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Finance, économie et social au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du financement participatif, le transport public à Rabat, le retard pris dans la publication du décret relatif à…

Les enjeux du financement participatif, le transport public à Rabat, le retard pris dans la publication du décret relatif à l’augmentation des allocations familiales et le bilan dramatique des noyades durant la période estivale sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur les enjeux du financement participatif. Commentant l’approbation par le gouvernement d’un projet de loi relatif au financement collaboratif, après une attente de plusieurs mois, le journal estime que ce genre de financement ayant pris de l’ampleur à l’échelle planétaire et donc au Maroc aussi, il était tout à fait normal de légiférer afin de mettre de l’ordre dans ce secteur.

Avec l’adoption de ce texte, le gouvernement entend aller vers un renforcement de l’inclusion financière, notamment parmi les porteurs des petits projets, et apporter aussi un appui au développement économique et social des catégories ne pouvant pas accéder facilement à des mécanismes de financement plus conventionnels, explique-t-il, faisant savoir que le financement collaboratif, qui n’est pas du tout un simple mécanisme dopé par l’explosion d’Internet, veut « brasser facilement des fonds importants ».

+L’Opinion+ revient sur les actes de vandalisme commis contre les bus à Rabat. A peine lancés au milieu de la semaine dernière, les clinquants bus de Rabat ont déjà commencé à subir les affres du vandalisme et de l’incivisme, dénonce la publication, précisant qu’au nord de la Capitale, du côté de la localité de Sidi Bouknadel un premier bus aurait été endommagé et l’une de ses vitres brisée par un jeune individu à coups de pierres, alors qu’à l’Est de Rabat, au niveau d’Ain Aouda, plusieurs personnes outrées par le refus du chauffeur de les embarquer pour manque de places auraient réagi en caillassant un deuxième bus.

Certes, avec leurs teintes pastelles, leur connexion wifi gratuite et leur clim qui fonctionne toujours, les nouveaux bus de Rabat sont actuellement perçus comme un joyau. Le fait qu’ils soient attaqués alors même qu’ils sont toujours rutilants suscite colère et incompréhension, constate-t-il.

Ce n’est en effet pas la première fois que des équipements d’utilité publique sont détériorés immédiatement après leur inauguration. Les récents déboires de la nouvelle corniche de Casablanca et la dégradation plus ancienne des gradins du grand stade de Marrakech confirment la continuité de cette désastreuse « tragédie de biens communs » qui sévit sous nos cieux, déplore-t-il, appelant les autorités « non pas à sévir, mais à simplement veiller à la stricte application des nombreux textes de lois qui existent, maintenant et durablement ».

+Al Akhbar+ relève que le retard pris par le gouvernement dans la publication du décret relatif à l’augmentation des allocations familiales a suscité une vague de colère au sein des syndicats.

Selon des sources autorisées, les bureaux des centrales les plus représentatives ont tenu des réunions, au cours de la semaine dernière, juste avant le dernier conseil du gouvernement. Et pour cause, l’ordre du jour annoncé par le secrétariat général du gouvernement ne comportait ni l’approbation du décret précité, ni la mise en œuvre globale de l’accord social. Les syndicats ont considéré cet état de fait comme « un recul inacceptable, une trahison envers les fonctionnaires de la part du gouvernement et un manquement aux engagements contenus dans l’accord social ».

Les mêmes sources estiment que le gouvernement est «appelé à publier les décrets d’application de l’accord social avant la rentrée prochaine. Les centrales syndicales ont, en effet, entamé des rencontres sectorielles pour prendre des mesures d’escalade en signe de protestation contre la réticence du gouvernement à mettre en oeuvre la hausse des salaires et des allocations familiales malgré l’écoulement de trois mois après la signature de l’accord».

+Al Massae+ rapporte qu’au moins 53 personnes ont trouvé la mort, cet été, sur les plages du Royaume. Les opérations de sauvetage ont permis de sauver la vie de 8.099 personnes, alors que 7 autres sont toujours portées disparues.

Selon la Direction de la protection civile, citée par le quotidien, ce bilan risque de s’alourdir en raison de l’affluence des estivants en ce mois d’août et septembre, notant que c’est la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima qui arrive en tête avec 4.296 cas de noyade, suivie par la région de Rabat-Salé-Kénitra et la région de Casablanca-Settat.

Mais au-delà de ces cas, des jeunes meurent chaque jour dans les fleuves du pays, révèle le quotidien. C’est le cas de quatre jeunes garçons qui se sont noyés dans le fleuve Oum Rabie durant ces dix derniers jours. Deux autres victimes ont péri ce week-end à Oued Takoucht dans la province de Chtouka Ait Baha.

Le journal tire la sonnette d’alarme et explique que ces drames ont lieu en raison du manque de piscines de proximité. Il lance un appel aux autorités locales pour créer des espaces devant accueillir les jeunes lors des périodes estivales et éviter que ce genre de tragédie ne se reproduise dans le futur.

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