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Sécurité, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment les interpellations pour violation de l'état d'urgence…

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment les interpellations pour violation de l’état d’urgence sanitaire, l’efficacité du BCG contre le Covid-19, le Ramadan sous le couvre-feu nocturne et les avis divergents d’une reprise du championnat marocain de football.+Le Matin+ écrit que les interpellations pour violation de l’état d’urgence décrété face à la pandémie du coronavirus (Covid-19) se poursuivent au Maroc.

Dans un nouveau communiqué, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) indique que les opération sécuritaires ont permis l’arrestation, au cours des dernières 24h, de 4.261 personnes.

La même source, citée par le quotidien, indique que parmi les personnes interpellées, 2.125 ont été placées en garde à vue à la disposition des enquêtes préliminaires ordonnées par les parquets compétents, alors que les autres ont été soumises aux procédures d’investigation, de pointage et de vérification d’identité.

La DGSN note également que depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire par les pouvoirs publics, il a été procédé à l’interpellation d’un total de 65.390 personnes au niveau de l’ensemble des villes du Royaume, dont 34.936 ont été déférées devant les parquets compétents après la procédure de la garde à vue.

+L’Economiste+ donne la parole à Ahmed Aziz Bousfiha, professeur en pédiatrie qui a estimé que les pays qui adoptent le vaccin contre la tuberculeuse (BCG) ont enregistré un taux de mortalité moins important parmi les personnes infectées par le Covid-19, en comparaison avec les autres pays qui n’adoptent pas ce vaccin dans leur politique sanitaire.

Bousfiha, qui enseigne à la Faculté de médecine et de pharmacie à Casablanca, a fait observer que les premiers résultats des études menées en la matière font état d’une baisse dans le nombre de décès dans les rangs des personnes infectées par le virus, qui ont reçu un vaccin contre la tuberculeuse.

Il a, toutefois, relevé que ces résultats préliminaires ne peuvent pas prouver l’existence d’une relation de cause à effet confirmée entre la vaccination au BCG et l’augmentation ou la baisse des décès dus au coronavirus.

+Libération+ écrit que jeudi en début de soirée, quelques minutes avant l’annonce du début du mois sacré de Ramadan ce samedi, le ministère de l’intérieur a pris la décision d’ajouter une mesure supplémentaire dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire : L’interdiction de l’ensemble des déplacements nocturnes à compter d’aujourd’hui, entre 19h à 5h du matin. Précision indispensable afin d’éviter tout malentendus, sont concernés par cette interdiction non seulement les déplacements à pieds mais aussi via les moyens de transports.

Pour le journal, cette mesure restrictive des déplacements nocturnes ressemble comme deux gouttes d’eau à un couvre-feu. Dans sa forme, l’annonce est dans la droite lignée du ton utilisé par l’exécutif depuis le début de la crise sanitaire dans le pays. Si l’on devait imager, cela ressemblerai à une main de fer dans un gant de velours.

Ce qui nous laisse croire que le gouvernement n’a pas pris cette décision de guetter de cœur. Bien au contraire. Elle répond plutôt à un impératif sanitaire. Celui d’une part de protéger les citoyennes et citoyens du COVID-19 dont le bilan a atteint les 3692 cas confirmés, 478 guérisons et 155 décès à la date du vendredi 24 avril (10h). Et d’autres part, mettre fin au relâchement du confinement constaté récemment. D’autant que nos habitudes ramadanesques ne se prêtent guère aux gestes barrières et autres mesures préventives.

 

Au registre sportif, +Al Massae+ souligne que le championnat marocain de football est toujours suspendu et que la crise du coronavirus n’est pas près de prendre fin. Ainsi, les avis divergent quant aux scénarios à privilégier pour poursuivre à terme, ou pas, les compétitions de football.

Si certains veulent que la saison aille à son terme, d’autres optent pour une année blanche, estime la publication.

Parmi ceux qui souhaitent l’arrêt de la saison figure l’entraîneur, M’Hamed Fakhir se dit favorable au « scénario de l’année blanche » et relève la perte de la condition physique des joueurs en ces temps de confinement.

« Nous entrons dans la septième semaine de suspension et nous ne savons pas quand est-ce-que cela va se terminer. Lorsque les joueurs s’arrêtent tout ce temps et avec l’arrivée du ramadan et de l’été, cela deviendra difficile de préparer à nouveau les joueurs à la compétition », a-t-il estime soutenu.

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