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Timimoun, le nouveau sanctuaire du cinéma africain

TIMIMOUN – Sous un ciel constellé d’étoiles, une nouvelle page du cinéma africain s’écrit. La première édition du Festival international…

Journal du Sénégal

TIMIMOUN – Sous un ciel constellé d’étoiles, une nouvelle page du cinéma africain s’écrit. La première édition du Festival international du court-métrage de Timimoun a ouvert ses portes ce jeudi, plaçant le Sénégal à l’honneur.
La délégation sénégalaise, conduite par Germain Coly, directeur de la Cinématographie, incarne cette consécration. Réalisateurs, producteurs et journalistes y célèbrent la richesse d’un cinéma à la fois ancré et universel.

Pendant six jours, la « perle du Gourara », située à 1 200 km au sud d’Alger, devient un carrefour des cultures. Trente-et-un pays participent à cette fête du cinéma africain. Les projections nocturnes sur les dunes offrent une expérience visuelle et émotionnelle unique.

Le Sénégal, invité d’honneur du Festival international du court-métrage de Timimoun

Le choix du Sénégal ne doit rien au hasard. Terre de Ousmane Sembène et Alain Gomis, le pays porte haut le flambeau du cinéma africain.
Une section spéciale, intitulée « Focus Sénégal », met en avant cinq courts-métrages nationaux. Un hommage appuyé est également rendu à Angèle Diabang, réalisatrice et productrice reconnue.

Présents à Timimoun, Alioune Kéba Badiane (FOPICA) et Kady Diédhiou, cheffe de cabinet du secrétaire d’État à la Culture, défendent les ambitions culturelles du Sénégal. Leur mission : promouvoir la création nationale et tisser des partenariats pour de futures coproductions.

Timimoun, nouvelle capitale du cinéma africain

Le festival va au-delà des projections. Des ateliers, masterclass et conférences encouragent la jeune création et favorisent les échanges professionnels.
Cinq prix prestigieux récompenseront les meilleures œuvres dans les catégories fiction, documentaire et film national.
Des hommages sont également rendus à Daniel Boukman, Mohamed Chouikh et Ahmed Zir, symboles de la diversité des cinémas africains et caribéens.

Sous les étoiles, le rêve continue

En plaçant la fraternité et la créativité au cœur de cette première édition, les organisateurs veulent faire de Timimoun un rendez-vous annuel incontournable.
Dans le silence du désert, le cinéma devient dialogue et les étoiles se transforment en projecteurs naturels.
Timimoun n’est plus une simple oasis : c’est un sanctuaire pour les rêveurs d’images, un lieu où le cinéma africain réinvente sa légende.

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