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Liberté provisoire pour Jacques Mangoua qui comparaîtra le 28 avril pour la suite du procès

Le président du conseil régional du Gbêkê ( Centre ivoirien) et vice-président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire ( PDCI,…

Le président du conseil régional du Gbêkê ( Centre ivoirien) et vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, opposition) Jacques Mangoua a été mis en liberté provisoire mardi par la Cour d’appel de Bouaké après près de six mois de détention, a appris APA mardi auprès de sa formation politique.Selon Me Émile Suy Bi, l’un de ses avocats, cette décision de mise en liberté provisoire de la Cour d’appel de Bouaké (centre ivoirien) ne signifie pas la fin du procès. Une audience qui devrait même avoir lieu le mardi 24 mars a été reportée pour le 28 avril 2020 au regard de la crise sanitaire du Covid-19.  

Une première demande de mise en liberté n’avait pas été acceptée et l’audience au fond a commencé, à en croire Me Suy Bi, qui a fait savoir que la semaine dernière, une nouvelle demande a été faite et c’est à la suite de cette requête que la Cour d’appel a ordonné ce mardi sa relaxation provisoire.

En octobre dernier, le vice-président du PDCI avait été condamné à cinq ans de prison ferme, cinq ans de privation de droits civiques et cinq millions de FCFA d’amende par le Tribunal de Bouaké pour « détention illégale de munitions de guerre à sa résidence de N’Guessankro (Centre).

 Le 21 septembre dernier, il a été découvert à la résidence de M. Mangoua dans son village à N’Guessankro, 991 munitions de guerre de 7,62 mm, 49 munitions de fusils de type calibre 12 et 40 nouvelles machettes.

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