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Togo : pour une prolongation raisonnable du mandat des députés

Sept organisations de la société civile (OSC) togolaise ont proposé, mardi à Lomé, « une rallonge raisonnable du délai constitutionnel…

Sept organisations de la société civile (OSC) togolaise ont proposé, mardi à Lomé, « une rallonge raisonnable du délai constitutionnel » du mandat des députés qui arrive à terme en août prochain.« Le groupe des 7 OSC suggère, pour une bonne préparation des prochaines élections et surtout pour un processus apaisé, une rallonge raisonnable du délai constitutionnel, malgré le retard accusé, tout en le liant à l’avancement du dialogue, ce qui garantira aux citoyens togolais une stabilité politique et une relance effective de la vie sociale et économique », lit-on dans une déclaration conjointe reçue à APA.

Il s’agit de la section togolaise du Réseau Ouest-Africain pour l’Edification de la Paix (Wanep-Togo, sigle anglais), de la Concertation Nationale de la Société Civile (Cnsc-Togo), de l’ Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture au Togo (Acat-Togo), du Collectif des associations de lutte contre l’impunité au Togo (Cacit), du Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes dans l’Espace CEDEAO-Branche Togo (Repsfeco-Togo), du Conseil épiscopal justice et paix (Cejp-Togo) et de Solidarité et action pour le développement durable (Sadd).

Ces organisations réagissent ainsi à l’avis de la Cour constitutionnelle qui, dans un communiqué en date du 12 juin 2018, a demandé à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et au gouvernement « de prendre les dispositions qui s’imposent pour organiser les élections législatives avant la fin de l’année 2018 ».

« Le Groupe des sept Organisations de la société civile prend acte dudit communiqué et félicite M. le Président et ses collaborateurs pour leur sens de respect des principes constitutionnels en vue du bon fonctionnement de l’Etat », indiquent les OSC.

Elles rappellent, par ailleurs, que « les élections au Togo sont souvent source de conflit dû au désaccord autour des préparatifs et de la conduite du processus global », et que « le règlement intérieur du dialogue prend en compte dans son ordre du jour la question des réformes constitutionnelles et électorales en vue d’en sortir des résolutions pouvant réduire les désaccords autour de ces réformes ».

Le mandat de l’actuelle législature prend fin le 19 août 2018.

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