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Bénin : le FMI prévoit une croissance de 6,7% pour 2019

Au terme d'une mission d'évaluation de la quatrième revue du programme au Bénin, le chef de délégation du Fonds monétaire…

Au terme d’une mission d’évaluation de la quatrième revue du programme au Bénin, le chef de délégation du Fonds monétaire internationale (Fmi), Luc Ayrault, s’est prononcé sur l’état de l’économie béninoise, prévoyant une croissance de 6,7% pour l’année 2019.D’après Luc Ayrault, la mission du Fmi a noté une bonne surprise concernant le déficit public. « Grâce à une très bonne gestion des finances publiques, le déficit a terminé à 4% du Pib en 2018 alors que la mission s’attendait à un déficit beaucoup plus élevé de 4,7% », s’est réjoui le chef de mission.

Cette performance, selon l’expert du Fmi, est liée à une très bonne mobilisation des recettes de la part du gouvernement béninois, de sorte que les revenus et les recettes intérieurs ont été particulièrement forts, ce qui laisse observer une très bonne situation au premier trimestre de l’année 2019. Des résultats qui sont en partie liés à la lutte contre la fraude fiscale, a expliqué le chef de la mission du FMI.

L’autre aspect de la mission, selon Luc Ayrault, est la révision des perspectives économiques. La mission, a-t-il indiqué, a regardé de nouveau les problèmes de croissance et révisé à la hausse, la croissance économique du Bénin pour 2018 et 2019.

Il a ajouté : « La croissance que prévoit la mission pour l’année 2019, est de 6,7%. C’est une croissance élevée tirée par l’activité agricole et l’activité au port de Cotonou ».

Cette forte croissance va se poursuivre sur le long terme, a expliqué Luc Ayrault, selon qui, le potentiel de croissance du Bénin à moyen terme, est très élevé en comparaison à certains pays de l’Afrique subsaharienne.

« Les perspectives de croissance sont fortes et pour s’assurer que ce potentiel se réalise, les discussions avec les autorités béninoises ont porté sur un certain nombre de réformes qu’ils entendent mettre en œuvre, dont en particulier, la continuation de la modernisation de l’agriculture, le soutien à l’industrie et le développement de nouveaux secteurs porteurs tels que le tourisme et l’économie numérique entre autres », a-t-il renseigné.

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