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Explosion à Harare : Mnangagwa accuse des pro-Mugabe

Le président Emmerson Mnangagwa a accusé, mercredi, des responsables de la ZANU PF (au pouvoir) qui ont été exclus du…

Le président Emmerson Mnangagwa a accusé, mercredi, des responsables de la ZANU PF (au pouvoir) qui ont été exclus du parti pour s’être alignés derrière l’épouse de l’ex-président Robert Mugabe, d’avoir participé à un attentat à la bombe qui a coûté la vie à deux personnes, lors d’un de ses meetings politiques tenu le week-end dernier.Dans une interview accordée à la BBC, M. Mnangagwa n’a pas mentionné nommément l’ancienne faction rivale de la ZANU PF, connue sous le surnom Generation 40 (G40), mais a déclaré que son « intuition » lui dit qu’il s’agissait bien de « ceux qui ont été lésés par la nouvelle situation dans le pays ».

La faction de la G40, qui avait le soutien de Mugabe et de sa femme Grace, était opposée à l’arrivée de Mnangagwa au pouvoir et qui réussira à orchestrer le renvoi de ce dernier de la ZANU PF et du gouvernement en novembre 2017.

Mnangwa parviendra cependant à revenir aux affaires grâce au soutien de l’armée qui l’a aidé à démettre Mugabe de sa fonction de président au cours du même mois.

« Mon intuition sans preuve tangible est que les gens qui sont lésés par la nouvelle tournure des évènements sont les membres de la G40. C’est une conclusion logique et raisonnable que l’on peut avancer jusqu’à ce que des preuves soient produites », a déclaré le chef de l’Etat du Zimbabwe qui a échappé de justesse à la déflagration, alors qu’il venait de terminer son allocution lors d’un rassemblement de la ZANU PF à Bulawayo, la deuxième ville du pays.

Il a exclu toute répression des forces de sécurité contre l’opposition ou d’autres qui critiquent son gouvernement.

« Nous n’avons pas besoin de dire qu’il y aura une répression de la sécurité ou de mettre le pays en alerte de sécurité, car il s’agit d’une activité criminelle. Cela ne menace en rien la stabilité du pays ou la loi et l’ordre du pays », a déclaré Mnangagwa.

Il a ajouté: « Mais bien sûr, nous devons veiller à ce que la population soit protégée, en faisant en sorte que ces criminels soit traqués ».

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