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Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

La question du Sahara, la nomination des présidents d'universités et la question de l'adhésion du Maroc au Groupe des vingt…

La question du Sahara, la nomination des présidents d’universités et la question de l’adhésion du Maroc au Groupe des vingt (G20) sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains de ce mardi.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Polisario participeront demain mercredi, à Genève (Suisse), à une «table ronde» pour essayer de trouver une solution à un conflit qui n’a que trop duré. Cette nouvelle approche initiée par l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Horst Köhler, met l’Algérie face au Maroc, en tant que partie prenante dans un conflit qu’elle a elle-même créé.

Le quotidien relève que les premiers indicateurs démontrent que l’Algérie n’a pas changé d’approche. A l’appel royal à un dialogue direct, ses responsables ont ainsi essayé de noyer le poisson, invoquant une hypothétique réunion des ministres étrangères de l’UMA. Un comportement qui montre son obstination à refuser l’instauration de la paix et le développement dans une région sous haute tension.

+L’Economiste+ aborde la question de la désignation des présidents d’universités. Le jorunal estime que le processus de sélection des candidats à la présidence d’universités, qui devraient être soumis au chef du gouvernement, est « biaisé », bien qu’il paraisse à l’origine comme un procédé équitable, dénonçant « des marchandages politiques entre partis qui servent d’arbitrage ».

Reste que dans les conditions actuelles, être président d’université est tout sauf un cadeau. L’écart entre les objectifs assignés à ces responsables et les ressources qui leur sont affectées « ressemble de plus en plus à un gouffre », estime-t-il.

A moyens constants, voire avec moins de moyens, il est demandé de faire toujours plus. D’ailleurs, par précaution et surtout par réalisme, aucun des prétendants à la présidence d’universités n’aborde la question de moyens dans son projet, constate-t-il.

Revenant sur le dernier sommet du G20, qui s’est déroulé à Buenos Aires, et où l’Afrique du Sud est la représentante du continent africain, +Aujourd’hui le Maroc+ fait observer que, compte tenu de ses réalisations en Afrique, le Maroc y avait largement sa place.

A travers son « profond ancrage » en Afrique, notamment celle de l’ouest, l’adhésion du Maroc au G20 apporterait au groupe une dimension qu’il n’a pas pour l’instant et une vision sur une partie importante du monde, le continent africain, qui sera décisive pour l’économie mondiale dans les 30 prochaines années, estime-t-il.

Comme la Turquie ou le Brésil, le Maroc est bien parti pour devenir une plateforme industrielle et économique régionale et mondiale offrant aux plus grandes multinationales les opportunités pour réaliser des investissements performants et compétitifs, soutient-il.

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