Sanghap : le Gouvernement présente ses condoléances à la famille d’une victime des manifestations

Le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, Samba Ndionbène Kâ, a présenté, lundi, à Sanghap, dans la…

Le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, Samba Ndionbène Kâ, a présenté, lundi, à Sanghap, dans la commune de Médina Sabakh (département de Nioro), les condoléances du gouvernement à la famille de Mamadou Mansour Thiam, décédé lors des manifestations survenues début mars.
En visite dans la région de Kaolack dans le cadre d’une tournée nationale entamée il y a quelques jours, Samba Ndiobène Kâ s’est rendu dans cette localité frontalière de la Gambie, en compagnie d’autorités administratives et politiques.
Au nom du président de la République, Macky Sall, M. Kâ a fait part de la compassion du gouvernement à la famille éplorée.
Selon lui, le décès de Mamadou Mansour Thiam est « une grande perte » pour la nation sénégalaise.
Il a condamné les violences ayant entraîné une dizaine de morts à la suite de l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko pour troubles à l’ordre public.
Le ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale a invité les parents à conseiller aux jeunes d’éviter la violence.
Il a lancé un appel au calme et appelé à préserver la stabilité du Sénégal.
Tout en disant accepter la volonté divine, les responsables de la famille Thiam ont demandé à l’Etat d’aider les populations à fixer les jeunes dans les villages.
Ils ont plaidé pour des financements et l’encadrement des jeunes et des femmes des localités de la zone.
Agé d’une vingtaine d’années, Mamadou Mansour Thiam, commerçant sur l’avenue du Général De Gaulle, à Dakar, a trouvé la mort lors des manifestations consécutives à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko.
Treize personnes ont été tuées dans les violences nées de l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko début mars.
Le leader de PASTEF/Les Patriotes, qui a été par la suite placé sous contrôle judiciaire, est accusé de « viols répétés » et de « menaces de mort », par une employée d’un salon de beauté et massage dakarois.
La mise en liberté de M. Sonko après quatre jours de garde à vue pour troubles à l’ordre public et participation à une manifestation non-autorisée a été précédée de scènes d’émeutes et de pillages à Dakar et dans d’autres localités du Sénégal.

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