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Fiscalité et fête de travail s’imposent à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent de larges commentaires à la question du Sahara, aux 3èmes assises fiscales et…

Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent de larges commentaires à la question du Sahara, aux 3èmes assises fiscales et à la Fête du Premier mai.+Le Matin+ rapport que le Conseil de sécurité de l’ONU a voté mardi pour un renouvellement de la mission Minurso au Sahara pour six mois supplémentaires.

La résolution, rédigée par les Etats-Unis, a été approuvée par 13 voix. Deux pays se sont abstenus, à savoir: la Russie et l’Afrique du Sud.

Le Conseil de sécurité « décide de proroger le mandat de la Minurso jusqu’au 31 octobre 2019 », lit-on dans le texte de la résolution 2468 présenté par les Etats-Unis, et adopté mardi à une large majorité.

L’instance exécutive de l’ONU a également consacré la prééminence de l’initiative d’autonomie, présentée par le Royaume le 11 avril 2007, en se félicitant des efforts « sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant dans le processus visant un règlement » du conflit du Sahara, relève le quotidien.

+Al Bayane+ affirme que les troisièmes assises nationales de la fiscalité, prévues les 3 et 4 mai, constituent un rendez-vous de taille pour jeter les fondements d’une véritable réforme fiscale, notant que ces assises diffèrent fondamentalement des deux précédentes réunies en 2009 et 2013.

La fiscalité n’est pas une affaire de technique et de technocrates, mais une problématique éminemment politique dans la mesure où elle met en jeu des intérêts divergents et procède par conséquent de choix de classe, constate l’auteur de l’article.

En instaurant un taux donné et pas un autre, on fait, qu’on le veuille ou non, des choix politiques. Et à partir du moment où ce choix est tranché, la technique peut intervenir pour le concrétiser et lui donner un sens pratique, explique-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ revient sur la fête du Premier mai. La célébration par les travailleurs marocains de cette Journée internationale des travailleurs est marquée cette année par davantage d’inertie, de lenteur, d’hésitation et d’attentisme au niveau des politiques publiques mises en places par le gouvernement, relève le journal.

Les salariés marocains couvent un peu d’indignation et de désenchantement à cause de leur non association aux concertations sur l’élaboration de politiques publiques se rapportant à leur vie quotidienne et aux futures générations, relève-t-il.

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