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Ouverture à Dakar d’un cours international de neurochirurgie pédiatrique

Le premier cours international de neurochirurgie pédiatrique en Afrique sub-saharienne francophone s'est ouvert, jeudi à Dakar, à l'initiative de la…

Le premier cours international de neurochirurgie pédiatrique en Afrique sub-saharienne francophone s’est ouvert, jeudi à Dakar, à l’initiative de la Société Sénégalaise de Neurochirurgie (SSNC) en collaboration avec la Société internationale de neurologie pédiatrique (ISPN, sigle anglais).

« Ce cours, le premier du genre en Afrique sub-saharienne Francophone se déroulera sur trois jours et réunit 70 participants venus de 18 pays », a expliqué le professeur Seydou Babacar Badiane, président de la Société Sénégalaise de Neurochirurgie (SSNC), à l’ouverture dudit cours.

Selon lui, l’objectif recherché est la promotion de la santé des enfants dans le domaine de la neurochirurgie présentée comme une sous spécialité qui s’occupe des pathologies neurochirurgicales des enfants.

« Au Sénégal, cette couche de la population est particulièrement exposée aux traumatismes, aux infections et à différentes malformations du système nerveux central », a-t-il dit, soulignant que le Sénégal ne compte que 18 neurochirurgiens qui sont tous basés à Dakar, la capitale.

« De nombreux défis restent à relever dans la neurochirurgie pédiatrique où l’on ne compte que peu de spécialistes en Afrique sub-saharienne. Dans ce cadre, la Société internationale de neurologie pédiatrique organise annuellement des cours à travers le monde. Mais c’est la première qu’un cours international sur la neurochirurgie pédiatrique se tient en Afrique subsaharienne francophone », a expliqué le professeur Badiane.

A son avis, ce cours est un moment privilégié d’enseignement et d’échanges entre les Neurochirurgiens de la sous-région Ouest Africaine, mais également avec ceux venus d’autres pays notamment du Maghreb et d’Afrique Centrale. Il est également une occasion de renforcer les connaissances des jeunes neurochirurgiens en formation et de faire le plaidoyer pour la pérennisation de ces formats d’encadrement afin de mieux prendre en charge ces pathologies dans nos pays respectifs.

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