’une délégation réduite, le chef de l’État est arrivé dans la ville sainte peu après 17 heures. Durant son séjour, il s’est entretenu en privé avec le guide religieux, qui lui a généreusement offert une natte de prière et un exemplaire du Coran en signe de respect.

Des témoins présents à la rencontre ont rapporté que le président a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir le Khalife dans ses actions bénéfiques pour la communauté. Il a également abordé les défis locaux, notamment ceux liés à l’eau et aux inondations à Touba, en promettant des solutions concrètes.

De son côté, le Khalife général des mourides a rappelé l’importance de la volonté divine dans l’octroi du pouvoir, exprimant ses prières pour la réussite du président de la République dans ses fonctions.

Le Président Bassirou Diomaye Faye adresse ses vœux pour la fin du Ramadan et la Fête de l’Aïd

En ce jour de mercredi marquant la fin du Ramadan et la Fête de l’Aïd, le chef de l’État, Son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye, a exprimé ses vœux au peuple sénégalais à travers les réseaux sociaux.

« Je rends grâce à Dieu qu’à peine une semaine après ma prise de fonction, la communauté musulmane célèbre l’Aïd El-Fîtr marquant la fin du Ramadan.

Le mois de Ramadan constitue une période exceptionnelle de rapprochement du musulman avec son Créateur. En effet, durant le jour et particulièrement la nuit, le musulman se consacre aux prières, aux invocations et à l’expression de sa soumission à Dieu.

Grand moment de demande de pardon, ce mois béni d’abstinence, de retenue et de détachement de toutes les tentations sur terre, est un moment d’introspection spirituelle, individuelle et collective.

Puisse Allah accepter nos dévotions et pardonner nos inévitables péchés.

Le Ramadan est aussi un grand moment de solidarité entre les Sénégalais, de convivialité et de générosité. Il participe à la consolidation de notre si précieux commun vouloir vivre ensemble.

En ce jour de Korité célébré par tous les Sénégalais, je présente mes vœux aux guides religieux, aux chefs religieux, aux imams, aux maîtres coraniques, à tous les musulmans sénégalais d’ici et d’ailleurs.

Je présente aussi mes vœux à la Oumma islamique. »

Cette déclaration du Président Bassirou Diomaye Faye témoigne de sa volonté de partager ce moment important de la vie religieuse et sociale du Sénégal avec l’ensemble de la population, dans un esprit de fraternité et de paix.

Saisie de billets noirs d’une valeur de près de 315 millions de francs CFA par les Douanes de Dakar-Extérieur

La Brigade spéciale et de Recherche des Douanes (BSR) de la Subdivision de Dakar-Extérieur, relevant de la Direction régionale des Douanes de l’Ouest, a réalisé une importante saisie de billets noirs d’une valeur de 314 826 036 francs CFA. Cette opération s’est déroulée dimanche 7 avril 2024, vers 10 heures, à la Cité Balabey de Thiès.

Cette saisie fait suite à l’exploitation d’un renseignement concernant des individus en possession de billets noirs, à la recherche d’un moyen de les convertir en dollars. Grâce à un dispositif de surveillance efficace et à l’intervention rapide des éléments de la Brigade spéciale et de Recherche, l’opération de blanchiment de ces billets a été interrompue et le colis contenant les coupures de couleur verdâtre a été saisi. Au total, ce sont 5400 billets noirs en coupures de 100 dollars américains qui ont été récupérés.

Six individus impliqués dans cette affaire de faux monnayage ont été appréhendés sur les lieux et ont été remis aux autorités judiciaires de Thiès.

Cette saisie, d’une valeur considérable, témoigne de l’efficacité des opérations menées par les Douanes de Dakar-Extérieur dans la lutte contre le trafic de faux billets et le blanchiment d’argent. La vigilance constante des autorités douanières contribue ainsi à la préservation de l’intégrité financière et économique du pays.

Annonce de la date de la Korité au Sénégal : Mercredi 10 avril 2024

L’Association sénégalaise pour la promotion de l’Astronomie (Aspa) a dévoilé la date de la célébration de la Korité, marquant la fin du Ramadan, à trois jours de l’événement. Selon l’Aspa, la fête aura lieu au Sénégal le mercredi 10 avril 2024.

Dans un communiqué, l’Aspa a expliqué que le lundi 08 avril, la lune se couchera à 19h21mn, juste deux minutes avant le coucher du soleil à 19h23mn, ce qui rendra le croissant lunaire invisible sur terre.

Cependant, le mardi 09 avril, la lune se couchera à 20h21mn, 58 minutes après le soleil, et sera observable à l’œil nu avec une surface éclairée d’environ 1,6%, offrant ainsi une visibilité au Sénégal, en Afrique, en Europe et en Amérique.

Le mercredi 10 avril, la lune sera facilement visible partout dans le monde avec une surface éclairée de 5% et se couchera à 21h24mn au Sénégal, environ deux heures après le coucher du soleil. Cependant, l’Aspa souligne que cette heure de visibilité est tardive pour un premier croissant lunaire.

président Bassirou Diomaye Faye exprime ses condoléances suite au décès du Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne

Le président de la République, SEM Bassirou Diomaye Faye, a exprimé son chagrin suite au décès du Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, sur un post sur les réseaux sociaux. « Avec le décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne, la Nation perd l’un de ses plus éminents serviteurs, un homme dévoué et précieux », a-t-il écrit.

Le président a également adressé ses condoléances à la famille du défunt, en ces termes : « À sa famille, je présente mes plus sincères condoléances. Mes pensées les accompagnent dans cette période de tristesse. » Il a également exprimé un vœu pieux pour le repos de l’âme de Mahammed Boun Abdallah Dionne : « Puisse Le Bon Dieu l’accueillir dans son Paradis par la Bénédiction de ce vendredi saint du mois béni de Ramadan où les musulmans s’apprêtent à célébrer la nuit du destin. »

Le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne est décédé ce vendredi 5 avril 2024. Sa disparition laisse un grand vide dans la sphère politique et administrative du pays, et il est salué comme un homme dévoué et engagé au service de la Nation.

Macky Sall exprime sa peine suite au décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne

L’ancien président de la République, Macky Sall, a exprimé sa peine suite au décès de l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, estimant avoir perdu un compagnon de longue date. Dionne, candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, est décédé en France à l’âge de 65 ans des suites d’une maladie.

Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Macky Sall a déclaré : « Je suis peiné d’apprendre le décès de l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne. Le Sénégal perd un cadre de grande valeur et moi un compagnon de longue date ». Il a également salué la mémoire de Dionne et présenté ses condoléances à sa veuve Caty et à sa famille.

Tombé malade durant la campagne électorale, Dionne avait été évacué en France pour des soins la veille du scrutin.

Vente aux enchères de la bibliothèque de Léopold Sédar Senghor : un trésor patrimonial dispersé

En Normandie, la bibliothèque de l’ex-président sénégalais Léopold Sédar Senghor, comprenant plus de 1000 ouvrages, sera vendue aux enchères le 16 avril à Caen, en France, pour des sommes allant de 20 à 3 000 euros. Ce patrimoine littéraire et culturel risque d’être dispersé.

Le groupe de recherche international Léopold Sédar Senghor appelle les autorités de Dakar à racheter ces ouvrages avant qu’il ne soit trop tard, comme cela avait été fait en 2023 lors de la vente d’effets personnels du président. Ces ouvrages comprennent des livres dédicacés par des amis de Senghor et des auteurs de la négritude, tels qu’Aimé Césaire et Jean Price-Mars, ainsi que des œuvres d’auteurs sénégalais et ouest-africains.

Les chercheurs soulignent l’importance de rapatrier ce patrimoine au Sénégal pour qu’il soit accessible au public, appelant le futur ministre de la Culture à considérer cette démarche.

Appel urgent à la protection de la liberté de la presse au Sénégal

L’organisation Reporters sans frontières (RSF) exhorte le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, à prendre des mesures décisives pour garantir la liberté de la presse dans le pays et à placer la sécurité des journalistes au sommet de ses priorités.

Dans un communiqué de presse, Sadibou Marone, directeur du bureau de RSF pour l’Afrique subsaharienne, rappelle au président Faye ses engagements pris lors de sa campagne électorale, notamment la promesse de supprimer la peine d’emprisonnement pour les infractions liées à la presse. RSF insiste sur l’importance cruciale pour le président de concrétiser cette promesse et d’inaugurer ainsi une nouvelle ère pour les médias sénégalais.

M. Marone souligne plusieurs points essentiels, dont la nécessité de mettre fin à la peine d’emprisonnement pour les infractions de presse, d’adopter une politique de tolérance zéro envers les attaques contre les médias, et de garantir la sécurité des journalistes sur le terrain. Il insiste également sur la mise en œuvre de mesures spécifiques pour assurer le respect de la liberté de la presse.

Selon RSF, la liberté de la presse au Sénégal a été sérieusement menacée ces dernières années, avec des cas d’arrestations, d’agressions et de suspensions de médias, ainsi que des restrictions excessives sur Internet. Il est impératif, selon M. Marone, que le Sénégal renoue avec sa tradition de respect de la liberté de la presse et redevienne un modèle en la matière.

En outre, RSF appelle le président Faye à mettre en œuvre dix mesures essentielles, telles que la régulation des plateformes numériques conformément aux normes internationales, en particulier celles établies par le partenariat international sur l’information et la démocratie, dont le Sénégal est signataire. RSF demande également la suppression des amendes disproportionnées pour les délits de presse.

Cet appel de RSF souligne l’urgence d’une action concertée pour protéger la liberté de la presse au Sénégal et garantir un environnement sûr et propice au travail des journalistes.

Prévisions météorologiques : Temps chaud et ensoleillé, mais dégradation de la visibilité dans le Nord

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) vient de publier ses prévisions météorologiques à courte échéance, couvrant la période du 3 mars 2024 à 00h00 au 6 avril 2024 à 00h00.

Selon ces prévisions, un temps chaud et ensoleillé, parfois dégagé, prévaudra sur la quasi-totalité du territoire sénégalais au cours des prochaines 72 heures. Les régions Est et Centre devraient ressentir particulièrement cette vague de chaleur, avec des températures maximales atteignant des niveaux élevés.

En revanche, le long du littoral, le temps sera relativement clément, offrant un répit aux habitants de ces régions. Toutefois, la fraîcheur nocturne et matinale se fera sentir de plus en plus sur les régions côtières, incitant les résidents à se préparer à des températures plus fraîches pendant ces périodes.

Par ailleurs, les prévisions indiquent une dégradation des visibilités dans les régions Nord du pays au cours des prochaines 24 heures, ce qui pourrait affecter la conduite et d’autres activités nécessitant une bonne visibilité.

Concernant les vents, ils seront dominants de secteur nord-ouest sur le littoral et nord-est ailleurs, avec des intensités modérées à momentanément assez fortes sur les côtes.

64e Anniversaire de l’Indépendance du Sénégal : Le Président Faye appelle à l’unité et à l’action

Le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a présidé avec solennité ce jeudi la cérémonie de levée des couleurs au Palais de la République, marquant ainsi le 64e anniversaire de l’accession du Sénégal à l’indépendance.

Dès son arrivée, le président a été accueilli par une revue des troupes, suivie de salutations chaleureuses échangées avec les dirigeants des institutions nationales, avant de participer à la cérémonie de levée des couleurs. Malgré sa sobriété et sa brièveté, cet événement revêtait une importance particulière dans le contexte actuel, où la fête de l’indépendance a été réduite à sa plus simple expression en raison du calendrier serré de la présidentielle.

Traditionnellement célébrée par un défilé civilo-militaire animé sur le boulevard Général de Gaulle, cette année a vu la cérémonie se concentrer au Palais de la République, marquant ainsi un nouveau chapitre dans l’histoire du pays. Pour le président Faye, cette cérémonie était un véritable test inaugural, intervenant juste après sa prestation de serment et son installation à la suite de la passation de pouvoir avec son prédécesseur.

Sous le thème ‘’Les Forces armées au cœur de la cohésion nationale’’, choisi pour cette édition, le président a souligné lors de son discours l’importance de l’unité et de la solidarité dans la construction de l’avenir du pays. Il a rappelé que cette journée devrait être l’occasion pour chaque citoyen de réfléchir sur son engagement envers une vie commune harmonieuse et prospère.

Le président Faye a également rendu hommage aux forces de défense et de sécurité, louant leur engagement envers le concept Armée-Nation qui symbolise la diversité et la cohésion sociale et culturelle du pays. Il a exprimé sa gratitude envers ceux qui ont embrassé la carrière militaire, assumant les risques inhérents à ce choix.

Parmi les annonces fortes faites lors de cette cérémonie, le président a promis des mesures contre la vie chère, des consultations élargies sur le système politico-institutionnel et judiciaire, ainsi qu’une volonté ferme de promouvoir une gouvernance exemplaire.

Cette célébration a également été l’occasion pour le président de réaffirmer son engagement envers la mémoire des héros nationaux, ainsi que son soutien aux familles des soldats tombés au service de la nation. Avec détermination, il a assuré que l’État sera toujours aux côtés de ceux qui ont sacrifié pour défendre les valeurs du Sénégal, avec soin et compassion.

Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, élu dans un contexte politique tendu, s’engage ainsi à conduire le Sénégal vers un avenir meilleur, marqué par l’unité, l’action et la justice pour tous.

L’Indépendance du Sénégal : Une histoire de décisions et de défis

L’histoire de l’indépendance du Sénégal est une saga riche en rebondissements et en luttes politiques. Remontons aux origines de cette quête pour comprendre comment le Sénégal a acquis sa souveraineté.

En septembre 1958, lors du référendum, la majorité des pays africains francophones ont choisi de rester dans la « Communauté » proposée par la France, à l’exception de la Guinée qui a opté pour l’indépendance totale. Au sein de cette Communauté, deux visions divergentes se dessinent : celle de Léopold Sédar Senghor, prônant l’unité africaine à travers des fédérations régionales, et celle de Félix Houphouët-Boigny, en faveur de liens directs entre la France et chaque pays africain.

Le Sénégal, aux côtés de trois autres nations, exprime son désir de former une fédération, la « Fédération du Mali », en décembre 1958. Cependant, des désaccords internes affaiblissent ce projet, conduisant finalement à l’annonce de l’indépendance par le Sénégal et le Soudan (actuel Mali) en septembre 1959.

Les négociations avec la France aboutissent à la signature des accords de transfert de compétences le 4 avril 1960, officialisant ainsi l’indépendance du Sénégal. Cependant, la formation de la Fédération du Mali engendre des tensions, culminant avec le retrait du Sénégal le 20 août 1960 et sa proclamation d’indépendance hors de la Fédération.

La période post-indépendance est marquée par des luttes politiques intenses, notamment entre le président du Conseil Mamadou Dia et le président Léopold Sédar Senghor. Des événements tragiques, tels que l’arrestation de Mamadou Dia en 1962 pour tentative de coup d’État, marquent cette époque.

La décennie suivante voit l’établissement d’un régime présidentiel fort sous Senghor, avec l’Union Progressiste Sénégalaise (UPS) comme seul parti autorisé. Ce n’est qu’en mai 1976 que le multipartisme est rétabli au Sénégal, suite à des mouvements sociaux réclamant des réformes politiques et économiques.

Malgré ces défis, l’indépendance du Sénégal reste un symbole de résilience et de détermination face aux pressions politiques et aux luttes internes. Cette histoire complexe continue de façonner l’identité nationale et politique du Sénégal jusqu’à nos jours.

 

La Cérémonie emblématique de l’indépendance du Sénégal

Le Palais de la République était illuminé ce matin pour accueillir une cérémonie empreinte de symbolisme : la levée des couleurs, marquant le 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal. Sous la présidence de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, cette commémoration revêtait une importance particulière dans le contexte politique tendu, marqué par des élections présidentielles précipitées.

Traditionnellement marquée par un défilé civilo-militaire animé sur le boulevard Général de Gaulle, cette année, la célébration de l’indépendance s’est limitée à une cérémonie plus modeste au sein du Palais présidentiel. Un changement qui n’a pas amoindri l’importance de l’événement.

Pour le président Faye, nouvellement investi, cette cérémonie était un rite de passage, une première épreuve en tant que chef d’État. L’occasion pour lui de rappeler l’importance de l’armée dans la cohésion nationale, thème central de cette édition.

Dans son discours adressé à la nation, le président a souligné que cette célébration va bien au-delà des rituels protocolaires. Elle offre une opportunité de réflexion collective sur les aspirations communes du peuple sénégalais.

Le président Faye a salué le dévouement des forces de défense et de sécurité, soulignant qu’elles incarnent l’unité et la diversité du pays. Il a exprimé sa reconnaissance envers ceux qui servent sous l’uniforme, ainsi que son soutien aux familles des soldats tombés au combat.

En plus de rendre hommage aux héros nationaux, le président a annoncé des mesures importantes pour faire face aux défis économiques, politiques et sociaux du pays. Il a affirmé sa détermination à promouvoir une gouvernance exemplaire et à consulter largement sur les réformes institutionnelles et judiciaires à venir.

Cette commémoration, bien que plus modeste que par le passé, marque le début d’une nouvelle ère pour le Sénégal. Sous la direction du président Faye, le pays semble prêt à relever les défis qui se dressent devant lui, avec la solidarité et la détermination qui ont toujours caractérisé le peuple sénégalais.

Les familles des victimes demandent l’abrogation de la Loi d’Amnistie

 Les familles des victimes des manifestations de mars 2021 à février 2024 expriment leur profonde préoccupation quant à la récente loi d’amnistie adoptée le 6 mars dernier. Elles pressent le nouveau président de la République à agir pour la justice et à annuler cette loi controversée qui entrave le processus de réparation.

Lors de son discours d’investiture, le Président Bassirou Diomaye Faye a salué la mémoire des martyrs des manifestations de mars 2021 et février 2024. En réponse, les familles des victimes exhortent fermement le chef de l’État à révoquer la loi d’amnistie.

Abdoulaye Wade, frère de Cheikh Wade tragiquement décédé lors des manifestations de mars 2021, a exprimé son opposition à cette loi lors d’une intervention sur la RFM : « Nous nous battons pour que de tels événements ne se reproduisent plus au Sénégal. Nous sommes fermement contre cette loi d’amnistie et réclamons que justice soit rendue afin d’établir les responsabilités. »

Amnesty International Sénégal et les familles des victimes plaident pour une réponse adéquate de la part du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye à leurs revendications légitimes.

Seydi Gassama, Directeur exécutif d’Amnesty International-Sénégal, dénonce cette loi comme un symbole d’impunité et un danger pour la récurrence des violences. Il insiste sur la nécessité d’abroger cette loi pour permettre la tenue d’enquêtes approfondies, affirmant ainsi que cette demande est non seulement une quête de justice, mais aussi un appel à la réparation pour les victimes et leurs familles.

Il est important de rappeler que l’Assemblée nationale sénégalaise avait voté le 6 mars dernier en faveur du projet de loi d’amnistie portant sur les événements survenus lors des manifestations politiques entre 2021 et 2024.

Commémoration du 64e anniversaire de l’Indépendance du Sénégal à travers des cérémonies de levée des couleurs

Des cérémonies de levée des couleurs seront organisées dans les gouvernances de Thiès, Diourbel, Mbacké, Saint-Louis, Matam, Kanel, et Ranérou, ainsi que dans la région de Kaolack pour célébrer le 64e anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, selon un communiqué de la Zone Militaire N°7.

À Thiès et Diourbel, les cérémonies débuteront respectivement à 9 heures, en présence des gouverneurs, des commandants militaires locaux, et des représentants de la gendarmerie. À Mbacké, le préfet Khadim Hann a annoncé une cérémonie similaire, soulignant l’importance de cette commémoration malgré le contexte post-électoral.

Le gouverneur de Saint-Louis, Alioune Badara Sambe, a également confirmé une cérémonie dans l’enceinte de la gouvernance. Dans la région de Matam, Mouhamadou Moctar Watt, accompagné du préfet Souleymane Ndiaye, présidera la cérémonie dans le jardin public de Matam. À Kanel et Ranérou, des cérémonies similaires sont prévues respectivement dans l’enceinte de la préfecture et dans la ville.

Dans la région de Kaolack, le colonel Diouma Sow de la Zone Militaire N°3 a annoncé une cérémonie de levée des couleurs à la gouvernance, avec la participation d’une section de la zone militaire, sous la direction du gouverneur de région, Ousmane Kane.

Cette année, en raison des circonstances particulières, les cérémonies se dérouleront de manière sobre, souligne-t-on, avec une participation limitée de troupes, conformément aux mesures de sécurité en vigueur. La zone militaire N°3, englobant les régions de Fatick, Kaffrine et Kaolack, accueille notamment l’École Nationale des Sous-officiers d’Active (ENSOA) et le troisième Bataillon d’Infanterie.

Impact des plateformes pétrolières sur la pêche au Sénégal : Appel à une indemnisation équitable des pêcheurs

Le secrétaire général du syndicat national des pêcheurs du Sénégal, Moustapha Dieng, soulève plusieurs problématiques liées à la réduction de la zone de pêche due à l’installation de plateformes pétrolières. Avant l’avènement de ces structures, les pêcheurs jouissaient d’une liberté de navigation plus étendue en mer, ce qui favorisait leurs activités. Cependant, avec l’introduction des plateformes, leur accès aux zones de pêche est limité, notamment dans un rayon de 500 mètres autour de celles-ci. De plus, l’éclairage des plateformes attire les poissons environnants, créant une concentration de biodiversité qui rend les zones adjacentes moins attractives pour la pêche traditionnelle.

Une situation particulièrement préoccupante se présente à Saint-Louis et Sangomar, où les plateformes sont installées sur des récifs coralliens millénaires, jadis des lieux de résidence essentiels pour les poissons. Moustapha Dieng déplore le fait que ces récifs, comme « Diatara » à Saint-Louis, autrefois fréquentés par des milliers de pirogues de pêche, soient désormais interdits d’accès. Cette restriction entraîne des pertes économiques considérables pour les pêcheurs locaux, qui se voient privés de leurs zones de pêche traditionnelles.

Face à cette situation, le syndicat propose des solutions au président Bassirou Diomaye Faye. Il appelle à la mise en place d’une indemnisation équitable, impliquant l’État du Sénégal, les compagnies pétrolières et les pêcheurs eux-mêmes. L’objectif est de compenser les pertes subies par les pêcheurs directement impactés par la réduction de leurs zones de pêche, plutôt que d’indemniser seulement le secteur de la pêche dans son ensemble. Cette démarche tripartite vise à garantir une réponse juste et adaptée aux défis rencontrés par les communautés de pêcheurs face à l’exploitation pétrolière croissante.

Révélations sur des pratiques contestées à la RTS et dans les agences gouvernementales

Guy Marius Sagna a récemment mis en lumière des pratiques controversées à la Radiotélévision Sénégalaise (RTS), soulevant des questions sur l’intégrité des décisions prises par sa direction. Selon le député activiste, ces derniers temps, le directeur général de la RTS a procédé à une augmentation significative des salaires du personnel.

Plus précisément, il a été porté à l’attention du public que l’indemnité de responsabilité des directeurs de la RTS a été augmentée de 150 000 FCFA à 850 000 FCFA, tandis que celle des chefs de département est passée de 100 000 FCFA à 250 000 FCFA. Cette décision intervient après une suspension de plus de huit mois des salaires des travailleurs de la RTS, sous prétexte qu’ils seraient membres du parti PASTEF.

Simultanément, Guy Marius Sagna a souligné que le directeur de l’agence d’assistance à la sécurité de proximité a lancé le recrutement de 344 nouveaux employés en contrat à durée indéterminée (CDI) et agents de sécurité de proximité (ASP).

Ces actions suscitent des inquiétudes quant à une éventuelle volonté de rendre difficile le paiement des salaires dans les mois à venir, voire de favoriser le recrutement de proches ou de sympathisants politiques au sein de ces institutions. Le parlementaire interroge : « S’agit-il d’un plan délibéré visant à saboter les intérêts du peuple sénégalais ? »

Pour Guy Marius Sagna, il est clair que ces pratiques constituent une forme de sabotage. Il estime que le peuple sénégalais est victime d’une politique de la terre brûlée inacceptable, dont le but est de complexifier davantage la situation des citoyens et de rendre les solutions plus difficiles à atteindre.

En outre, Guy Marius Sagna a révélé que le directeur général de la RTS avait l’intention de signer un accord d’entreprise avec un seul syndicat, Synapp, en excluant l’intersyndicale Synpics-CNTS. Cette démarche soulève des questions quant à la légitimité et à la représentativité de cet accord.

Dans l’attente de l’installation du nouveau gouvernement présidé par Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le député a lancé un appel à tous les travailleurs des différents ministères et directions pour rester vigilants face à de telles pratiques contestables.

Le collectif des licenciés de Dakarnave demande au président élu de revoir les contrats de concession

Le collectif des licenciés de Dakarnave, une entreprise spécialisée dans les réparations navales, a appelé le président élu, Bassirou Diomaye Faye, à revoir tous les contrats de concession au Sénégal, en particulier celui liant l’État du Sénégal à Lisnave, une entreprise portugaise chargée de la gestion de Dakarnave, un chantier naval basé à Dakar.

Cheikh Sylla, coordinateur du collectif, a souligné lors d’un point de presse à Dakar que cette demande fait suite à l’audit de 2020, où le président Macky Sall avait demandé un arrêt immédiat des contrats de concession. Le collectif soutient la position du député Guy Marius Sagna, qui a demandé la suspension du processus d’attribution de la concession des chantiers navals.

Le collectif demande également l’annulation de tout contrat de concession avec Dakarnave et encourage les nouvelles autorités à signer un contrat avec un nouveau repreneur qui propose de rétrocéder à l’État 42% du chiffre d’affaires de Dakarnave, une offre meilleure que celle de l’actuelle direction de l’entreprise.

Les licenciements des travailleurs de Dakarnave, regroupés au sein du collectif, remontent à 2021, suite à la création d’un autre syndicat au sein de l’entreprise.

Renforcement de la collaboration entre les Douanes et les Impôts au Sénégal : Signature d’un protocole d’accord pour l’échange de données

Le directeur général des Douanes sénégalaises, Dr Mbaye Ndiaye, a récemment effectué une visite de courtoisie auprès du directeur général des impôts et domaines (DGID), Abdoulaye Diagne. À cette occasion, les deux dirigeants ont officialisé leur engagement en signant un protocole d’accord visant à renforcer la collaboration entre leurs institutions respectives.

Selon les informations relayées par L’Observateur, cette initiative vise à faciliter l’échange de données entre les Douanes et les Impôts afin de renforcer leur coopération déjà bien établie.

Dans un communiqué conjoint, le DGD et le DGID ont souligné l’importance cruciale de cette collaboration, notamment dans le contexte actuel de transition fiscale qui se traduit par un déplacement progressif de la fiscalité de porte vers la fiscalité intérieure. Ils ont mis en avant les avancées significatives réalisées dans le domaine de la transmission des données et du contrôle conjoint, soulignant ainsi l’efficacité croissante des actions menées.

La plateforme d’interconnexion entre la DGD et la DGID, communément appelée « banque de données fiscales », a été présentée comme un outil essentiel pour les agents des Impôts et des Douanes. Cette plateforme leur permet de lutter plus efficacement contre les fraudes fiscales et douanières, contribuant ainsi à la préservation des intérêts du Trésor public.

Cette initiative témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises à renforcer la coopération entre les différentes institutions chargées de la collecte des recettes fiscales et douanières, dans le but ultime de garantir une gestion transparente et efficace des finances publiques.

Condamnation ferme pour l’auteur d’un accident mortel à Matam

Le Tribunal d’Instance de Matam, situé dans le nord du pays, a prononcé jeudi une peine de cinq mois de prison ferme à l’encontre d’un automobiliste impliqué dans un accident mortel survenu le dimanche 17 mars. L’accident, qui a coûté la vie à un conducteur de moto Jakarta, a déclenché des échauffourées entre des jeunes et les forces de l’ordre, selon l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Outre la peine d’emprisonnement, le condamné devra s’acquitter d’une amende de 26 000 francs CFA et se voit infliger une suspension de son permis de conduire pour une durée de cinq mois.

L’accident s’est produit aux alentours de 20 heures, près du pont à l’entrée de la ville de Matam. Les émeutes qui ont suivi ont opposé des jeunes du quartier Soubalo aux forces de l’ordre, entraînant des dommages matériels, notamment le saccage d’un véhicule appartenant à la Police des Frontières et d’un bureau des Douanes.

L’auteur présumé de l’accident est un pisteur des Douanes, qui conduisait un véhicule privé au moment des faits.

Lutte renforcée contre le trafic illicite : Saisies douanières de produits prohibés en mars

Les services douaniers ont intensifié leurs efforts dans la lutte contre le trafic illicite au cours du mois de mars, aboutissant à la saisie de divers produits prohibés sur l’ensemble du territoire national, rapporte une source officielle.

Une des saisies notables concerne des ailerons de requins, découverts emballés dans 75 sacs, totalisant un poids de 2 976 tonnes, d’une valeur estimée à 74 millions de francs CFA sur le marché intérieur. Cette opération a été menée par la brigade spéciale des Douanes de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), comme l’a confirmé un communiqué de la Division communication de la Douane. Les ailerons, destinés à l’exportation, étaient dissimulés dans des caisses enveloppées de sacs en plastique et de polystyrène.

Cette saisie s’inscrit dans le cadre du rôle crucial de la Douane dans l’application de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) de 1973, visant à protéger les espèces en danger. Deux individus de nationalité étrangère ont été appréhendés dans le cadre de cette opération.

Par ailleurs, dans la région de Fatick, un contrôle effectué par la brigade mobile des Douanes a permis la saisie de 51 cartons de faux médicaments, incluant des médicaments vétérinaires, d’une valeur totale estimée à 148 millions de francs CFA. Cette opération s’est déroulée sur l’Autoroute Ila Touba, à bord d’un véhicule « van » où le convoyeur a été arrêté.

À Yarakh, un quartier de la commune de Hann Bel Air à Dakar, les autorités douanières ont intercepté deux motos « Jakarta » transportant du chanvre indien. La drogue, en provenance d’un pays voisin et débarquée sur la plage de Yarakh, pesait 137 kg, évaluée à près de 10 millions de francs CFA.

Dans le département de Nioro (Kaolack), à Keur Ayip, la brigade commerciale des Douanes a saisi 3 paquets de chanvre indien soigneusement dissimulés dans les pneus de secours d’un bus en provenance du Sud, ainsi que 7 kg de chanvre indien conditionnés dans une valise à bord d’un car de transport en commun « car Ndiaga Ndiaye » en provenance d’un pays voisin. Trois individus impliqués dans cette affaire ont été appréhendés et remis au Parquet de Kaolack.

Ces opérations reflètent l’engagement des unités douanières à renforcer leurs stratégies de sécurisation de la chaîne logistique internationale pour lutter plus efficacement contre le trafic illicite de produits prohibés importés en contrebande.

Inauguration de la place « Capitaine Mbaye Diagne » à Dakar : Un Hommage au Héros National Sénégalais

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a officiellement inauguré vendredi à Dakar la place « Capitaine Mbaye Diagne », en hommage au Casque bleu sénégalais qui a sacrifié sa vie lors du génocide au Rwanda, saluant ainsi la mémoire d’un soldat élevé au rang de héros national et incarnant les valeurs fondamentales de la société sénégalaise.

Situé en face du cercle mess des officiers et à proximité de la statue Demba et Dupont, la place commémorative se trouve non loin de la gare principale du Train express régional et du Port autonome de Dakar.

L’inauguration a été marquée par la présence des membres de la famille du défunt, de ses anciens camarades de promotion à l’école et dans l’armée, ainsi que des représentants militaires incluant le chef d’Etat-major, le général de brigade Mbaye Cissé, et le haut commandant de la gendarmerie nationale, le général Moussa Fall. L’ambassadeur du Rwanda au Sénégal, Jean-Pierre Karabaranga, était également présent.

Le président Sall a souligné le statut de héros national du capitaine Mbaye Diagne, affirmant qu’il incarnait les valeurs essentielles de la société sénégalaise et qu’il avait considérablement rehaussé le prestige du pays, notamment par sa médaille des Nations unies pour le courage, instituée en son honneur depuis 2014.

« En dédiant ce mémorial à ce grand soldat, j’espère que sa bravoure et son patriotisme exceptionnels continueront d’inspirer la fierté de notre nation », a déclaré Macky Sall, s’adressant à la famille du défunt, qui avait servi comme casque bleu des Nations Unies au Rwanda pendant le génocide de 1994.

Le président a également exprimé le souhait que l’exemple de Mbaye Diagne serve d’inspiration pour les citoyens sénégalais et a demandé au ministère de la Culture d’intégrer la place Capitaine Mbaye Diagne au patrimoine culturel national.

La gestion de l’infrastructure a été confiée au chef d’état-major général des Armées, avec l’annonce de l’affectation permanente de trois jardiniers du ministère de l’Urbanisme pour assurer l’entretien des lieux.

Il est à noter que le Centre d’entraînement tactique de la base militaire de Thiès (CET 7) porte le nom du capitaine Mbaye Diagne depuis 2019.

En 2014, le Conseil de sécurité des Nations unies a créé la « médaille du Capitaine Mbaye Diagne » en reconnaissance de son courage exceptionnel lors du génocide rwandais. En 2005, Diagne a été décoré à titre posthume du grade de chevalier dans l’Ordre national du Lion du Sénégal.

Le général Babacar Faye, compagnon d’armes de Mbaye Diagne, a salué cette « reconnaissance exceptionnelle » au cœur de Dakar, soulignant que Diagne avait été honoré par les armées et à travers le monde.

Rappelant leur compagnonnage en Casamance et au Rwanda, le général à la retraite a décrit Mbaye Diagne comme un homme d’honneur incarnant toutes les qualités des forces armées, telles que le courage, l’altruisme et l’abnégation.

Né le 18 mars 1958 à Koki dans la région de Louga, Mbaye Diagne s’était engagé à l’École nationale des officiers d’active en 1983. Son engagement remarquable lui avait valu des responsabilités notables, notamment comme encadreur à l’École nationale des sous-officiers d’active.

En 1989, il avait été affecté au bataillon confédéral en Gambie, devenu plus tard le 6e bataillon d’infanterie, où il avait commandé une compagnie jusqu’en 1993.

En reconnaissance de ses services en Casamance, il avait été désigné observateur militaire pour la Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUA) en 1994, au cours de laquelle il avait courageusement sauvé près de 600 vies.