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Tchad : les grévistes de la santé menacent de suspendre le service minimum

Après la menace du gouvernement de ne plus payer les jours de grève aux travailleurs, les syndicats de la santé…

Après la menace du gouvernement de ne plus payer les jours de grève aux travailleurs, les syndicats de la santé ont menacé, jeudi à N’Djaména, de suspendre le service minimum dans les hôpitaux et envisagé d’entreprendre d’autres actions.Le gouvernement tchadien a, dans une déclaration rendue public hier, fait savoir aux syndicats grévistes que la loi 32 sera appliquée dès la fin du mois de juillet si le mot d’ordre n’est pas levé.

Dans sa réplique, la plateforme syndicale rappelle au gouvernement que la loi 32 est en relecture, donc suspendue jusqu’à la conclusion des travaux du comité. « Cette loi, insistent les syndicalistes dans un communiqué de presse, ne peut être appliquée en ce moment ».

Ils précisent par ailleurs qu’aucune trêve sociale n’a été signée avec le gouvernement, mais plutôt un accord datant du 14 mars 2018.

La plateforme souligne que les travailleurs tchadiens ne réclament pas une augmentation des salaires, mais plutôt le reversement des ponctions salariales.

Depuis le déclenchement de la grève fin mai dernier, les hôpitaux du Tchad fonctionnent avec un service minimum. Quelques agents de santé sont désignés pour assurer certains soins d’urgence aux malades.

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