Sénégal : la justice demande au Parlement de lever l’immunité de Mamadou Sall et de Bobakar Biaye

La justice sénégalaise demande au Parlement de procéder à la levée de l’immunité aux députés El Hadj Mamadou Sall et de Bobakar Biaye. C’est dans le cadre de l’affaire relative au trafic de passeports diplomatiques.

C’est désormais officiel. Au Sénégal, la justice a saisi la représentation du peuple. Elle demande la levée de l’immunité parlementaire des députés El Hadj Mamadou Sall et Bobakar Biaye, cités dans le trafic de passeports diplomatiques au pays de Macky Sall. L’annonce rendue publique hier mardi, est de l’Assemblée nationale.

La direction de la communication de l’Assemblée nationale a donné l’information par voie de communiqué. « Le ministre de la Justice Garde des sceaux a fait parvenir au président de l’Assemblée nationale, le 04 octobre 2021, une demande de levée de l’immunité parlementaire des députés El Hadj Mamadou Sall et de Bobakar Biaye », peut-on lire.

Le communiqué précise que c’est le « juge compétent » qui a formulé la demande. « L’Assemblée nationale a immédiatement accusé réception de la lettre du ministre ». En outre, l’Assemblée a informé que le cas sera à l’ordre du jour lors de l’installation des commissions permanentes. Ce sera le 14 octobre prochain dans le cadre de la session ordinaire unique.

Depuis des semaines, l’affaire de trafic de visas et de passeports diplomatiques fait le tour la presse au Sénégal. Cette affaire épingle ces députés de la majorité présidentielle et les membres fondateurs du célèbre mouvement citoyen « Y en a Marre ». Tandis que ces derniers sont en route pou la prison, les députés sont encore intouchables. l’immunité parlementaire les couvre. Depuis le 13 septembre dernier, El Hadj Diadié Condé, considéré comme le cerveau du réseau se trouve en détention provisoire.

Justice : Cocufié, il décide de se venger à coups de machette !!!

Un drame secoue la toile sénégalaise.

En effet, un homme commet l’irréparable en voulant se faire justice après avoir découvert une trahison.

C’est le cas pour ce monsieur agriculteur du nom de B.Kâ ,qui est dernièrement tombé sur un fait qu’il n’avait pas du tout imaginé. Selon les informations recueillies, ce monsieur aurait surpris son épouse en compagnie de son meilleur ami dans sa chambre conjugale.

Étonné, ce dernier a eu une des réactions les plus rares. Sous le choc et le coup de la colère, le mari trompé décide de régler la situation par la violence et à coups de machette, car ce fut un acte de trop de la part de son ami.

L’ homme adultère N. D. n’a pas survécu à ses blessures alors que B.Kâ risque la prison à perpétuité pour s’être fait justice en ôtant la vie à son ami. Ce geste de monsieur B.Kâ a totalement laissé de nombreux internautes sans voix.

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Justice : Assane Diouf promet de ne plus lancer des injures.

Assane Diouf fait une promesse inattendue au juge.

En effet, arrêté après des injures envers le président Macky Sall et son épouse, le procès d’Assane Diouf se poursuit actuellement à la salle 4 du Palais de Justice. Face au juge, celui qu’on surnomme « l’insulteur du net » a promis de plus recourir aux injures.

Tristement célèbre à cause de ses insultes envers Macky Sall sur le net, Assane Diouf vient de promettre qu’il n’injuriera plus. Devant le juge, son avocat, Me Ciré Clédor a révélé que lors de son arrestation, ce dernier avait promis d’arrêter ses insultes.

En effet, Assane Diouf vêtu de blanc, signe de paix et d’apaisement des tensions, confirmera les dires de son avocat au cours de l’audience, non sans présenter ses excuses.

N’empêche, il estime qu’il a le droit de s’exprimer au même titre que Moustapha Cissé Lo ou Alioune Doumbourou Sow. Lors de son réquisitoire, le parquet a demandé 2 ans dont 8 mois ferme.

Nous attendons donc le verdict du jury qui se prononcera sur le sort de ce dernier.

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Affaire de l’accident mortel des Almadiès: Walid Hassan condamné à trois ans de prison

Jugé pour homicide involontaire, blessures involontaires et conduite en état d’ivresse, le libanais Walid Hassan a été condamné, ce vendredi, à 3 ans ferme.

Le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar a infligée à Walid Hassan, ce vendredi, 28 juin, une peine de 3 ans d’emprisonnement. L’élève juriste, va en plus, payer au père des victimes (3 enfants guinéens), Mamadou Yacine Diallo la rondelette somme de 200 millions de Fcfa. Ceci, à titre de dommages et intérêts. Pendant le procès, ouvert en début de semaine, le parquet avait requis 5 ans de prison à l’encontre du prévenu, le libanais de 30 ans.

Pour rappel, Walid Hassan qui était en état d’ébriété, a tué 3 enfants de nationalité guinéenne (Mariama Ciré Diallo 20 ans, Maïmounatou Diallo, 13 ans et Mouhamed Mansour 11 ans) dans un accident et blessé 2 autres personnes, le 08 juin dernier aux environs de 3 heures du matin.

Ainsi, il a été placé sous mandat de dépôt pour homicide involontaire, blessures involontaires et conduite en état d’ivresse.

Révélations de la BBC: levée de boucliers au Sénégal

Depuis la diffusion de l’enquête de la chaîne, les avis fusent de partout dans la sphère politique et économique du pays. A ce propos, Thierno Alassane Sall, alias TAS, et le député de Tekki Mamadou Lamine Diallo donnent une conférence de presse ce jour.

La conférence de presse est prévue pour16h, heure locale. Les supputations vont déjà bon train quant à ce qui va se dire cet après-midi. L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, l’ex-ministre de l’Énergie Thierno Alassane Sall, alias TAS, et le député de Tekki Mamadou Lamine Diallo seront face à la presse. Ils vont certainement analyser les révélations de la BBC sur le pétrole sénégalais et les diverses sorties et suites données à cette affaire.

L’enquête de la BBC révélant des faits de fraudes et de corruption dans les secteurs du pétrole et du gaz au Sénégal a créé un tollé général et une suite d’instructions judiciaires.

La saisie du procureur général de Dakar pour «l’ouverture d’une enquête complète» et la procédure devant le parquet près le tribunal de grande instance de Dakar pour l’ouverture d’une information judiciaire après la divulgation d’un rapport attribué à l’Inspection générale d’État (Ige) sur le scandale Petro-Tim. L’objectif de cette deuxième procédure étant de débusquer la personne qui aurait rendu public ledit rapport qui n’est pas en faveur du régime de Macky Sall. Aliou Sall, cité dans le dossier a lui aussi annoncé une plainte pour diffamation.

Jacques Habib Sy consultant international, interviewé par senego avoue que le seul à pouvoir éclairer l’opinion publique sur le sujet est le Président Macky Sall. Au sujet de la saisie du procureur de la République de Dakar, les procédures doivent être «menées par des hommes de l’art intègre. Que les choses soient diligentées dans les règles de l’art, qu’on évite tout ce qui divise, tel qu’il a été le cas lors des élections…»

Interpellation des partisans du Pur: des hommes politiques dénoncent une justice à double vitesse

Le procureur de la région de Tambacounda, Demba Traoré, devant la presse cet après-midi a fait le point sur les arrestations après les affrontements de Tambacounda. Des arrestations à «têtes chercheuses», selon certains membres de l’opposition.

Le procureur a déclaré ce jour que 27 personnes faisant partie de la garde rapprochée du candidat du Parti de (Pur) ont été interpellés. Suite aux altercations entre les partisans du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) et ceux de Benno Bokk Yakar (Bby).

Des arrestations qui ne sont pas vues d’un bon œil par toute la classe politique. L’ancien député Abdou Sané aujourd’hui dans les rangs de Pastef décrie le «lynchage médiatique dont le PUR.

« Je manifeste mon soutien et ma solidarité au professeur El hadj Issa Sall (victime d’un complot) candidat à l’élection présidentielle du 24 février 2019. En outre nous interpellons la justice pour savoir la suite réservée aux victimes (membres du Pastef) des violences électorales à Saint Louis à Fatick, à Mbour sans oublier l’assassinat de Mariama Sagna. Nous exigeons une justice équitable. Pas de justice aux ordres. Autrement chacun prendra et assumera ses responsabilités», dénonce Abdou Sané.

Les suspects ont été interpellés, désarmés et arrêtés par les forces de l’ordre à hauteur de Kidira après les violences d’hier, lundi, entre les militants du PUR et ceux de BBY (Benno Bokk Yakar) ayant entraîné la mort de trois jeunes.

Sénégal : Amnesty note une stagnation de la justice sénégalaise

Dans son dernier rapport publié il y a quelques jours, l’ONG internationale jette un critique sur la justice sénégalaise.

 

L’examen périodique universel des Nations unies produit par Amnesty International jette un coup de projecteur sur la justice sénégalaise.

Dans l’ensemble la situation « des droits humains stagne malgré les promesses qui ont été faites par les autorités sénégalaises » affirme Francois Patuel, chercheur à Amnesty.

Le rapport de l’ONG souligne qu’un certain nombre de procès au Sénégal n’ont pas été équitables faisant planer de forts doutes sur l’indépendance de la justice sénégalaise.

L’organisation de défense des droits de l’homme cite entre autre les affaires des présumés jihadistes, le dossier Karim Wade sans oublier le procès Khalifa Sall, candidat à la présidentielle de 2019.

Les procès n’ont pas respecté « les normes internationales » et « les gens se posent des questions sur la politisation des affaires traitées par la justice et notamment quand il s’agit de militants de l’opposition » indique Francois Patuel, chercheur à Amnesty.

Dans le procès des présumés jihadistes, l’ONG évoque « une longue détention préventive et sans assistance » des prévenus par leurs avocats ».

D’autres faits et situations reviennent dans le rapport notamment la répression violente des manifestations estudiantines à Saint Louis avec la mort par balle d’un étudiant et un décret interdisant rassemblements et manifestations dans certains quartiers de Dakar.

A l’approche des élections présidentielles au Sénégal, Amnesty International s’inquiète de la situation dans le pays sur les points relatifs aux libertés politiques.

Les autorités sénégalaises doivent prendre toutes les dispositions pour que les différents acteurs puissent avoir la liberté d’exprimer leurs opinions préconise l’ONG.