Mise en service du centre d’enregistrement des permis de conduire biométriques

Le Directeur des transports routiers, Cheikh Omar Guèye, a procédé lundi à Dakar à la mise en service officiel du Centre d’enregistrement des permis de conduire biométriques, a constaté un reporter de l’APS.

Ce centre d’enregistrement des demandes d’établissement des nouveaux permis de conduire a été notamment lancé au cours d’une cérémonie organisée au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES) qui l’abrite.

‘’Le Président de la République a officiellement lancé en août dernier la phase pilote de cette initiative. Nous avons jugé nécessaire de commencer dès aujourd’hui le début du service’’, a expliqué le Directeur des transports routiers lors de la cérémonie.

‘’Quelque 200 permis de conduire en version biométrique ont été établis dans la cadre de la phase pilote. Cela nous a permis effectivement de tester toute la procédure en termes de délais d’exécution et de temps d’enrôlement’’, a fait valoir Cheikh Omar Guèye.

Ce document de transport à caractère biométrique permet de sécuriser l’usager et le système contre la fraude constaté dans l’établissement de ce document, a-t-il assuré.

Selon, lui, l’innovation réside dans le format de la carte et l’identification et inscription du groupe sanguin de son détenteur. ‘’Nous avons introduit le groupe sanguin sur la carte pour permettre effectivement de mieux gérer l’aspect prise en charge des accidentés de la route en termes de secours’’, a-t-il fait savoir.

M. Guèye a ajouté : ‘’Dans cette carte, nous avons une puce électronique qui n’est pas apparente. Elle renferme beaucoup d’applications permettant une meilleure gestion des amendes et infractions tout en aidant les forces de sécurité à travers des imprimantes mobiles d’attester les infractions’’.

‘’Cette carte biométrique est la dernière génération de cartes en terme de gouvernance dans le monde. Toutes les infractions qui sont listées dans le code de la route sont retranscrites dans la puce de cette carte et elle permet aussi de faciliter le contrôle mais aussi l’impression des quittances en cas d’infraction’’, a-t-il fait remarquer.

Le demandeur de ce nouveau document doit fournir une son permis de conduire en cours de validité, une copie se carte nationale d’identité et une attestation ou carte de groupe sanguin en plus d’une somme de 10 000 francs (de timbre fiscal), a rappelé le Directeur des transports routiers qui indique par ailleurs que l’établissement de ce nouveau document peut se faire 48 heures après l’enrôlement.

La durée de validité de ce nouveau permis de conduire pour les personnes âgées de moins de 45 ans est de dix. Elle est de cinq ans pour les usagers de plus de 45 ans, a-t-on appris lors de la manifestation.

Le lancement des permis de conduire biométriques entre dans le cadre de la modernisation de l’administration des transports routiers et de la gouvernance des titres de transports.

Cette initiative dénommée +Capp Karangë+ consiste notamment à une numérisation et une sécurisation des titres et autres documents de transport, selon la Direction des transports routiers

‘’L’opération Cap Karangué n’a pas couté d’argent à l’Etat du Sénégal. Notre partenaire le groupe a fait tous les investissements possibles à hauteur de plus de 10 milliards. C’est à partir de la contribution des usagers au payement de cette carte qu’il sera rémunéré’’, a affirmé Guèye ;

Il rappelle qu’au bout de dix ans (durée de la concession) la structure cédera tout le matériel nécessaire à l’établissement de ce document de transport à l’Etat du Sénégal.

Les fans sénégalais nominés pour le Prix Fifa des « meilleurs supporters 2018 »

Les supporters du Sénégal ont été désignés candidats au prix récompensant les « meilleurs fans » de la FIFA pour 2018, a-t-on appris de l’instance dirigeante du football mondial.

Les fans sénégalais sont nominés pour la ’’FIFA football Awards 2018’’ en même temps que ceux du Japon, du Pérou ainsi que « Ilue Sebastian Carrera du club chilien de Deporters Puerto Montt », précise la même source.

Les supporters sénégalais, péruviens et japonais se sont distingués par des actes de fraternisation lors de la Coupe du monde 2018, l’ambiance qu’ils ont mis dans les stades et l’esprit fair-play dont ils ont fait montre lors de la compétition, selon la FIFA.

Les fans sénégalais et du Japon ont crevé l’écran en procédant par exemple au nettoyage de la partie occupée lors des matchs de leur sélection nationale.

Le « prix des supporters Fifa » sera annoncé le 10 septembre prochain au cours d’une cérémonie devant également consacrer la désignation des titres de « meilleur joueur », « meilleure joueuse », « plus beau but », « meilleur gardien de but » et « meilleur entraîneur de l’année ».

Au titre du prix de « meilleur joueur », l’Egyptien Mohamed Salah, « meilleur joueur » et « meilleur buteur » de la Premier League, a été nominé en compagnie du Portugais Cristiano Ronaldo et du Croate Luka Modric, « meilleur joueur » de la Coupe du monde et « meilleur footballeur européen 2018 », selon l’UEFA.

BP va investir des ’’millions de dollars’’ dans l’institut sénégalais du pétrole et du gaz

BP, compagnie pétrolière britannique, s’est engagée à investir ’’plusieurs millions de dollars’’ dans le développement de l’Institut sénégalais du pétrole et du gaz (INPG)afin d’aider au renforcement des capacités nationales dans le secteur, a appris l’APS.

‘’BP s’est engagée à investir plusieurs millions de dollars jusqu’en 2021 (au moins) dans cet institut qui vient d’être créé, afin d’aider à renforcer les capacités nationales dans le secteur émergent du pétrole et du gaz au Sénégal’’, indique la compagnie dans un communiqué reçu lundi à l’APS.

Cet engagement financier est le fruit d’un accord signé par BP et son partenaire Cosmos Enegry, avec le Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (Cos-Petrogaz) vendredi dans la capitale sénégalaise.

‘’C’est un honneur pour BP de soutenir cette initiative importante. Nous avons travaillé en étroite collaboration, au cours des 12 derniers mois, avec nos partenaires et avec le gouvernement du Sénégal à la conception d’un Institut appelé à devenir un centre d’excellence durable pour le Sénégal et pour son industrie’’, a souligné Emma Delaney, président régional de BP.

‘’La compagnie travaille en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes, au développement du premier projet sénégalais de gaz naturel liquéfié dont les phases de construction devraient démarrer en 2019’’, a rappelé la dirigeante de BP au Sénégal et en Mauritanie dans des propos rapportés par le communiqué.

‘’Ce type de convention avec les opérateurs pétroliers et gaziers chargés de développer le secteur démontre l’engagement de l’Etat du Sénégal pour sécuriser l’avenir de cette industrie et pour assurer une forte’’, a de son côté réagi Ousmane Ndiaye, Secrétaire permanent du Cos-Petrogaz et président du Conseil d’administration de l’INPG.

Le directeur général de l’Institut national du pétrole et du gaz, Aguibou Ba, a de son côté estimé que cet ‘’intérêt partagé’’ avec BP à développer l’expertise technique nationale assurera aux ressources humaines spécialisées une formation en adéquation avec les besoins de l’industrie dans un centre à la pointe de la technologie.

‘’Cette coopération permettra au Sénégal de mettre en place une institution de classe mondiale garantissant le développement, l’employabilité et la participation des compétences nationales à tous les niveaux de la chaîne pétrolière’’, s’est réjoui M. Ba.

Au Sénégal, BP sponsorise, depuis 2017, un programme de cours d’anglais visant à améliorer les compétences linguistiques de 50 cadres administratifs sénégalais,

La compagnie finalise actuellement une série d’activités d’investissement social visant à promouvoir le développement économique, la protection de l’environnement, la santé et l’éducation dans la région de St Louis, selon ses responsables.

BP, compagnie britannique de recherche, d’extraction, de raffinage et de vente de pétrole, est arrivée en Mauritanie et au Sénégal par le biais d’un accord avec le groupe Kosmos Energy, annoncé en décembre 2016.

La compagnie détient une participation et des intérêts de travail réel de 60 % dans les blocs de Saint-Louis profond, et de Cayar aux larges du Sénégal. Kosmos Energy détenant 30 % des parts et le Sénégal 10 % à travers sa Société des pétroles (PETROSEN).

Awa Marie Coll Seck installe une cellule du Comeva à Thiénaba

Awa Marie Coll Seck, membre de la mouvance présidentielle, a installé dimanche à Thiénaba, une localité de la région de Thiès, l’antenne locale du Collectif en mouvement pour l’équité et les valeurs (COMEVA), un mouvement citoyen qui assume son soutien à la candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de février 2019.

Ce mouvement crée en 2012 avait déjà accompagné la même année Macky Sall sans sa campagne pour la présidentielle, a décidé à travers les 200 cellules qu’il revendique dans le pays de l’appuyer en direction de la prochaine élection présidentielle.

Le COMEVA se donne comme d’objectif d’ ‘’organiser les communautés pour faire avancer les choses’’ dans leurs localités respectives, en favorisant la création de cadre d’échanges sur les principales problématiques locales, a expliqué son secrétaire général, Makhtar Bâ, lors de l’installation de la cellule de Thiénaba.

La manifestation a été notamment marquée par la remise d’un récépissé d’installation à la présidente locale du COMEVA, Alimatou Diop en présence de femmes venues de Bangadji, de Yaba, des villages de la commune de Thiénaba.

Elle sera notamment chargée, après avoir rencontré les membres de la cellule et identifié avec eux les difficultés de leur localité, de proposer des solutions, et rendre compte à l’instance nationale.

Il s’agira aussi d’élaborer un plan d’action budgétisé et chercher des soutiens parmi les autorités, organismes et leaders locaux, a expliqué Demba Fall, coordonnateur de la zone centre du COMEVA, regroupant les régions de Thiès, Diourbel, Fatick Kaolack et Kaffrine.

Parmi les missions de la nouvelle cellule, figure la vulgarisation de la structure auprès des jeunes et des femmes.

‘’Nous voulons cheminer avec des personnes de valeur’’, a précisé le ministre d’Etat Awa Marie Coll Seck, soulignant que ‘’si les gens respectaient les valeurs prônées par la religion, le pays serait développé depuis longtemps’’.

L’ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale a invité les membres du COMEVA à prendre aussi le meilleur des valeurs traditionnelles ‘’oubliées’’ comme le ‘’jom’’ (détermination, le ‘’soutoura’’ (discrétion) en plus de la discipline.

Disant ne pas s’inscrire dans la polémique ni les considérations partisanes, Mme Seck a martelé : ‘’je n’ai que mon mouvement et tout ce que je peux faire pour soutenir le président Macky Sall, je le ferai, pour consolider le travail qu’il est en train de faire pour le pays’’.

Les participants à cette rencontre ont surtout évoqué les questions du chômage et de l’abandon scolaire d’élèves en situation difficile. Ce à quoi, la présidente du COMEVA a répondu en relevant la possibilité pour les jeunes de disposer de formation gratuite dans des écoles, grâce au ministère de tutelle.

Elle a fait part de la disponibilité de sa structure à accompagner toute initiative locale allant dans le sens d’encadrer les élèves issus de milieux défavorisés.

Le ministre d’Etat avait visité la radio communautaire locale Gindiku FM, partenaire potentiel du COMEVA, avant de rendre une visite de courtoisie au khalife général de Tiénaba Ahmad Tidiane Seck.

Révocation de Khalifa Sall de la Ville de Dakar: Le coup de massue

Alors que toute la procédure n’est pas encore épuisée, le régime a, par décret pris hier, décidé de la révocation du maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall, dont la condamnation à 5 ans de prison a été confirmée par la Cour d’appel de Dakar.

Khalifa Ababacar Sall n’est plus, depuis hier, le maire de la ville de Dakar. L’édile socialiste a été tout simplement révoqué de ses fonctions de premier magistrat de la ville, par un décret pris par le président de la République. Cette décision survient 24 heures seulement après le verdict de la Cour d’appel de Dakar confirmant le jugement rendu en première instance et condamnant le maire de Dakar à 5 ans de prison ferme, en sus d’une amende de 5 millions de francs Cfa.

Elle s’appuie principalement sur l’article 140 du Code général des collectivités territoriales qui dispose : ‘’Sans que la liste soit limitative, les fautes énumérées ci-dessous peuvent entrainer l’application des dispositions de l’article 135 du présent code : fait prévu et puni par la loi instituant la Cour des comptes ; utilisation des deniers publics de la commune à des fins personnelles ou privées ; prêts d’argent effectués sur les recettes de la commune ; faux en écriture publique authentique visés au Code pénal ; faux commis dans certains documents administratifs, dans les feuilles de route et certificats visés au Code pénal ; concussion ; spéculation sur l’affectation des terrains publics, les permis de construire ou de lotir ; refus de signer ou de transmettre au représentant de l’Etat une délibération du conseil municipal.’’ Partant de cet article, le président de la République, qui a signé le décret peu de temps avant son envol pour la Chine, a motivé la révocation du maire de Dakar.

‘’Le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, siégeant en matière correctionnelle, a, dans son jugement rendu le 30 mars 2018, retenu, comme fautes reprochées au maire de la ville de Dakar, les délits de faux en écritures publiques et d’escroquerie sur les deniers publics et l’a condamné à une peine de 5 ans d’emprisonnement ferme, une amende de 5 000 000 F Cfa et la confiscation du cinquième de ses biens, en application des articles 5, 135, 136, 137, 152 et 153 du Code pénal. Par suite, la Cour d’appel de Dakar a, en son arrêt en date du 30 aout 2018, confirmé le jugement du tribunal de grande instance. En outre, elle a condamné l’intéressé et deux de ses co-prévenus à payer solidairement à l’Etat la somme de 1,830 milliard de francs Cfa’’, explique-t-il pour justifier sa décision.

‘’Dispositions combinées des articles 135 et 140 du Code général des collectivités territoriales’’

D’ailleurs, dans le rapport de présentation dudit décret parvenu hier à ‘’EnQuête’’, il est indiqué qu’au regard des dispositions combinées des articles 135 et 140 du Code général des collectivités territoriales, la condamnation du maire de la ville de Dakar par les juridictions de fond peut entrainer la mise en œuvre des dispositions de l’alinéa 3 de l’article 135 dudit code. Ces dispositions prévoient, en cas de condamnation, la révocation des maires et adjoints par décret motivé. Ainsi, partant du postulat que la condamnation de Khalifa Sall le prive de la capacité juridique et de l’autorité morale nécessaires à l’exercice de ses fonctions, le président de la République a tout simplement décidé de le révoquer. ‘’Au regard de l‘impératif de veiller à l’application de la loi, il est fait application des dispositions de l’article 135 du Code général des collectivités territoriales pour procéder à la révocation de Monsieur Khalifa Ababacar Sall de ses fonctions de maire de la ville de Dakar’’, lit-on dans le décret.

Selon les autorités étatiques, la Constitution et le Code général des collectivités territoriales chargent le pouvoir Exécutif d’assurer, sous réserve du respect du principe de la libre administration des collectivités territoriales, la mission régalienne de contrôle du fonctionnement desdites collectivités, en vue de garantir le respect de la loi, l’unité de l’Etat et la protection de l’intérêt général sur l’ensemble du territoire.

VILLE DE DAKAR

La succession de Khalifa Sall ouverte

La révocation du maire Khalifa Ababacar Sall, par le chef de l’Etat, ouvre la bataille de sa succession à la Ville de Dakar.

La révocation, hier, par décret présidentiel, du maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall, est perçue, aux yeux de l’opinion, comme un coup de massue. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle tournure des évènements redistribue les cartes au sein même de la Ville de Dakar où la succession de l’édile socialiste est désormais ouverte. Même si la loi prévoit une transition de huit jours qui sera assurée par le premier adjoint au maire, en la personne de Soham Wardini, plusieurs autres lieutenants du maire de Dakar peuvent prétendre à lui succéder. Outre Mme Wardini, le maire des Parcelles-Assainies, Moussa Sy, par ailleurs deuxième adjoint, et le maire de la Médina, Bamba Fall, troisième adjoint, peuvent légitimement postuler pour hériter de la Ville de Dakar.

Cependant, de tous ces prétendants, Bamba Fall est, de loin, le plus avantagé car, à la différence de Mme Wardini et de M. Sy, il est du même camp que l’édile de la capitale. En plus de partager les mêmes convictions politiques que le maire de Dakar, Bamba Fall est le seul des proches de Khalifa Sall à être présent non seulement au bureau, mais aussi au conseil municipal, à part son camarade Jean-Baptiste Diouf (5e adjoint au maire) qui a tourné casaque après le référendum de 2016 pour rejoindre le camp d’Ousmane Tanor Dieng.

Avec l’avènement de l’Acte 3 de la décentralisation entré en vigueur en 2013, les maires des différentes communes d’arrondissement de Dakar passées entre-temps communes de plein exercice, ont cessé d’être des membres d’office du conseil municipal. De ce fait, à l’issue des élections locales de 2014, seul le maire de la Médina a eu le privilège de siéger et au Bureau et au Conseil de la Ville de Dakar. Ce qui le met, aujourd’hui, dans une position assez confortable pour suppléer le maire Khalifa Ababacar Sall, au cas où il devait y avoir de nouvelles élections.

Toutefois, ses accointances récemment notées avec le régime du président Macky Sall et qui ont amené les plus sceptiques à suspecter une transhumance en douceur, risquent de l’éloigner du cercle restreint du maire de Dakar, si ce n’est pas encore le cas. Depuis sa malencontreuse sortie au cours de laquelle il a déclaré son probable soutien au président de Rewmi Idrissa Seck, si jamais Khalifa Sall est condamné et donc écarté de la course à la présidentielle de 2019, ses relations avec ses autres camarades dont Barthélemy Dias et Idrissa Diallo ne sont plus au beau fixe.

Des activités pluvio-orageuses pour les prochaines heures

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) annonce des activités pluvio-orageuses sur une bonne partie du territoire au cours de cette nuit et dans la matinée de lundi.

Les régions Sud, Centre et Nord-Est seront les plus concernées par ces manifestations pluvio-orageuses, précisent l’ANACIM qui dit s’attendre à une persistance de l’instabilité sur le pays dans la journée de lundi.
Les prévisionnistes évoquent des possibilités de formation de systèmes orageux pouvant occasionner des pluies faibles à modérées par endroits.

Conséquence des pluies attendues sur l’ensemble du territoire, ‘’la sensation de chaleur sera moins marquée sur la quasi-totalité du pays’’ où les visibilités seront ‘’globalement bonnes’’.

Les services de la météo tablent sur des vents de secteur Sud à Sud-Ouest et d’intensité faible à modérée.

CAN 2019 : le programme de la 2e journée des éliminatoires

Les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2019 reprennent après 15 mois d’interruption. La 2e journée de la phase de groupes décisive se déroule les 8 et 9 septembre 2018 avec 24 matches au programme.
CAN 2019 : LE PROGRAMME DE LA 2e JOURNEE DES ELIMINATOIRES

Samedi 8 septembre 2018 –

Guinée équatoriale – Soudan, à Bata [groupe A]
Comores – Cameroun, à Mitsamiouli [groupe B]
Maroc – Malawi, à Casablanca [groupe B]
Gabon – Burundi, à Libreville [groupe C]
Gambie – Algérie, à Bakau [groupe D]
Afrique du Sud – Libye, à Durban [groupe E]
Seychelles – Nigeria, Victoria [groupe E]
Kenya – Ghana, à Kasarani [groupe F]
Mauritanie – Burkina Faso, à Nouakchott [groupe I]
Egypte – Niger, à Alexandrie [groupe J]
Mozambique – Guinée-Bissau, à Maputo [groupe K]
Namibie – Zambie, à Windhoek [groupe K]
Ouganda – Tanzanie, à Kira [groupe L]

Dimanche 9 septembre 2018 –

Madagascar – Sénégal, à Antanarivo [groupe A]
Soudan du Sud – Mali, à Juba [groupe C]
Togo – Bénin, à Lomé [groupe D]
Ethiopie – Sierra Leone, à Addis-Abeba [groupe F]
Congo – Zimbabwe, à Brazzaville [groupe G]
Liberia – RD Congo, à Monrovia [groupe G]
Guinée – République centrafricaine, à Conakry [groupe H]
Rwanda – Côte d’Ivoire, à Kigali [groupe H]
Angola – Botswana, à Luanda [groupe I]
Swaziland – Tunisie, à Mbabane [groupe J]
Lesotho – Cap-Vert, à Maseru [groupe L]

NB : Le Cameroun, pays hôte de la CAN 2019, est qualifié d’office. Les premiers de chaque groupe ainsi que les onze meilleurs deuxièmes décrocheront leur place en phase finale, sauf dans la poule des Camerounais où les règles seront peut-être différentes.

Le déficit commercial baisse de 37, 5 milliards fcfa au 2e trimestre

Le déficit commercial du Sénégal a reculé de 37, 5 milliards de francs CFA au deuxième trimestre de 2018, signale la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).

Il s’est en effet établi à 407,9 milliards contre 445,3 milliards au trimestre précédent, précise la DPEE, dans sa Note de conjoncture du deuxième trimestre 2018.

‘’Cette situation traduit une hausse des exportations de biens plus importante (+48,5 milliards) que celle des importations (+12,6 milliards)’’, analyse le rapport.

Il signale un renforcement du taux de couverture des importations par les exportations, qui gagne 5,2 points de pourcentage, en variation trimestrielle, pour se situer à 51,5.

Sénégal: Karim Wade candidat contre vents et marées

Alors que la polémique se poursuit au Sénégal après la révocation de Khalifa Sall de son poste de maire de la capitale, du côté du PDS, le parti de Karim Wade, on veut encore croire qu’une candidature est toujours possible. Jeudi dernier,  la Cour suprême s’est déclarée incompétente, rejetant de ce fait le pourvoi de Karim Wade contre son exclusion des listes électorales, préalable indispensable à sa candidature. « On nous a déclaré la guerre, nous allons mobiliser le peuple », déclarait Oumar Sarr, le numéro 2 du PDS. Karim Wade qui reste donc contre vents et marées le candidat du PDS.

Quand en  mars 2015, à deux jours du verdict qui allait le condamner à 6 ans de prison, Karim Wade est désigné candidat du PDS, la question de son éligibilité se posait déjà.  Mais pour son père l’ancien président Abdoulaye Wade, cette stratégie répondait d’abord à un objectif : démontrer à l’opinion que son fils était un prisonnier politique, condamné au terme d’un procès politique. A l’époque les responsables du PDS affirmaient que Karim Wade avait le meilleur profil, qu’il n’y avait pas et qu’il n’y aurait pas de plan B.

Aujourd’hui, rien n’a véritablement changé. Malgré l’échec du pourvoi devant la Cour suprême, Karim Wade demeure le candidat du PDS. Si in fine il ne parvient pas à se présenter, le PDS aura plusieurs options : présenter un autre candidat qui portera les couleurs du PDS, appeler à voter pour une autre personnalité de l’opposition ou bien choisir la confrontation,  voire la violence, tenter de saboter l’élection ou enfin appeler au boycott.  Dans le camp présidentiel, on regrette ce qu’on appelle « une stratégie de disqualification du processus électoral ». « Ils veulent discréditer des élections qu’ils savent perdues d’avance », affirme ainsi Seydou Gueye, le porte-parole de l’APR, le parti de Macky Sall.

Madagascar-Sénégal : regroupement des Lions ce lundi à Paris

En direction de Madagascar-Sénégal (qualifications Can-2019), le 9 septembre, les Lions débutent leur regroupement ce lundi à Paris. Une première vague est attendue dans la matinée.

Il s’agit, selon Stades, de Sadio Mané, Keïta Baldé, Cheikhou Kouyaté, Opa Nguette, Gana Guèye, Cheikh Ndiaye, Adama Mbengue, le portier de Reims, Edouard Mendy, Lamine Gassama, Amath Diédhiou et Sidy Sarr.

Le journal renseigne que le groupe devrait être au complet en fin de journée ou dans la soirée.

Stades signale que le coach des Lions, Aliou Cissé, est déjà sur place.