L’Observatoire de la rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme en Guinée (RADDHO) s’est, dans un communiqué reçu mercredi à APA, félicité de la volonté du gouvernement guinéen de « tenir très prochainement » le procès du massacre du 28 septembre, relevant toutefois que les autorités de Conakry gagneraient dans leurs bonnes dispositions à en fixer « la date précise ».« L’observatoire de la rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme RADDHO Guinée constate avec un sentiment de joie la volonté du gouvernement à tenir très prochainement le procès du massacre du 28 septembre 2009 à Conakry », souligne le communiqué qui fait référence « à la sortie du ministre de la Justice sur l’annonce du budget prévisionnel servant le financement du procès et le choix du lieu où se tiendra le procès ».
A l’occasion, le ministre de la Justice, Cheikh Sakho, a annoncé que le procès allait se tenir au Cinéma Liberté et sous un « dispositif sécuritaire » durant tous les travaux.
Il a ajouté que le budget prévisionnel était de 78 milliards de francs guinéens dont 77% provenant de l’Etat guinéen.
Tout en saluant ces décisions, la RADDHO, ajoute le communiqué, demande au gouvernement de « donner une date précise au plus vite afin de soulager les victimes et les parents des victimes ».
Selon le rapport de la commission d’enquête internationale de l’ONU, il y a eu 156 morts et 109 femmes violées, lors du massacre du 28 septembre.