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Les députés mauritaniens adoptent l’accord gazier avec le Sénégal

L'Assemblée nationale mauritanienne, réunie mardi soir en séance plénière, a approuvé l'accord de coopération portant sur le développement et l'exploitation…

L’Assemblée nationale mauritanienne, réunie mardi soir en séance plénière, a approuvé l’accord de coopération portant sur le développement et l’exploitation des réserves du champ de gaz Grand Tortue Ahmeyim, à cheval entre la Mauritanie et le Sénégal.Signé entre les deux pays le 9 février 2018 à Nouakchott, cet accord constitue le cadre juridique des activités pétrolières dans ledit champ et définit les principes généraux régissant ces activités tels que les droits et engagements des contractants, les mécanismes de répartition de la production, les charges et le régime fiscal.

S’adressant aux députés à cette occasion, le ministre mauritanien du Pétrole, de l’Energie et des Mines, Mohamed Ould Abdel Vetah, a expliqué que son pays a fait appel à des bureaux d’études internationaux pour s’assurer de la conformité des dispositions de l’accord avec les pratiques internationales.

Il a assuré que le partage de la production des hydrocarbures et de toutes les charges des opérations de prospection, de développement, de production et de réhabilitation sera fait de manière équitable (fifty – fifty) entre Nouakchott et Dakar.

Selon lui, cette répartition restera en vigueur provisoirement jusqu’à la redéfinition des parts qui aura lieu dans un délai de 5 ans après le lancement de la production.

Ould Abdel Vetah a rappelé que les réserves globales du champ Grand Tortue Ahmeyim oscillent entre 15 et 20 trillions de pieds cubes de gaz, soit quelque 450 milliards de mètres cubes.

Il a souligné que l’impact environnemental de l’exploitation de ce champ a fait l’objet d’une étude dont les résultats étaient positifs, assurant que les lois internationales dans ce domaine seront respectées.

Le ministre a aussi dit que l’accord en question réaffirme la souveraineté totale de chacun des deux pays en vertu du droit international.

Ce droit, a-t-il signalé, stipule notamment que les installations se trouvant dans la zone économique exclusive de chaque pays seront soumises à la souveraineté de celui-ci.

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