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Le HCR au chevet de 46000 réfugiés burundais au Sud-Kivu

La coordinatrice régionale du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) basée à Nairobi (Kénya), Catherine Wiesner, séjourne du…

La coordinatrice régionale du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) basée à Nairobi (Kénya), Catherine Wiesner, séjourne du 17 au 21 septembre au Sud-Kivu (est de la RD Congo) pour s’enquérir de la situation de plus de 46 000 réfugiés burundais résidant en RD Congo, a annoncé mercredi la MONUSCO au cours d’une conférence de presse à Kinshasa.A cet effet, elle se rendra sur les sites d’installation de ces réfugiés pour constater les progrès réalisés en vue de leur permettre d’accéder aux services de base au même titre que la population locale.

Le programme de Mme Catherine Wiesner prévoit également une visite d’un centre de transit où elle devrait se rendre compte de l’impact du sous-financement sur le travail du HCR sur le terrain, a indiqué la MONUSCO.

Actuellement, quelques 1 300 réfugiés sont bloqués dans des centres de transit surpeuplés, le HCR ne disposant pas de moyens pour les relocaliser dans le site de réfugiés de Mulongwe dans le territoire de Fizi, dans cette même province du Sud-Kivu.

Par ailleurs, la MONUSCO a annoncé que dans la première moitié de ce mois de septembre, 634 enfants réfugiés centrafricains de la province du Nord-Ubangi (nord-est de la RD Congo), âgés de 0 à 5 ans, ont reçu des actes (certificats) de naissance, grâce à la collaboration entre le HCR, la Commission nationale pour les réfugiés et le Tribunal de grande instance de Gbadolite, chef-lieu de la province.

Ces certificats ont été délivrés aux enfants centrafricains non déclarés par les parents, pour des raisons liées aux contraintes de leur situation, au service de l’état-civil dans le délai légal de 90 jours après la naissance, a expliqué la MONUSCO qui indiqué que sans ce certificat, un enfant réfugié court le risque d’être apatride.

De retour dans leur pays, les réfugiés centrafricains pourront présenter ces certificats de naissance afin d’obtenir des cartes d’identité et accéder aux services de base.

Environ 177.000 réfugiés centrafricains vivent en RD Congo principalement dans les provinces du Nord et du Sud-Ubangi et dans celle du Bas-Uélé, a précisé la MONUSCO.

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