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Burkina: Le PM Dabiré qualifie d’«inacceptable» la hausse tarifs d’Orange

Le Premier ministre (PM) burkinabè, Christophe Joseph-Marie Dabiré qualifie d'«inacceptable», la volonté des responsables de la société de téléphonie Orange-Burkina,…

Le Premier ministre (PM) burkinabè, Christophe Joseph-Marie Dabiré qualifie d’«inacceptable», la volonté des responsables de la société de téléphonie Orange-Burkina, d’augmenter les tarifs de communication du mobile a appris APA auprès de la Primature.Selon le communiqué de la Direction de la communication et des relations publiques (DCRP) de la Primature parvenu à APA lundi, «la société de téléphonie mobile Orange annonce un réajustement de ses tarifs à la hausse à partir du 17 février 2020».

Le même document précise que  la société explique que «ce réajustement tarifaire fait suite à l’entrée en vigueur de la loi des finances pour l’exécution du budget de l’Etat exercice 2020, qui augmente le taux de la taxe spécifique sur les entreprises de télécommunication à 7% du chiffre d’affaires réalisé par chaque entreprise».

«Dans un tweet diffusé aujourd’hui, le Premier ministre juge la décision de la société Orange inacceptable et contreproductive», note la DCRP de la Primature.

Et de souligner que «l’adoption de la loi de finance, selon le PM, ne saurait être un argument suffisant pour décider d’une augmentation des tarifs de façon unilatérale».

Il ressort que les responsables de cette société avaient adressé une correspondance au Premier ministre dans laquelle, ils ont exprimé leur inquiétude par rapport à l’augmentation de la taxe spécifique et demander au gouvernement d’examiner la question de la pression fiscale sur les opérateurs du secteur.

«Il est inacceptable que, sans attendre la réaction du Chef du Gouvernement, les responsables de Orange décident de mettre en application la décision», renseigne le communiqué.

 «En l’absence d’une étude  qui va prouver que la pression fiscale sur le secteur des télécommunications est insupportable, le Gouvernement n’acceptera aucune augmentation liée à l’adoption de cette loi de finance», martèle le Chef de gouvernement cité par son service de communication.

Et de conclure qu’«en claire, les prix pratiqués devront êtres maintenus jusqu’à ce que d’autres arguments plus plausibles  indiquent le contraire».

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