Le Parlement éthiopien a approuvé, vendredi un budget, le budget national arrêté à 12,6 milliards de dollars pour l’année fiscale qui débute à partir du 8 juillet 2018.Le budget a connu une augmentation de 3,6% par rapport à l’exercice qui vient de se terminer.

Répondant aux questions des députés avant d’approuver le budget, le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré qu’une part importante du budget sera consacrée à la réduction de la pauvreté, adaptée au financement de l’eau, de l’agriculture et de l’éducation, ainsi qu’aux routes et à l’industrie manufacturière.

Sur le budget total, plus de 3,3 milliards de dollars sont alloués aux dépenses ordinaires, 4,1 milliards de dollars aux dépenses en capital, 4,9 milliards de dollars aux subventions régionales et 218 millions de dollars aux objectifs du développement durable.

Selon le Premier ministre, le pays a enregistré moins de 10% de croissance économique cette année, soit moins que les années précédentes, ce qui est principalement dû à la mauvaise performance du secteur de l’exportation et au recouvrement des impôts, entre autres.

Des rapports ont révélé que l’Ethiopie n’a pas réussi à recueillir plus de 1,6 milliard de dollars au cours de l’exercice financier terminé.

Le ministre des Finances et de la Coopération économique, Abrham Tekeste, a déclaré jeudi au parlement national que le budget connaîtra un déficit de 59%, qui sera couvert par des sources extérieures.

Contrairement au passé, les subventions aux États régionaux ont connu une augmentation de 16%, atteignant les 4,9 milliards de dollars.

Le Premier ministre a ajouté que son pays ne lancera pas de nouveaux mégaprojets au cours de la nouvelle année financière, mais il mettra plutôt l’accent sur la finalisation des projets existants qui nécessitent au minimum 7,5 milliards de dollars.