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Nouvelle-Zélande: démission d’un évêque à la suite d’une plainte d’ordre sexuel

Un évêque catholique néo-zélandais a démissionné après qu'une jeune femme l'ait accusé d'avoir eu "un comportement inacceptable d'ordre sexuel", a…

Un évêque catholique néo-zélandais a démissionné après qu’une jeune femme l’ait accusé d’avoir eu « un comportement inacceptable d’ordre sexuel », a annoncé vendredi soir l’archidiocèse de Wellington.

L’évêque Charles Drennan, qui était en charge du diocèse de Palmerston North, sur l’île du Nord, a remis sa démission suite à des investigations indépendantes sur sa conduite.

« La jeune femme a demandé que les détails de la plainte restent confidentiels », écrit le cardinal John Dew, archevêque métropolitain de Nouvelle-Zélande, dans un communiqué.

L’Église catholique est secouée depuis quelques années par une série de scandales liés à la pédophilie dans le monde. Le pape a décrété depuis l’an dernier la tolérance zéro contre le clergé pédophile, demandant aux évêques de collaborer avec la justice civile

« On peut affirmer que le pape François a accepté sa démission », a dit Mgr Dew. « Aux yeux de l’Église catholique, le comportement de l’évêque Drennan était tout à fait inacceptable, et elle soutient pleinement la jeune femme pour s’être manifestée », a ajouté le cardinal.

Il a par ailleurs précisé la plaignante avait été informée de la démission de Drennan et que l’Église continuerait à lui apporter son soutien.

Selon le site internet NZCatholic, Charles Drennan, 59 ans, a été nommé évêque en 2011, avant de prendre ses fonctions à Palmerston North un an plus tard. Auparavant, il avait travaillé à la Secrétairerie d’État du Vatican sous le règne du pape Jean Paul II puis Benoît XVI.

Plus récemment, il a fait partie d’un groupe de travail ecclésiastique collaborant avec la Commission royale – l’enquête judiciaire aux pouvoirs les plus étendus de Nouvelle-Zélande – chargée de faire la lumière sur les mauvais traitements infligés à des enfants pris en charge par l’État et par des institutions religieuses entre 1950 et 1999.

« L’Église catholique ne tolère aucun comportement inapproprié de la part de ses membres. J’encourage tous ceux qui ont un tel comportement à le porter à l’attention de l’Église, de la police ou de toute organisation avec laquelle ils se sentent à l’aise », a poursuivi le cardinal.

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