L’opposition congolaise a réitéré, samedi soir, sa participation aux élections du 23 décembre 2018, mais exigé que ces dernières se tiennent « sans usage de la machine à voter ».« Des élections oui, mais sans machine à voter ni électeurs fictifs », a notamment déclaré Martin Fayulu, l’un des candidats à la présidentielle.
Il s’exprimait au cours d’un meeting des principaux leaders de l’opposition, organisé samedi, devant des milliers des partisans massés sur une esplanade le long du boulevard Triomphal à Kinshasa.
Intervenant par vidéoconférence, Jean-Pierre Bemba, dont la candidature a été rejetée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a accusé le président de cette institution d’appui à la démocratie de préparer une « tricherie à grande échelle » grâce à la machine à voter et aux millions d’électeurs sans empreintes digitales figurant sur les listes électorales.
De son côté, Vital Kamerhe a également exigé le rejet de la machine à voter et « la radiation du fichier électoral de 10 millions d’électeurs sans empreinte ».
Cependant, le « candidat commun » tant attendu de l’opposition pour la présidentielle du 23 décembre prochain n’a pas pu être présenté lors de ce meeting qui a été encadré par un important dispositif de la police.