InternationalAPA




Ligue 1 ivoirienne de football : les militaires, solides leaders, font le trou

Après huit journées, les militaires de la Société Omnisports de l'Armée (SOA) caracolent, seuls, en tête de la Ligue 1…

Après huit journées, les militaires de la Société Omnisports de l’Armée (SOA) caracolent, seuls, en tête de la Ligue 1 ivoirienne de football, laissant son dauphin, le Racing Club d’Abidjan à six longueurs.Il est peut-être trop tôt pour dresser des lauriers à la SOA  qui a échappé à la relégation la saison dernière. Elle entame cette saison avec beaucoup d’enthousiasme et de détermination.

Ce qui lui vaut cette première place après huit journées, totalisant sept victoires et un match nul pour 21 points.  Avec la meilleure attaque (15 buts) et la meilleure défense (4 buts).

« Depuis son retour en Ligue 1 en 2007, la SOA n’a connu pareil parcours en championnat », commente un journaliste sportif ivoirien qui suit le club.

« Méconnaissable la saison écoulée où l’équipe a frôlé la relégation, le club s’est métamorphosé cette année avec pour ambition de jouer le titre. Les dirigeants ont tenu un langage de vérité aux joueurs mis dans de bonnes conditions, du reste, avec un stage de préparation d’un mois à Abidjan qui donne ses résultats sur le terrain », explique-t-il.

Le colonel-président Mamadou Koné n’a pas lésiné sur les moyens pour étoffer l’effectif et s’offrir, également, les services d’un duo d’entraineurs  (Aka Jean-Baptiste-Bilé Ekpagni) reconnu pour leur rigueur tactique.

Tous deux transfuges de Bouaké FC, sous leur houlette, l’équipe de la deuxième ville du pays  avait terminé la saison 2017 à un honorable rang de 6è. A la tête de l’encadrement technique des militaires, Aka  Jean Baptiste et son compère Bilé Ekpagni ont su donner une âme et une assise tactique à l’équipe des soldats. 

Certes, la saison est longue (16 journées encore à jouer) mais la SOA montre des dispositions pour jouer les premiers rôles. « On prend les matches, les uns après les autres. Il ne sert à rien de se précipiter car le chemin est très long », relativise  le président Koné.

Suivez l'information en direct sur notre chaîne