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Le patron de la SA Airways Vuyani Jarana démissionne et accuse ses détracteurs

Le Directeur général de la South African Airways (SAA), Vuyani Jarana a pointé un doigt accusateur sur ses détracteurs qu'il…

Le Directeur général de la South African Airways (SAA), Vuyani Jarana a pointé un doigt accusateur sur ses détracteurs qu’il accuse d’avoir bloqué la stratégie de redressement de la compagnie aérienne, et remis sa démission, après préavis de trois mois, a annoncé lundi son bureau.Dans sa lettre de démission, Jarana qui a été nommé PDG en novembre 2017, va travailler jusqu’au 31 août 2019. Il avait la tâche difficile de rétablir la santé financière de la compagnie aérienne publique à court d’argent, mais avait décidé de quitter son poste en raison de l’incertitude entourant le financement, et les processus bureaucratiques qui retardent la stratégie de relance de la compagnie aérienne, a-t-il déclaré.

 “La stratégie est systématiquement compromise et, en tant que Directeur général du groupe, je ne peux plus garantir au Conseil d’administration et au public que la stratégie de redressement à long terme est réalisable”, a-t-il déclaré.

 Au moment de sa nomination, la SA Airways avait une dette de 657 millions de dollars qui arrivait à échéance le 28 novembre 2017. La compagnie aérienne disposait également élaborer un plan de redressement, qui n’avait pas encore été mis en œuvre, a déclaré Jarana dans sa lettre.

 Sous la gouvernance de Jarana, un plan d’entreprise révisé a été élaboré et le gouvernement l’a approuvé en mars 2018. Ce plan nécessitait un financement de 1,6 milliard de dollars US et devait permettre à la SAA d’atteindre son seuil de rentabilité d’ici 2021. Cependant, depuis 2018, l’entreprise n’a pas pu pour payer les salaires, en raison du manque de fonds, a expliqué Jarana.

 “Alors que le gouvernement a injecté 657 millions de dollars de financement au cours de l’exercice 2018-2019, une grande partie de ce montant a été utilisée pour financer les créanciers jusqu’à la fin mars 2018. Nous n’avons pu obtenir aucun autre engagement de la part du gouvernement, ce qui nous a empêché de nous concentrer sur l’exécution de la stratégie”, a poursuivi Jarana.

Jarana a également évoqué “la vitesse de prise de décision” des agences gouvernementales. “Il est impossible de réussir le redressement avec le niveau de bureaucratie actuel que nous devons traverser pour mettre en œuvre notre stratégie”, a-t-il conclu.

 

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