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Le limogeage du coordonnateur de la lutte contre le Covid-19 à la Une des quotidiens burkinabè

La presse burkinabè de ce jeudi commente essentiellement l'actualité liée à la pandémie de coronavirus (Covid-19), notamment le limogeage du…

La presse burkinabè de ce jeudi commente essentiellement l’actualité liée à la pandémie de coronavirus (Covid-19), notamment le limogeage du Pr Martial Ouédraogo, coordonnateur national de la gestion de la maladie.Le quotidien national Sidwaya met en exergue: «Lutte contre le Covid-19: Le coordonnateur Martial Ouédraogo limogé», informant que la décision de limogeage du Pr Ouédraogo a été rendue publique, hier mercredi, à l’issue de l’hebdomadaire conseil des ministres.

«Gestion du Covid-19 au Burkina: Pr Martial Ouédraogo démis de ses fonctions de coordonnateur du comité national», affiche, pour sa part, le journal privé Le Quotidien.

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, arbore: «Affaire décès députée Marie Rose Compaoré: Martial Ouédraogo congédié, Brice Bicaba à l’intérim».

A en croire le journal, «c’est la première victime de la gestion chaotique de la crise sanitaire que vit le Burkina Faso depuis l’apparition du premier cas, le 9 mars dernier».

Aujourd’hui au Faso croit savoir que le Pr Martial Ouédraogo, coordonnateur de la riposte à la pandémie de coronavirus a été démis de ses fonctions suite aux dernières révélations parues dans la presse cette semaine.

Et de rapporter la déclaration du ministre de la communication, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou qui dit que «La situation sur le décès de la députée Marie-Rose Compaoré est suffisamment grave. Au regard de ce que la ministre de la Santé nous a présenté, le gouvernement a jugé nécessaire de prendre cette décision  de démettre le Pr Martial Ouédraogo de ses fonctions, en attendant le rapport des investigations.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, s’interroge : «limogeage Pr Martial Ouédraogo: un bouc émissaire pour expier les péchés de tous ?».

Selon le confrère, «au-delà du limogeage du Pr Ouédraogo, il faut que les autorités politiques et sanitaires, à commencer par le président du Faso et la ministre de la Santé, fassent un diagnostic sans complaisance des deux premiers mois de lutte, en vue de prescrire la thérapie qui sied pour la suite du traitement». Sinon, poursuit-il, «on aura évincé Martial Ouédraogo pour rien».

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