Plusieurs stations de la ville d’Abidjan notamment à Abobo enregistrent de longues files d’attentes, ce jeudi matin, du fait de la grève qu’avaient entamée des transporteurs d’hydrocarbures, rendant difficile la circulation à plusieurs endroits, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Dans le quartier Pk 18, sur l’axe Anyama-Abobo, la station –service Total, une longue file d’attente de taxis crée un embouteillage à ce carrefour. Un élève qui signale un taxi communal est prévenu par le conducteur qu’il marquera des arrêts à la recherche de carburant.
La situation profite aux chauffeurs de mini-cars communément appelés ‘’Gkakas » qui font de la surenchère. « Abobo à la gare, 200 F avec la monnaie », s’écrie un jeune apprenti contrairement à la somme de 100 FCFA que débourse le passager d’ordinaire pour parcourir cette distance.
Tout le long de l’axe reliant la commune d’Abobo à celle d’Adjamé, la circulation reste difficile aux endroits où existent des stations services quand celles-ci sont ouvertes.
« L’embouteillage est due à la pénurie de carburant qui fait que les véhicules obstruent la voie », indique Mory Kamagaté , chauffeur d’un car reliant la commune d’Abobo à la cité administrative du Plateau s’adressant à ses passagers au niveau de la grande gare située vers la mairie.
Sur place, cette situation est confirmée jusqu’à la sortie d’Abobo où des conducteurs de taxis attendent leur tour pour être servis à la station-Shell. A l’opposé, dans la station Total, contiguë à l’université Abobo –Adjamé, l’on constate le même décor de la longue file d’attente.
Le rond point du quartier Anador qui sert de gare provisoire pour quelques heures, d’habitude grouillant de monde et de nombreux taxis est quelque peu vide.
Tout le long du trajet, qui abrite de nombreuses stations, certaines ont fermé ce jeudi matin par manque de carburant.
Une grève a été déclenchée depuis le lundi 1er octobre dernier du Syndicat national des conducteurs de citernes de Côte d’Ivoire (SNCC) a engendré une pénurie de carburant à Abidjan. Ce syndicat a levé son mot d’ordre mercredi, à la suite d’une médiation du ministre des transports Amadou Koné qui a rencontré les différents acteurs de la filière transport d’hydrocarbure.