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La prolongation de l’état d’urgence sanitaire au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur la prolongation de l'état d'urgence sanitaire et l'après confinement.+L'Opinion+ écrit que…

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur la prolongation de l’état d’urgence sanitaire et l’après confinement.+L’Opinion+ écrit que le Maroc vient de reconduire l’état d’urgence sanitaire pour un mois supplémentaire, notant que malgré toute la charge de lassitude et de désespoir qu’elle comporte, cette mesure est salutaire à plus d’un titre.

D’un point de vue sanitaire, elle répond à l’impératif évident de circonscrire le feu rampant de la pandémie, explique le quotidien, ajoutant que d’un point de vue économique, les mesures engagées par l’Etat ont été pensées pour couvrir une période de trois mois.

S’agissant de la dimension sécuritaire, la publication relève que les Marocains dans leur grande majorité ont compris que le confinement est l’arme la plus décisive dont ils disposent pour stopper le mal qui nous ronge.

« Poursuivons, donc, le confinement et assumons nos responsabilités en toute citoyenneté! » lance pour sa part, +Bayane Al Yaoum+, qui écrit que « nous souhaitons tous la levée de l’état d’urgence, le retour à la normale et surtout l’éradication totale du virus le plutôt possible. Mais pour ce faire, nous avons tous des rôles à remplir et des responsabilités à assumer avec sérieux ».

Les citoyens ont un rôle majeur dans cette phase décisive: ils doivent faire montre de plus d’engagement et de respect des mesures de confinement et celles de distanciation sociale, relève le journal.

 Pour +Aujourd’hui le Maroc+, dans les mois qui vont venir, la question ne sera pas de savoir où trouver les fonds et les budgets mais plutôt de bien hiérarchiser les populations et les secteurs économiques vers lesquels on va réallouer les fonds.

La clé pour mener à bien la sortie de crise est de ne pas se tromper de priorités, insiste le quotidien, soulignant que dans l’absolu, le budget de l’Etat et sa pérennité n’ont de sens que si de l’autre côté il y a des ménages qui consomment et qui épargnent et des opérateurs économiques qui investissent, qui créent des emplois et qui surtout paient leurs impôts, taxes et toutes autres contributions légales.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ se fait l’écho d’un sondage réalisé par la Fédération du Commerce et Services (FCS), relevant de la CGEM, auprès de ses membres pour mesurer l’impact de la crise du COVID-19 sur leur activité. Selon ce sondage , 92,1% des entreprises participantes considèrent que l’impact du Covid-19 est élevé sur leur activité.

En effet, 64% estiment avoir subi, en 3 semaines, une baisse de chiffre d’affaires variant entre 30 à 70%, tandis que 24,3% sont en arrêt d’activité. A ce jour, 72,6% ont recouru aux mesures d’aide proposées par la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS), 57,4% se sont orientées vers les mesures proposées par la Direction Générale des Impôts, fait ressortir le communiqué.

S’exprimant sur l’après coronavirus, 45,4% affirment n’avoir aucune visibilité sur le niveau de l’activité en 2021 comparativement à 2019, tandis que 34,4% estiment que le niveau de l’activité serait inférieur à celui enregistré en 2019. 37,5% estiment que la reprise de l’activité normale nécessite 6 mois à partir de la levée du confinement et 36,9% pensent que la reprise ne se fera qu’après un an.

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