Jamra justifie son combat contre la série «Maîtresse d’un homme marié»

La série Maîtresse d’un homme marié a agressé la religion musulmane, en plein ramadan par des images obscènes, a déclaré Mame Matar Guèye, invité du Grand oral d’APA, précisant toutefois mener un combat de principes pour défendre les valeurs islamiques et l’équilibre moral des enfants.« Jamra n’a nullement la prétention d’être le gendarme de la morale de qui qui que ce soit. Nous avons l’objectif de préserver les valeurs léguées par les figures religieuses de Ndiassane, Tivaouane, Touba, Medina Baye et l’église. Qui voudra piétiner cet héritage, nous trouvera sur le chemin, qu’il soit un lobby national ou international », a soutenu le vice-président de l’ONG Jamra.

Jugeant la série non conforme aux réalités socio-éducatives du pays, M. Guèye estime qu’elle est truffée de « pornographie verbale, de dérives langagières, d’obscénité, de promotion de l’adultère et d’apologie de la fornication ».

Ce qui, selon lui, justifie le combat contre cette série. «Il n’y a absolument aucune volonté d’acharnement contre la série Maitresse d’un homme marié. Nous avons été interpellés par beaucoup de pères de famille, des prédicateurs. Dès lors, nous avons créé une petite équipe de visionnage. Ayant constaté tous ces griefs, nous avons porté plainte », a-t-il martelé.

Il a souligné l’ONG Jamra n’est pas à son coup d’essai. « En 2000, la chaine française Canal Horizon a diffusé entre 18 heures et vingt heures en clair le film confessions érotiques. Nous avions porté plainte. Après une amende de 5 millions de Francs Cfa, la télévision a arrêté la diffusion en clair», a-t-il rappelé, avant de poursuivre : « Nous nous sommes attaqués à la Sen Tv lorsqu’elle faisait passer des injures publiques à travers la téléréalité Kawtef .Nous avons adopté la même posture lorsque la chaine privée Walf Tv diffusait le magazine business du sexe à une heure de grande écoute. La série maitresse d’un homme marié est le cadet de mes soucis ».

Toujours selon lui, « JAMRA reste vigilante par rapport aux productions audiovisuelles diffusées à des heures de grande écoute pour que les enfants soient protégés du mimétisme « non adapté au contexte local ».

Poursuivant son plaidoyer, le frère du défunt député Abdou Latif Guèye a indiqué que les médias refusent généralement de diffuser les téléfilms au-delà de 23 heures pour avoir plus de sponsors car, plus l’heure est avancée dans la nuit, plus la fourchette de rémunération des spots baisse.

En outre, il a considéré que la structure Marodi, productrice de la série Maîtresse d’un homme marié a violé les recommandations du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) qui lui avait demandé le 29 mars dernier de corriger les griefs énumérés par l’ONG Jamra. Le régulateur de l’audiovisuel sénégalais avait d’ailleurs menacé d’arrêter la série ou de la faire diffuser à une heure tardive, en cas de non-respect des directives.

Ainsi, Mame Matar Guèye a-t-il affirmé qu’il appartient maintenant au Cnra de sévir puisque ses recommandations n’ont pas été appliquées.

Dans son avis émis hier vendredi, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a mis en demeure la chaîne privée sénégalaise 2Stv qui diffuse la série de se « conformer scrupuleusement à la note de service signée » par sa directrice générale qui demande à la responsable des programmes à veiller sur le contenu de la série « Maîtresse d’un homme marié ».

Matar Guèye de Jamra : « La peine de mort ne peut pas marcher au Sénégal »

L’ONG islamique « JAMRA » a de très fortes réserves par rapport à la pertinence de l’application de la peine de mort, a confié à APA son vice-président, Mame Matar Guèye, allant même jusqu’à déclarer qu’«elle ne peut +tout simplement+ pas marcher au Sénégal ».« Comment voulez-vous dans ce pays où les magistrats ne s’assument pas, où quand un faible et un fort financièrement doivent aller au temple de tennis pour être départagés de manière rigoureuse et équitable par le juge, le plus fort financièrement passe par des voies contournées pour corrompre qui il veut et ensuite avoir le dessus sur le faible » qu’on y applique la peine de mort, s’est notamment interrogé l’invité du Grand oral d’APA.

Partant de là, M. Guèye estime qu’« il est fort possible également que lorsque la peine de mort sera appliquée, seuls les pauvres vont payer et les vrais criminels s’en sortiront toujours ».

En lieu et place, propose-t-il, « il faut essayer d’envisager des sanctions pénales privatives de liberté, mais en aucun cas la peine capitale parce que nous n’avons pas encore cette maturité juridique pour nous entourer de toutes les garanties pour ne pas commettre d’erreur judiciaire ».

De l’avis de Mame Makhtar Guèye, le Conseil présidentiel sur la sécurité convoqué par le président de la République au mois d’août prochain pourrait être l’occasion pour discuter de ce sujet « de manière inclusive afin que nous puissions de manière consensuelle trouver des solutions qui ne soient pas forcément brutales mais en excluant d’office la réactivation de la peine de mort ».

« On met de côté donc la peine de mort et on essaie de voir comment corser l’arsenal juridique, quel encadrement faire pour les quartiers sensibles où l’insécurité a atteint des niveaux inquiétants », a-t-il insisté.

Toutefois, le vice-président de « JAMRA » a qualifié d’« erreur » la décision de l’ancien président Abdoulaye Wade (2000-2012) de supprimer, en 2004, l’épée de Damoclès qui planait sur la tête des malfaiteurs. Selon lui, cette mesure a eu pour conséquence « la montée en flèche de la criminalité ».

« Ce n’est pas pour paraitre méchant, je pense qu’il n’y avait pas péril en la demeure et on aurait pu laisser, même si c’était pour le décor, cette disposition dans notre code pénal », a-t-il encore dit.

Mame Matar Guèye a par ailleurs rappelé que l’application de la peine de mort en Islam « n’est pas automatique et aveugle (et que) le Coran a établi des garde-fous » pour éviter toute erreur qui pourrait coûter la vie à un innocent.

Ces garde-fous sont entre autres le rejet par les parents de la victime de la compensation financière versée par l’auteur du drame, l’établissement de preuves irréfutables de l’acte criminel et la certitude d’une absence de circonstances atténuantes.

« Si une seule de ces conditions n’est pas remplie, la procédure est annulée et la peine est commuée en peine de prison », a soutenu M. Guèye, rappelant que l’organisation dont il est le vice-président a demandé au chef de l’Etat de mettre en place un moratoire « d’au moins 2 ans » sur la délivrance des permis de port d’armes, le temps de rediscuter des procédures d’attribution.

«Les révisions faisant reculer la démocratie, la tendance en Afrique» (Juriste)

« En Afrique, la tendance c’est des révisions qui font reculer la démocratie, surtout les révisions qui concernent le mandat présidentiel », a déclaré, jeudi à APA, le Pr Abdoul Aziz Kébé, directeur du centre d’études et de recherche en ingénierie juridique et financière du Sénégal.M. Kébé, par ailleurs enseignant à la Faculté des Sciences juridiques et politiques (FSJP) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, était l’invité du sixième numéro du Grand Oral d’APA.

Il a abordé plusieurs thèmes, dont les récurrentes modifications de la Constitution sénégalaise constatées au cours des quatre dernières années et portant notamment sur le référendum de 2016, l’adoption du parrainage en 2018 et le vote de la loi supprimant le poste de Premier ministre en début mai 2019.

« Nous, au centre d’études et de recherche en ingénierie juridique et financière, avons travaillé sur ça pour voir toutes les fois où le mandat présidentiel a été révisé. Sur plus de 30 piles, on avait constaté que l’essentiel des révisions portait sur le mandat », a noté le juriste, soulignant que ce sont « toujours des révisions qui permettent au président de rester au pouvoir ».

« Le professeur Ismaïla Madior Fall (ex-ministre sénégalais de la Justice) a fait des réflexions très riches à ce propos en comparant les révisions, les qualifiant de +consolidantes et déconsolidantes+. Il montre par exemple que sous le président Wade (2000-2012), il y avait beaucoup de révisions déconsolidantes. Le Sénégal a connu vraiment des révisions qui ont fait reculer notre démocratie », a expliqué Abdoul Aziz Kébé, citant également à ce propos les régimes de Senghor et Diouf.

Toutefois, s’appuyant sur une formule du philosophe francophone Jean Jacques Rousseau, le Pr Kébé a déclaré qu’« un peuple est libre de changer ses lois, même les meilleures. Il n’y a aucune limite ».

« Mais la fréquence des révisions fragilise la Constitution », a précisé le professeur de droit, notant en revanche que dans un pays comme le Bénin, « la nature du régime politique (présidentiel) ne peut pas être révisée ».

« C’est ça en fait le propos du président Obama (des Etats-Unis) quand il dit qu’il faut des institutions fortes (en Afrique). Et l’institution qui a la possibilité d’empêcher et de bloquer ces révisions constitutionnelles, c’est le Conseil constitutionnel. Tel n’est pas le cas (pour le Sénégal), notre Conseil n’a pas la compétence lorsqu’on révise la Constitution », a dit Abdoul Aziz Kébé.

Selon lui, la justification d’incompétence avancée par cette cour lorsqu’elle fut saisie par l’opposition pour bloquer la loi sur le parrainage des candidatures aux élections en est un exemple patent.

A propos du dernier mandat ou pas de Macky Sall au pouvoir, Abdoul Aziz Kébé ne voit pas de raison de polémiquer vu que « le premier mandat (2012-2019) fait partie du décompte », même si « on aurait pu approfondir davantage le référendum de 2016 en termes de limitation des mandats » pour éviter ce débat.

Présidentielle sénégalaise : « le hold-up électoral est en cours » (Mame Adama Guèye)

Le coordonnateur de la Plateforme opérationnelle pour la sécurisation des élections (Pose), Me Mame Adama Guèye, a déclaré au Grand oral d’APA (GoAPA) que le régime de Macky Sall, au Sénégal, a déjà mis en branle un système d’« instrumentalisation » des médias et de l’administration, à travers une série d’actes posés, pour se réélire le 24 février 2019, jour du premier tour de la présidentielle. » Les faits confirment qu’il y a tout un dispositif de hold-up qui est en préparation, qui est en gestation. Et tout le déroulé le montre », a dit le quatrième invité du GoAPA, qui a rangé en décembre dernier sa candidature à la présidentielle pour mener le « combat de la sécurisation » du prochain scrutin présidentiel à travers la Pose, composée avec ses collègues de l’opposition.

La loi sur le parrainage « telle qu’elle a été votée sans débat, au forceps » (en avril dernier) et son utilisation avec un « objectif décidé » de ne pas dépasser cinq candidats sont « des éléments préparatoires du hold-up », a affirmé Me Guèye, par ailleurs ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats.

De même, « pourquoi à la veille d’élections, le Sénégal se dote d’équipements anti émeutes ? (…) Pourquoi, en veille d’élection, allonger l’âge de la retraite des magistrats qui sont à la tête des juridictions jouant un rôle déterminant dans les élections. (…) Pourquoi maintenir à la tête de la Direction de l’automatisation des fichiers (Daf) un monsieur qui doit faire valoir ses droits à la retraite depuis 2015 ? Voilà les actes préparatoires », a renchéri Mame Adama Guèye.

Au plan médiatique, il s’interroge également sur la nécessité pour le candidat sortant, « à quelques encablures d’une élection, de faire voter une loi sur les communications numériques (électroniques NDLR), avec ce fameux article 27 qui confère à l’ARTP la possibilité de réguler (l’utilisation) de internet » à travers les « réseaux sociaux ».

« Et à qui on a donné cette compétence de régulation au niveau de l’ARTP ? C’est un responsable de haut niveau de l’APR (parti au pouvoir). Rappelez-vous que c’est lui qui avait pris la gendarmerie et la police pour aller fermer Walfadjri (groupe de presse privé) lors du référendum (en 2016) », a-t-il dit.

Dans les médias publics, le coordonnateur de la Pose note aussi une « situation inédite » avec les directeurs des trois organes publics (RTS, Le Soleil, APS) qui sont « des responsables de haut niveau du parti ».

« On a maîtrisé les médias publics, on veut se donner (maintenant) les moyens d’avoir des pouvoirs de coercition sur les médias privés en mettant (ensuite) Babacar Diagne (qui a servi sous Diouf et Wade) à la tête du CNRA », le Conseil national de régulation de l’audiovisuel.

« Il (Macky Sall) ne veut pas mettre des personnes qui sont susceptibles de remettre en question ses plans », a poursuivi le coordonnateur de la Pose, qui note par ailleurs qu’on « veut travailler sur les esprits (à travers) une forme de manipulation » donnant au président sortant vainqueur au premier tour.

Sur la distribution des cartes d’électeur, Me Guèye note qu’elle est « sélective » du point de vue que le taux de distribution est « très élevé dans les régions supposées favorables au président et plus bas dans les régions supposées ne pas lui être favorables. C’est-à-dire l’axe Dakar-Thiès-Diourbel ».

« Macky Sall, lui-même, sait très bien qu’il n’a pas les chiffres qu’il avance. Il n’y a aucun sondage qui lui donne 50%, aucun ! Et très loin de là », a juré le coordonnateur de la Pose.

En revanche, a souligné Mame Adama Guèye, cette plateforme a pris les devants pour réussir sa mission pour la « sécurisation du processus. Parce que quand je dis que le hold-up est en cours, il y a beaucoup de questions (cartes d’électeur) qui vont jouer un rôle fondamental dans cette élection et qu’il faut prendre en charge ».

Sénégal : Ousmane Sonko est « un phénomène politique » (acteur)

Ousmane Sonko, président du parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), est déjà un « phénomène politique » au Sénégal, a affirmé Me Mame Adama Guèye, le Coordonnateur de la Plateforme opérationnelle pour la sécurisation des élections (Pose).« Le seul fait qu’il pousse les jeunes à s’intéresser à nouveau à la politique, c’est une bonne chose. C’est évident que dans notre pays, la politique a besoin de se renouveler », a soutenu Me Mame Adama Guèye qui était, mercredi, l’invité du quatrième numéro du Grand Oral d’APA (GoAPA).

L’engagement politique de Ousmane Sonko, radié de la fonction publique en août 2016 pour +avoir failli à son obligation de réserve+, « fait respirer la démocratie » en ce sens qu’il propose de « nouvelles alternatives », a ajouté Me Guèye, selon qui « le Sénégal ne peut pas échapper à ce phénomène mondial » de renouvellement de la classe politique.

 « J’espère simplement qu’Ousmane Sonko, comme d’autres candidats qui ne sont pas qualifiés (pour la présidentielle), ne vont pas changer sous l’effet des pratiques traditionnelles des milieux politiques », a en outre relevé l’avocat, par ailleurs président du mouvement politique « Sénégal Bou Bess +Un Sénégal nouveau+ ».

Le Coordonnateur de la Pose a profité de l’occasion pour rejeter l’idée « d’alternance générationnelle » que prônaient certains nouveaux candidats, soulignant que « ce n’est pas une affaire d’âge (mais plutôt) une affaire d’alternatives ».

« Aujourd’hui, l’enjeu ne sera pas une simple question d’alternance. On a fait deux alternances et on a vu ce que ça a donné. Le pays a besoin d’alternatives, il a besoin de se refonder », a-t-il martelé non sans préciser que ce qu’il dit d’Ousmane Sonko « n’est pas lié à son âge ».

L’opposition a «de réelles chances» de remporter la présidentielle sénégalaise (Mame Adama Guèye)

Les quatre candidats de l’opposition à l’élection présidentielle de février 2019 ont «de réelles chances» de remporter ce scrutin dont le premier tour est prévu le 24 février prochain, a déclaré mercredi le coordonnateur de la Plateforme opérationnelle de sécurisation des élections (POSE), Me Mame Adama Guèye.«Ah oui, de réelles chances ! Toute la question est liée aux conditions d’orientation de l’élection. Si nous arrivons de manière opérationnelle à neutraliser les risques que nous avons identifiés, je n’ai aucun doute qu’un candidat de la POSE va gagner l’élection », a dit l’avocat et homme politique sénégalais, initiateur en décembre dernier de la POSE pour « éviter un hold-up électoral ».

Mame Adama Guèye était l’invité de la rédaction d’APA dans le cadre de son Grand oral (GoAPA).

Idrissa Seck (Rewmi), Ousmane Sonko (Pastef), Madické Niang (dissident du PDS) et Elhadji Issa Sall sont les quatre opposants, en plus du président sortant Macky Sall (BBY), dont les dossiers de candidatures ont été définitivement retenus dimanche dernier par le Conseil constitutionnel.

« Je n’ai pas d’avis à donner sur les cinq candidats. (…) Nous prenons acte de la sélection des cinq candidats », a brièvement réagi Me Guèye sur la décision de cette cour juridictionnelle.

Seulement, « nous prenons acte du fait qu’il y a quatre candidats qui sont parties prenantes de la POSE. Et nous allons les accompagner conformément à la mission de la POSE. C’est dans ce processus que nous sommes actuellement », a dit Mame Adama Guèye.

Sénégal : « la centrale à charbon de Bargny n’est pas pertinente » (experte)

La décision de l’Etat du Sénégal de construire une centrale à charbon à Bargny n’est pas pertinente, a soutenu Aïssatou Diouf, la responsable des politiques internationales sur le climat et du plaidoyer climat-énergie de l’ONG Enda Energie.« Aujourd’hui, tout le monde est d’accord sur le fait que le coût des énergies renouvelables devient de plus en plus accessible au niveau international avec plusieurs cobénéfices », a indiqué Aïssatou Diouf qui était l’invitée du Grand Oral d’APA.

Mais pour combler le déficit énergétique du Sénégal, une centrale à charbon, dont on sait qu’elle est une source considérable de pollution, sera érigée à Bargny, une ville côtière située à 32 km de Dakar.

Selon Mme Diouf, il ne fait pas de doute que cette infrastructure aura un impact sur la population de Bargny déjà exposée à la pollution de la Société de commercialisation de ciment (Sococim) présente dans la ville voisine de Rufisque.

Et pourtant, fait-elle noter, le Sénégal a pris des engagements, dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, consistant à augmenter la part du renouvelable.

Poursuivant, Aïssatou Diouf a regretté l’installation de la centrale à charbon de Bargny à seulement « 300 m des lieux d’habitations », ce qui est contraire aux dispositions du Code de l’environnement sénégalais.

En outre, elle a affirmé que « les pays qui investissaient dans les centrales à charbon, sont en train de booster les énergies renouvelables car ils savent que c’est plus intelligent ».

 A en croire la responsable des politiques internationales sur le climat et du plaidoyer climat-énergie de l’ONG Enda Energie, « l’investissement dans le renouvelable permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de créer des emplois pour les jeunes ».

Aïssatou Diouf a tout de même salué les efforts du gouvernement du Sénégal en matière d’énergies renouvelables.

« La part du renouvelable dans le mix énergétique est en train d’augmenter. On est actuellement aux alentours de 20 %. Ce n’est pas négligeable mais il faut qu’on sensibilise davantage le secteur privé national et international sur les opportunités des énergies renouvelables », a-t-elle conseillé.